Semua Bab Libre, Enfin: Bab 11 - Bab 20

« Vous l’avez vu ? Dès que les cadres supérieurs sont apparus, Monsieur de Beausoleil s’est immédiatement précipité vers elle, comme s’il craignait qu’elle ne subisse le moindre désagrément. Mon dieu, quelle chance faut-il avoir pour épouser un homme comme Marc ? »Alice a senti une douleur sourde dans la poitrine. Malgré sa connaissance parfaite de la situation, entendre tous ces commentaires admiratifs sur son mari, et le voir si attentif envers une autre femme, l’a contrariée.Ces hommes d’affaires, capables de gérer une entreprise d’une certaine envergure, maîtrisaient parfaitement l’art du réseautage. Dès leur entrée dans la salle, leurs mots n’étaient que flatterie envers Marc ou adulation envers Julia.« Vous êtes bien trop aimables. Le Groupe Beausoleil a toujours été dirigé par Marc, moi je ne suis qu’une designer, je ne peux guère vous être d’une grande aide… »Julia, accrochant son bras à celui de Marc, affichait dans chaque geste une posture de maîtresse de maison.Dan

Alors que la voiture s’éloignait, la vitre se refermait lentement. Avec les vitres teintées de la belle voiture, Alice n’y voit plus rien. Et sa vision est devenue de plus en plus floue.Une douleur sourde s’est installée dans sa poitrine, de plus en plus intense. Alice a pressé sa main contre son cœur, ses ongles s’enfonçant dans la peau, cherchant à couvrir par cette douleur physique l’amertume qui bouillonnait en elle.Après sept ans de mariage… et dans les yeux de son mari, elle n’était moins signifiante qu’une inconnue.Marc était parti, et ceux à l’étage qui cherchaient à se rapprocher du Groupe Beausoleil ne resteraient sans doute plus trop longtemps. De plus, si elle remontait maintenant, elle n’aurait pas à craindre d’être vue comme quelqu’un qui harcelait Marc.Avec cette pensée, Alice a pris l’ascenseur pour revenir à l’étage. Elle a aperçu alors Gabriel Rossi, légèrement éméché, mais heureusement pas au point de ne pas reconnaître les gens.« Alice, tu es là… »Gabr

À peine Alice était-elle rentrée dans son appartement que son téléphone s’est mis à sonner. C’était Gabriel, qui voulait s’assurer qu’elle était bien arrivée.Écoutant sa voix pâteuse et légèrement brouillée par l’ivresse, Alice a su qu’il ne dormirait pas avant d’être certain qu’elle était rentrée en sécurité. Une fois le téléphone raccroché, un goût amer a monté dans sa gorge.Son ancien ami, après tant d’années sans contact, pensait à elle même en étant ivre. Et elle, absente de la maison depuis plusieurs jours, n’avait reçu aucun appel ni de son mari ni de sa fille.Par réflexe, elle a ouvert Instagram. Le flux était rempli de photos postées par Charlotte sur la comédie musicale la Belle au bois dormant. Trois publications complètes, vingt-sept photos au total — certaines avec Marc et Julia, d’autres avec Charlotte et Julia, et quelques-unes où ils étaient tous les trois ensemble.Ses doigts tremblants ont fait défiler les photos. Les légendes étaient un coup de poignard. « T

Bien qu’Emma eût senti que quelque chose clochait, devant la désapprobation d’Éloïse, elle, se fiant toujours aux jugements de sa mère, n’a plus posé de questions.Puisqu’elle avait accepté d’emmener l’enfant au château familial, il fallait bien prévenir Marc. Mais… Marc ne répondait jamais à ses appels.Hésitante, Alice a fini par composer le numéro de Madame Bouchard. C’était le week-end, comme Charlotte n’avait pas école, la gouvernante devait être à la maison. Mais elle a reçu une nouvelle qu’elle n’avait pas anticipée : Charlotte avait été hospitalisée pour une forte fièvre.« J’arrive ! » Alice a raccroché et a pris immédiatement la direction de l’hôpital, le cœur battant à tout rompre. Après tout, c’était son enfant ; l’instinct maternel la poussait à agir sans délai.En chemin, elle a tenté à plusieurs reprises de joindre Marc. Sans surprise, ses appels ont été systématiquement rejetés. À contrecœur, elle a envoyé un message WhatsApp pour demander le numéro de chambre de

L’attitude froide d’Alice faisait froncer davantage les sourcils de Marc. Ce n’est qu’une fois que le bruit de ses talons avait complètement disparu au bout du couloir que Marc a été ramené à la réalité ; et ceci par la voix douce de Julia qui consolait Charlotte. En baissant les yeux, il a vu sa fille bouder, le visage rempli de contrariété et de mécontentement. « Que se passe-t-il, ma petite princesse ? Quelle tête tu fais ! » La fillette était vraiment contrariée. Elle ne voulait pas être séparée de sa maman. Ces derniers temps, sa mère travaillait tous les jours et ne rentrait même pas le soir, ce qui la rendait triste et inquiète. Au début, elle pensait naïvement que, puisque maman travaillait, elle aurait plus de temps le jour pour sortir avec Julia et s’amuser. Et le soir, elle pourrait encore savourer les délicieuses soupes de maman et s’endormir dans ses bras, bercée par ses histoires. Mais finalement, maman ne rentrait plus du tout, et en plus, elle était si dure av