Le jour de ma fausse couche, mon mari a eu un bâtard
Ce jour-là, j'ai eu une fausse couche accompagnée d'une hémorragie. Le même jour, mon mari a publié une photo des petits pieds d'un nouveau-né dans ses moments de Facebook avec un texte :
« Bienvenu dans ce monde, mon petit ange. Papa te protègera toujours. »
J'ai composé son numéro de téléphone, les mains toutes tremblantes. « Nous avons perdu notre bébé. Peux-tu venir à l'hôpital s'il te plaît ? »
De l'autre bout du fil, le cri d'un nouveau-né a résonné dans mes oreilles, ainsi que la voix impatiente de mon mari : « Il faut que tu acceptes le destin. Prends soin de toi-même. Rose vient d'accoucher et a besoin de moi. Je ne peux pas la laisser toute seule. »
Sur ces mots, il m'a raccroché au nez, me laissant m'effondrer seule sur le lit froid de l'hôpital. Après un long moment, j'ai essuyé mes larmes et a appelé le numéro de Louis Dulac, un grand rival de mon mari.
« Épouse-moi et je t'apporterai toute la famille Dubois en dot. Tout ce que je te demande est de faire tomber Joseph Fouquet. Es-tu partant ? »