Amour à balles réelles

Amour à balles réelles

last updateTerakhir Diperbarui : 2025-09-23
Oleh:  DéesseBaru saja diperbarui
Bahasa: French
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Elle s’appelle Sofia Valente, prodige et star internationale du football féminin, adulée pour son talent et sa discipline. Lui, c’est Leonardo D’Amaro, héritier impitoyable d’une puissante famille mafieuse napolitaine, un homme dont le nom seul fait trembler les rues et plier ses ennemis. Leur première rencontre, dans un couloir désert lors d’un gala à Milan, aurait pu rester une simple provocation : lui qui l’embrasse de force, elle qui riposte par une gifle cinglante devant son arrogance. Mais ce geste d’insolence scelle leur destin. Humilié et fou de rage, Leonardo décide de la faire enlever. 'C'est une confrontation sans échappatoire. Elle, prisonnière malgré sa gloire et sa lumière médiatique, devient malgré elle le trophée qu’il ne veut plus lâcher. Lui, habitué à ce qu’on se plie à sa volonté, découvre une femme qui ne cède pas, qui lutte, qui le défie et dont la résistance attise un désir encore plus dangereux. Entre affrontements psychologiques, séduction forcée et spirale de violence, leur histoire se transforme en un champ de bataille où les règles tombent une à une. Chaque échange est une guerre de pouvoir, chaque regard un défi, chaque contact une étincelle qui peut embraser ou détruire. Dans un monde où l’amour ressemble à une cage dorée et où la passion frôle la cruauté, Sofia et Leonardo s’affrontent jusqu’au point de non-retour. Leur destin ne sera pas écrit par le hasard, mais par le feu qu’ils allument l’un chez l’autre , un feu prêt à consumer leurs deux univers.

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Bab 1

Chapitre 1 — Le Gala

Sofia Valente

Les flashs m’aveuglent. Les sourires forcés m’épuisent. Les applaudissements claquent comme des vagues artificielles. Une soirée comme tant d’autres. Je suis habituée à ces cérémonies, à ces galas où l’on ne célèbre pas l’effort, mais l’image. Ce soir, je suis en robe de satin noir, talons vertigineux, un masque figé de glamour. Ce soir, je ne suis pas l’athlète, je suis le trophée que l’on expose.

La salle entière brille : diamants, soie, visages maquillés. Le parfum du pouvoir et du champagne se mélange à celui du luxe. Des politiciens rient fort, des magnats de la finance serrent des mains, des actrices minaudent devant les caméras. Tout le gratin de Milan s’offre en spectacle.

Je fais semblant d’écouter, de sourire, mais au fond je n’entends rien. Je sens son regard.

Depuis un moment déjà.

Assis dans un fauteuil de cuir sombre, légèrement en retrait, entouré d’hommes dont l’influence dépasse les frontières. Pas une de ces célébrités de façade, non. Ceux-là, on ne les prend pas en photo. On les craint. Et lui, au centre de ce cercle d’ombres, reste immobile. Il n’a pas besoin de parler. Il me regarde.

Son regard ne se détourne pas. Insolemment fixe. Une lame froide qui me déshabille, qui m’expose, qui me défie. Je ne l’ai jamais vu auparavant. Je connais les visages qui comptent dans ce milieu, et pourtant, lui m’est inconnu. Alors qui est-il pour oser me fixer comme ça, sans détour, sans vergogne ?

Nos yeux se croisent. Une seconde trop longue. Et lentement, très lentement, il soulève son verre vers moi. Un toast silencieux. Un geste d’appropriation.

Je détourne la tête avec mépris. Ignoré.

Quelques minutes plus tard, alors que je converse avec un sponsor, un homme en costume sombre s’approche. Son oreillette trahit son rôle. Son ton est sec, presque mécanique :

— Mon patron souhaite vous voir.

Je hausse un sourcil, incrédule.

— Et qui est votre patron ?

— Leonardo D’Amaro.

Le nom résonne, inconnu et pourtant chargé d’une autorité glaciale. Mon regard glisse jusqu’au fauteuil. Il est toujours là. Toujours à me fixer.

Je souris froidement à l’homme et réponds :

— Dites à Leonardo D’Amaro qu’il peut aller se faire voir.

Et, pour ponctuer mes mots, je lève la main et lui offre mon majeur. Net. Cinglant. Sans détour.

Un silence électrique tombe autour. Le garde me fusille du regard, mais se retient. Je tourne les talons, indifférente, le cœur battant d’un mélange d’adrénaline et de défi.

Quelques minutes plus tard, je me lève et prends la direction des toilettes. Couloir désert. Silence étouffant après le brouhaha. Je respire enfin, mais à peine ai-je franchi le tournant qu’une main ferme se referme sur mon poignet.

Je sursaute : je ne suis pas seule , Il est là ce monsieur , peu importe son nom .

De près, son aura est écrasante. Pas seulement par sa carrure, mais par la froideur de son regard, cette intensité animale.

— Tu as du cran, souffle-t-il, sa voix basse et vibrante. Personne ne me parle comme ça.

— Alors il était temps, je réplique sèchement. Lâchez-moi.

Son visage se penche, si près que son souffle frôle ma peau. Un parfum de tabac blond et de cuir m’assaille. Sa poigne m’immobilise contre le mur.

— Tu crois que ton joli sourire te protège ? 

Je plante mes yeux dans les siens.

— Non. Mais moi, je n’ai pas peur de vous . Fichez le camp d'ici , c'est une toilette pour Femme .

Ses pupilles se dilatent. Une seconde de silence lourd. Puis son corps s’avance, me bloquant sans brutalité mais avec une autorité totale. Ses lèvres s’écrasent sur les miennes. Sans douceur. Sans demande. Un vol, une attaque. Un baiser sauvage, intrusif, arrogant.

Mon cœur explose de rage. Le feu me monte aux joues. Alors ma main part. La gifle claque, cinglante, résonne dans le couloir désert.

Il reste immobile. Sa joue rougie. Ses yeux, brûlants. Puis lentement, très lentement, un sourire déchire son visage. Un sourire terrifiant.

— Mauvais choix, princesse. Très mauvais choix.

Il se penche encore, presque contre mon oreille, sa voix un venin sensuel :

— Je t’aurais prise avec douceur. Maintenant… je vais t’apprendre ce que ça coûte, de me défier.

Un frisson me traverse. Pas de désir. Pas encore. Mais cette peur étrange qui ressemble trop à une adrénaline interdite.

Je tremble, mais je soutiens son regard. Je ne connais pas cet homme. Je ne sais rien de lui. Et pourtant, je devine que je viens d’allumer une guerre dont je ne maîtrise aucune règle.

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