Leonardo D’Amaro
Le dossier sur elle n’est pas encore prêt. Chaque minute qui passe semble s’étirer, un supplice délicieux et frustrant à la fois. Je reste assis dans mon fauteuil de cuir noir, jambes croisées, les doigts entrelacés, le regard fixé sur la fenêtre donnant sur Milan nocturne. Les lumières de la ville scintillent comme des promesses vaines, mais mon esprit ne voit rien de tout cela. Il ne voit qu’elle. Sofia Valente. Cette audace, ce feu dans ses yeux, cette gifle que personne n’ose me donner… sauf elle.
Marco entre, discrètement .
— Chaque seconde sans savoir est un poison que j’absorbe avec plaisir, murmurai-je pour moi-même. Marco sourit, amusé mais attentif.
Pour canaliser cette frustration brûlante, je descends dans les sous-sols de mon domaine, là où mes ennemis apprennent que me défier a un prix. La violence est mon exutoire, et elle me rappelle que je contrôle tout… sauf cette femme. Et c’est exactement pour ça qu’elle me consume.
L’homme est attaché, le corps crispé, la peau moite de peur. Chaque regard qu’il croise me renvoie sa terreur, et cela me délecte. Je m’approche lentement, mes pas résonnant sur le sol de pierre, chaque mouvement calculé, chaque respiration maîtrisée.
— Tu crois vraiment pouvoir me doubler ? murmurai-je, ma voix basse et glaciale.
Il bredouille, incapable de soutenir mon regard, ses muscles tendus, chaque fibre de son corps trahissant la panique. Je passe une main sur sa nuque, presse ses épaules, tire sur ses poignets. Une première douleur, juste assez pour que la peur s’installe.
Puis je frappe, mais méthodiquement, presque artistiquement. Je ne veux pas qu'il meurt maintenant . Chaque impact, chaque pression, chaque torsion est calibrée pour lui rappeler sa faiblesse, pour lui enseigner qu’il existe un ordre auquel il ne peut échapper. Je ne laisse rien au hasard : un coup porté pour briser sa confiance, un pincement pour faire trembler son corps entier, une pression prolongée pour que la douleur devienne mémoire.
— Chaque geste… chaque trahison… tu vas le sentir, murmurai-je, mes yeux brillant d’une lueur glaciale.
Il gémit, tente de se protéger, mais c’est inutile. Je le remets en position, je répète, j’intensifie. La peur et la douleur s’entrelacent, et je me sens vivant, maître absolu. Chaque grimace, chaque souffle court, chaque tremblement renforce ma domination.
Et pourtant, même ici, au cœur de sa souffrance, mon esprit revient à elle. Sofia. Sa gifle, ses lèvres retroussées, ce feu dans ses yeux. Mon obsession grandit, violente, irrésistible. Chaque impact sur cet homme me rappelle ce défi inattendu : elle, seule, avait osé me résister.
Je relâche l’homme juste assez pour qu’il reprenne son souffle, puis je reprends, avec plus de précision, plus de cruauté. Je veux qu’il comprenne, qu’il s’imprègne de l’intensité de ma domination. La peur devient sa maîtresse, la douleur son professeur. Je suis l’ombre qui le guide et le brise à la fois.
— Comprends ça… murmurai-je, presque tendrement dans ma cruauté. Chaque défi a un prix. Et toi… tu viens de le payer.
Marco observe silencieusement, respectueux, sachant que chaque geste est calculé. Il connaît mon rythme, ma patience infinie, mon art de la punition méthodique. Il sait que tout cela n’est pas gratuit. Chaque acte, chaque mouvement est une leçon… et cette fois, la leçon ultime a déjà commencé à s’appeler Sofia Valente.
— Le dossier sera prêt demain, murmure Marco. Chaque détail que vous avez demandé, chaque mouvement, chaque relation, chaque habitude. Tout sera connu.
Je hoche la tête, satisfait. L’attente est une torture délicieuse, un avant-goût du chaos que je vais imposer. Sofia ne sait pas encore ce qu’elle a déclenché. Elle ne sait pas que chaque geste, chaque regard, chaque sourire de ma part sera calculé, qu’elle deviendra une partie de ma chasse, mon terrain, mon jeu.
— Très bien, dis-je lentement. Prépare tout. Et Marco… assure-toi qu’elle comprenne bientôt que défier Leonardo D’Amaro n’est jamais sans conséquence.
Il acquiesce, un sourire en coin, savourant lui aussi la scène à venir.
Je remonte à mon appartement, chaque pas résonnant comme une promesse silencieuse. La gifle, ce frisson, ce défi… tout s’enfonce plus profondément dans mon esprit. Demain, le véritable jeu commence. Cette femme ne sait pas encore à quel point elle va devenir essentielle à mon monde, ni à quel point elle bouleversera mon contrôle, ni à quel point je vais vouloir la posséder… ou la dominer. Mais bientôt… elle le saura.
