Se connecterElle s’appelle Sofia Valente, prodige et star internationale du football féminin, adulée pour son talent et sa discipline. Lui, c’est Leonardo D’Amaro, héritier impitoyable d’une puissante famille mafieuse napolitaine, un homme dont le nom seul fait trembler les rues et plier ses ennemis. Leur première rencontre, dans un couloir désert lors d’un gala à Milan, aurait pu rester une simple provocation : lui qui l’embrasse de force, elle qui riposte par une gifle cinglante devant son arrogance. Mais ce geste d’insolence scelle leur destin. Humilié et fou de rage, Leonardo décide de la faire enlever. 'C'est une confrontation sans échappatoire. Elle, prisonnière malgré sa gloire et sa lumière médiatique, devient malgré elle le trophée qu’il ne veut plus lâcher. Lui, habitué à ce qu’on se plie à sa volonté, découvre une femme qui ne cède pas, qui lutte, qui le défie et dont la résistance attise un désir encore plus dangereux. Entre affrontements psychologiques, séduction forcée et spirale de violence, leur histoire se transforme en un champ de bataille où les règles tombent une à une. Chaque échange est une guerre de pouvoir, chaque regard un défi, chaque contact une étincelle qui peut embraser ou détruire. Dans un monde où l’amour ressemble à une cage dorée et où la passion frôle la cruauté, Sofia et Leonardo s’affrontent jusqu’au point de non-retour. Leur destin ne sera pas écrit par le hasard, mais par le feu qu’ils allument l’un chez l’autre , un feu prêt à consumer leurs deux univers.
Voir plusSofia Valente
Les flashs m’aveuglent. Les sourires forcés m’épuisent. Les applaudissements claquent comme des vagues artificielles. Une soirée comme tant d’autres. Je suis habituée à ces cérémonies, à ces galas où l’on ne célèbre pas l’effort, mais l’image. Ce soir, je suis en robe de satin noir, talons vertigineux, un masque figé de glamour. Ce soir, je ne suis pas l’athlète, je suis le trophée que l’on expose.
La salle entière brille : diamants, soie, visages maquillés. Le parfum du pouvoir et du champagne se mélange à celui du luxe. Des politiciens rient fort, des magnats de la finance serrent des mains, des actrices minaudent devant les caméras. Tout le gratin de Milan s’offre en spectacle.
Je fais semblant d’écouter, de sourire, mais au fond je n’entends rien. Je sens son regard.
Depuis un moment déjà.
Assis dans un fauteuil de cuir sombre, légèrement en retrait, entouré d’hommes dont l’influence dépasse les frontières. Pas une de ces célébrités de façade, non. Ceux-là, on ne les prend pas en photo. On les craint. Et lui, au centre de ce cercle d’ombres, reste immobile. Il n’a pas besoin de parler. Il me regarde.
Son regard ne se détourne pas. Insolemment fixe. Une lame froide qui me déshabille, qui m’expose, qui me défie. Je ne l’ai jamais vu auparavant. Je connais les visages qui comptent dans ce milieu, et pourtant, lui m’est inconnu. Alors qui est-il pour oser me fixer comme ça, sans détour, sans vergogne ?
Nos yeux se croisent. Une seconde trop longue. Et lentement, très lentement, il soulève son verre vers moi. Un toast silencieux. Un geste d’appropriation.
Je détourne la tête avec mépris. Ignoré.
Quelques minutes plus tard, alors que je converse avec un sponsor, un homme en costume sombre s’approche. Son oreillette trahit son rôle. Son ton est sec, presque mécanique :
— Mon patron souhaite vous voir.
Je hausse un sourcil, incrédule.
— Et qui est votre patron ?
— Leonardo D’Amaro.
Le nom résonne, inconnu et pourtant chargé d’une autorité glaciale. Mon regard glisse jusqu’au fauteuil. Il est toujours là. Toujours à me fixer.
Je souris froidement à l’homme et réponds :
— Dites à Leonardo D’Amaro qu’il peut aller se faire voir.
Et, pour ponctuer mes mots, je lève la main et lui offre mon majeur. Net. Cinglant. Sans détour.
Un silence électrique tombe autour. Le garde me fusille du regard, mais se retient. Je tourne les talons, indifférente, le cœur battant d’un mélange d’adrénaline et de défi.
