Six heures du matin.Le silence de la chambre était déchiré par la sonnerie stridente d'un téléphone.Ethan a jailli presque du lit. Il a saisi son portable, une lueur de panique fugitive traversant son visage.Il m'a jeté un regard pour s'assurer que je « dormais » encore, puis a répondu d'une voix étouffée avant de se précipiter sur le balcon, téléphone collé à l'oreille.J'ai ouvert les yeux. Mon ouïe de louve, perçante, me permettait de capter chaque son à travers la porte-fenêtre.Debout dans le vent glacé, sa voix était d'une douceur sirupeuse, presque servile, murmurant à l'interlocuteur invisible.Inutile même de flairer l'air pour deviner qui l'appelait.Quelques minutes plus tard, il est rentré. Tout en s'habillant à la hâte, il a lancé : « Ivy, qu'est-ce que tu veux pour le petit-déjeuner ? »Je me suis retournée dans les draps : « Peu importe. »Comme prévu, il a filé aussitôt dehors.Une demi-heure plus tard, il était de retour, l'air hâtif, les vêtements froissés. Il tena
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