Sofia ValenteJe me redresse, encore secouée par l’incongruité de la situation. Mes poings se serrent, mon souffle s’accélère.— Où… où sommes-nous vraiment ? demandai-je, la voix tremblante mais tranchante. Je veux des réponses !L’homme que j’ai giflé se lève lentement, sans un geste brusque, mais chaque mouvement pèse comme un défi silencieux. Son sourire cruel me glace le sang.— Nous sommes dans mon jet, pour les États-Unis, Sofia, dit-il calmement. Tout est déjà en route.Le monde vacille autour de moi. Je recule instinctivement, mes mains tremblantes.— Quoi ?! hurle-je, la panique me traversant d’un coup. C’est impossible ! Tu ne peux pas…Je tente de me lever pour frapper, pour lui faire face, pour reprendre le contrôle, mais une douleur soudaine éclate à l’arrière de ma tête. Mes jambes flanchent, et je retombe lourdement sur le lit, un cri m’échappant malgré moi.— Espèce de… enfoiré ! lâche-je entre colère et frustration, les dents serrées. Je… je vais te faire payer !Il
Sofia ValenteLe réveil sonne tôt, comme tous les matins. Je suis déjà habillée pour l’entraînement, impatiente de commencer ma séance. À l'entraînement mes mouvements sont précis, le corps chauffé par la routine, les endorphines qui me donnent une énergie claire et pure. Rien ne me prédispose à ce qui va suivre.Après l’entraînement, je rentre chez moi, encore haletante, et saute sous la douche. L’eau chaude coule sur ma peau, efface la sueur et les tensions, et je me sens vivante, prête à attaquer le reste de la journée. Une fois séchée et habillée, je décide d’appeler mes parents pour un moment léger, un échange de banalités et de rires, qui me rassure, me recentre dans ma vie simple, linéaire.Après le coup de fil, je prépare un repas rapide, que je déguste en relisant quelques notes de travail. La fatigue se fait sentir malgré tout, et je décide de m’accorder une sieste. Les yeux clos, je m’endors rapidement, bercée par la chaleur de l’après-midi.Mais lorsque je m’éveille, le mo
Leonardo D’AmaroLe dossier est enfin devant moi, étalé sur le bureau de verre, chaque page une révélation, chaque mot un fil que je peux tirer. Je sens l’excitation grimper dans mes veines, le mélange brûlant de colère, de désir et de contrôle qui ne me quitte plus depuis cette gifle.Marco me tend un café, mais je ne le touche pas. Mes yeux parcourent chaque ligne, chaque photo, chaque détail que mon bras droit a réussi à rassembler. Sofia Valente. Vingt-cinq ans. Aucune relation amoureuse sérieuse. Jamais. Aucune attache. Juste sa carrière, sa famille, et cette amie fidèle, Camila. Une vie simple, linéaire, vulnérable… mais pas pour longtemps.Je souris, cruel, satisfait. La jeune femme qui a osé me gifler est intacte dans sa naïveté et son indépendance. Et c’est exactement ce qui m’attire. Elle est belle, fière, audacieuse… et ignorante du monde dans lequel elle vient de marcher. Aucune femme n’a jamais retenu mon attention de cette façon. Jamais. Et pourtant, elle occupe déjà cha
Leonardo D’AmaroLe dossier sur elle n’est pas encore prêt. Chaque minute qui passe semble s’étirer, un supplice délicieux et frustrant à la fois. Je reste assis dans mon fauteuil de cuir noir, jambes croisées, les doigts entrelacés, le regard fixé sur la fenêtre donnant sur Milan nocturne. Les lumières de la ville scintillent comme des promesses vaines, mais mon esprit ne voit rien de tout cela. Il ne voit qu’elle. Sofia Valente. Cette audace, ce feu dans ses yeux, cette gifle que personne n’ose me donner… sauf elle.Marco entre, discrètement . — Chaque seconde sans savoir est un poison que j’absorbe avec plaisir, murmurai-je pour moi-même. Marco sourit, amusé mais attentif.Pour canaliser cette frustration brûlante, je descends dans les sous-sols de mon domaine, là où mes ennemis apprennent que me défier a un prix. La violence est mon exutoire, et elle me rappelle que je contrôle tout… sauf cette femme. Et c’est exactement pour ça qu’elle me consume.L’homme est attaché, le corps c
Leonardo D’AmaroLe claquement de la gifle résonne encore dans ma tête. Je ferme les yeux un instant et revois ce geste, ce poing levé qui m’a frappé au visage. Une audace pure, crue, insensée. Et pourtant, au lieu de me mettre en colère comme je l’aurais cru, une autre sensation m’a traversé : un frisson brûlant, un mélange de défi et de désir que je n’avais jamais ressenti. Personne n’ose me résister. Personne. Et cette femme… cette insolente… elle a fait exactement cela. Elle m’a défié, et ça m’a consumé.Je passe une main dans mes cheveux noirs, impeccablement coiffés, mais je sens l’irritation me parcourir de la nuque jusqu’aux épaules. Mon corps entier réagit à cette confrontation : le torse large, les épaules puissantes, la carrure qui fait trembler ceux qui me croisent dans la rue… tout en moi est prêt à reprendre le contrôle. Mais elle… elle m’a échappé.— Tout va bien, chef ?La voix de mon bras droit, Marco, me tire de mes pensées. Il se tient à quelques pas, massif, sérieu
Sofia ValenteJe m'appelle Sofia Valente .J’ai vingt-cinq ans, et celà fait déjà huit années que je cours derrière un ballon rond sur les pelouses du monde entier, affrontant stades, adversaires et projecteurs. Pourtant, malgré cette carrière qui pourrait me faire croire que je maîtrise tout, je me sens parfois encore comme cette gamine de dix-sept ans qui rêvait de dévorer le monde à coups de dribbles et de buts spectaculaires.Je suis fille unique , mes parents ont placé en moi leurs espoirs, leurs sacrifices et leur fierté. Mon père, ancien mécanicien, répétait toujours que j’étais son moteur, la force qui faisait vibrer sa vie. Ma mère, infirmière dévouée, a tout donné pour que je ne manque jamais de rien, même quand l’argent ou le temps faisaient défaut. Tout ce que je suis aujourd’hui, je le dois à leur foi inébranlable et à leur exigence silencieuse.Mais derrière mes succès et mes exploits, il y a une autre présence qui a toujours compté plus que tout : Camila. Ma meilleure a