Quelques minutes plus tard, je me lève et prends la direction des toilettes. Couloir désert. Silence étouffant après le brouhaha. Je respire enfin, mais à peine ai-je franchi le tournant qu’une main ferme se referme sur mon poignet.
Je sursaute : je ne suis pas seule , Il est là ce monsieur , peu importe son nom .
De près, son aura est écrasante. Pas seulement par sa carrure, mais par la froideur de son regard, cette intensité animale.
— Tu as du cran, souffle-t-il, sa voix basse et vibrante. Personne ne me parle comme ça.
— Alors il était temps, je réplique sèchement. Lâchez-moi.
Son visage se penche, si près que son souffle frôle ma peau. Un parfum de tabac blond et de cuir m’assaille. Sa poigne m’immobilise contre le mur.
— Tu crois que ton joli sourire te protège ?
Je plante mes yeux dans les siens.
— Non. Mais moi, je n’ai pas peur de vous . Fichez le camp d'ici , c'est une toilette pour Femme .
Ses pupilles se dilatent. Une seconde de silence lourd. Puis son corps s’avance, me bloquant sans brutalité mais avec une autorité totale. Ses lèvres s’écrasent sur les miennes. Sans douceur. Sans demande. Un vol, une attaque. Un baiser sauvage, intrusif, arrogant.
Mon cœur explose de rage. Le feu me monte aux joues. Alors ma main part. La gifle claque, cinglante, résonne dans le couloir désert.
Il reste immobile. Sa joue rougie. Ses yeux, brûlants. Puis lentement, très lentement, un sourire déchire son visage. Un sourire terrifiant.
— Mauvais choix, princesse. Très mauvais choix.
Il se penche encore, presque contre mon oreille, sa voix un venin sensuel :
— Je t’aurais prise avec douceur. Maintenant… je vais t’apprendre ce que ça coûte, de me défier.
Un frisson me traverse. Pas de désir. Pas encore. Mais cette peur étrange qui ressemble trop à une adrénaline interdite.
Je tremble, mais je soutiens son regard. Je ne connais pas cet homme. Je ne sais rien de lui. Et pourtant, je devine que je viens d’allumer une guerre dont je ne maîtrise aucune règle.
SofiaLa robe est un chef-d'œuvre de perversion. Une création de soie ivoire qui m'épouse comme une seconde peau, moulant chaque courbe avant de s'évaser en une traîne murmurante. Un symbole de pureté ironique pour la prisonnière que je suis. Les bijoux que Leonardo a fait apporter , un collier de diamants froids comme son regard , pèsent à mon cou comme un carcan.La réception bat son plein dans les salons de marbre et d'or. Un étalage obscène de richesse et de pouvoir. Des hommes aux costumes sombres et aux poignées de main lourdes de sous-entendus. Des femmes parées comme des idoles, leurs rires trop aigus, leurs yeux trop vifs. Je les observe, cette faune qui gravite autour de la pourriture, et un mépris viscéral me noue l'estomac.Leonardo est au centre de tout, un roi dans son royaume. À ses côtés, Nadia. Pâle, belle et fragile comme une porcelaine, elle serre contre elle un Vittorio emmailloté dans des laines précieuses. Son sourire est figé, un masque de circonstance qui ne pa
SofiaLa chambre sent le cire et le sang séché. L'odeur de la naissance persiste, entêtante, se mêlant au parfum de la peur. Nadia repose, épuisée, son fils , Vittorio , blotti contre elle comme un petit animal à l'agonie. Elle a gagné une bataille, celle de la survie. Mais la guerre, je le sens dans l'air qui vibre, ne fait que commencer.La porte de ma propre chambre s'ouvre sans prévenir. Je n'ai pas besoin de me retourner. Sa présence déforme l'espace, alourdit l'atmosphère.Leonardo.Il ne dit rien d'abord. Je reste face à la fenêtre, dos à lui, refusant de lui accorder la satisfaction de ma peur. Je compte ses pas sur le parquet. Lents. Mesurés. Il s'arrête juste derrière moi, si près que la chaleur de son corps traverse la soie de ma chemise de nuit.— Tu as entendu, murmure-t-il, sa voix un râle bas qui caresse ma nuque. Mon fils. Mon héritier.Je serre les poings. Sa chair. Sa victoire. Tout, dans cette maison, doit porter son empreinte, être une extension de sa volonté.— Fé
LeonardoLe cri du nouveau-né a traversé les murs de la villa comme une lame. Un son aigu, vulnétaire, qui m'a arraché à mes comptes et à mes plans de vengeance. Vittorio. Le nom s'est imposé à moi avant même que je ne le voie. Victoire. Une victoire amère, arrachée à une femme qui me hait, dans une chambre d'infirmerie qui sent le sang et la peur.Je me tiens sur le seuil, observant le tableau. Nadia, brisée, triomphante, serrant contre elle le fruit de notre union forcée. Elle croit que quelque chose a changé. Je vois la nouvelle fermeté dans son regard, la façon dont ses doigts se crispent sur le linge qui enveloppe l'enfant comme s'il s'agissait d'un trésor qu'on pourrait lui voler.Elle a raison.Je m'approche. L'air est lourd, chargé des senteurs métalliques du sang et de la sueur. La sage-femme s'efface, silencieuse comme un meuble. Mon regard se pose sur le bébé. Petit, rouge, les traits encore déformés par l'effort de la naissance. Un étranger. Un morceau de ma chair, de mon
NadiaLa douleur est une marée noire. Elle monte, engloutit tout, puis se retire, me laissant pantelante sur les draps de soie de ma chambre. Une chambre qui est une cage dorée, mais une cage tout de même. Depuis l'incident avec Sofia, je vis cloîtrée ici, sous surveillance. Je ne suis pas au sous-sol avec Asta et l'autre , ma condition me "protège" de ce châtiment ultime. Mais parfois, je me demande si l'obscurité humide ne serait pas préférable à cette lumière froide qui éclaire mon isolement.La douleur qui me tenaille maintenant est d'une autre nature. Plus profonde, plus primale. Elle ne vient pas de la peur ou de l'humiliation, mais de mon ventre. Un étau de feu qui se resserre, se relâche, et se resserre encore avec une régularité de cauchemar.C'est trop tôt. De plusieurs semaines.Un gémissement s'échappe de mes lèvres. Je serre les poings sur l'édredon, les jointures blanches. Chaque contraction est un rappel. Un rappel de la vie qui s'accroche en moi, malgré tout. Malgré la
SofiaLes invités sont partis. Leurs rires étouffés, leurs regards lourds de sous-entendus se sont évanouis dans la nuit sicilienne. Le silence qui règne maintenant dans la villa est bien plus menaçant que leur bruit. C'est un silence qui attend. Qui guette.Je suis toujours debout près de la cheminée. Les cendres chaudes crépitent, un écho lointain du feu qui couve en moi. Ma nuque, là où ses doigts se sont refermés, brûle comme s'il y avait imprimé une marque au fer rouge. Ses mots résonnent dans mon crâne. "Tu vas me supplier à genoux... pour que je continue."Non. Jamais.La porte du salon s'ouvre sans un bruit. Je n'ai pas besoin de me retourner pour savoir que c'est lui. Je sens son présence comme une pression qui déforme l'air, un orage sur le point d'éclater.Il ne dit rien. Il vient se poster derrière moi, si près que la chaleur de son corps traverse la fine soie de ma robe. Je garde les yeux fixés sur les braises, refusant de lui accorder ma peur, refusant même de bouger.—
SofiaLe silence qui suit mes mots est plus lourd que tous les bruits du monde. Il pèse sur l'assemblée, écrasant le cliquetis des couverts et la respiration des convives. Je tiens le regard d'Aldo, je ne le lâche pas. Je vois la surprise se muer en irritation, puis en une froide évaluation. Je ne suis plus juste un objet. Je suis une menace qui parle.Leonardo, à côté de moi, est un bloc de tension contenue. Je peux sentir la chaleur de sa colère irradier vers moi. Puis, il rit. Un rire bas, feutré, qui ne semble concerner que lui et moi.— Tu vois, Aldo ? Je t'avais prévenu. Un esprit de guerrière.Sa main se pose sur la mienne, posée sur la table. Une prise ferme, possessive, censée être un rappel à l'ordre. Sa peau contre la mienne est une brûlure. Je ne retire pas ma main. Je la laisse là, inerte, un morceau de bois froid. Mon mépris est un mur entre sa chair et la mienne.— Elle a du cran, c'est vrai, grommelle Aldo, détournant finalement le regard. Mais le cran, sans pouvoir, n
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