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Chapitre 2

En entendant ces mots, Léo a dit en secouant la tête : « Mais tu es nul. Finance KP est une entreprise importante sur le plan international. Chacune de ses nouvelles attire beaucoup d’attention. Ça m’étonne que tu n’en saches rien. Je n’avais jamais rencontré d’homme plus inutile que toi. »

« Il est un imbécile, ça ne sert à rien de lui en parler », a dit Éléna en jetant un coup d’œil appuyé sur Jean.

Paul a approuvé d’un air fâché : « Tu ne sais rien à part manger et dormir. Ne dis pas de bêtises, c’est humiliant ! »

Jean était si en colère qu’il voulait rire. Il était curieux de voir leurs réactions quand ils connaitront sa vraie identité.

Heureusement, il avait caché son identité, sinon, il n’aurait pas vu le vrai visage de ces personnes.

À ce moment, les femmes de ménages ont servi des plats soigneusement préparés sur la table à manger.

Après un court moment, Paul a dit : « Monsieur Elsen, venez manger avec nous. »

« D’accord », a dit Léo en se levant. Lina a pris son bras comme s’ils étaient très proches. Les quatre personnes se sont assises autour de la table à manger.

Jean a regardé l’heure et a dit d’un ton léger : « Il est à peine dix heures, ce n’est pas un peu tôt pour prendre le déjeuner ? »

« Tu ne connais rien, monsieur Elsen est un invité important, nous devons certainement lui montrer notre respect envers lui », a grondé Paul.

Éléna a approuvé d’un air moqueur : « On n’a pas de place pour toi sur cette table à manger, si tu veux manger quelque chose, manges-en dans la cuisine. »

Sans se soucier des sentiments de Jean, Lina s’est assise à côté de Léo. Ils étaient si proches qu’on aurait dit qu’ils étaient sur le point de s’embrasser.

Jean voulait afficher un sourire froid. Il était évident qu’ils faisaient ça seulement pour l’agacer. S’il ne supportait pas d’humiliation, il proposerait de divorcer de Lina et serait obligé de quitter cette famille sans prendre de sou.

Au début, il pouvait divorcer sans prendre de sou, pourtant, il avait changé d’avis.

Cependant, il voulait les tester un peu avant que l’histoire n’arrive à sa fin. Il a donc lentement dit : « J’ai compris ce que vous vouliez me dire, on fera comme ça. Tu ne rends les cinq cents millions d’euros que j’ai donné à ta famille, puis je divorcerai de toi. Qu’en penses-tu ? »

« Tu plaisantes ! » Éléna s’est immédiatement mise en colère en entendant ses mots : « ça fait trois ans que tu vis dans la famille Legrand. Ça exige beaucoup de dépenses. Puis, après que tu auras divorcé de ma fille, elle sera une femme divorcée. N’es-tu pas obligé de la récompenser ? Nous sommes gentils de ne pas avoir demandé de récompenses de toi. Comment oses-tu nous demander de te donner de l’argent ? »

Paul a dit avec un sourire froid au visage : « La famille Legrand est déjà très gentil avec toi, ne sois pas ingrat ! »

« Jean, il faut que les gens aient une bonne estime de soi-même. Léo et moi feront un bon couple. Veux-tu qu’on fasse ce que font tous les couples devant toi pour que tu renonces ? » a dit Lina sans se sentir coupable.

Jean était déçu d’eux.

Il ne fallait jamais observer directement le soleil de ses yeux, ni la conscience des hommes.

Étant déçu, il avait complètement changé d’avis.

Il ne cherchait plus à divorcer d’elle, il voulait bâtir son empire des affaires dans le pays X. C’était quelque chose de facile pour lui. Il voulait faire ça parce qu’il voulait voir les réactions des membres de la famille Legrand et de monsieur Elsen.

« Prenez votre temps, je m’en vais, je voudrais me reposer », a dit Jean avant de monter à l’étage.

Lina a dit : « Léo, ne t’en fais pas, continuons à manger. »

Puis, elle lui a servi un morceau de viande.

En rentrant dans sa chambre, Jean a affiché un sourire froid et a passé un coup de fil.

Après un instant, une femme a répondu.

« Boss, vous vous rappelez enfin de nous. »

Cette femme s’appelait Melissa Duran. Elle avait été son agente de renseignement. Elle était une hackeuse géniale, l’une des meilleurs snipers du monde, et elle était actuellement l’une des responsables du siège de Finance KP à l’étranger.

« Melissa, Finance KP a commencé à faire des affaires à la ville J ? » a directement demandé Jean.

« Oui, ce sont eux qui ont pris cette décision. Vous nous avez dit que nous n’étions responsables que de la sécurité et non de la gestion de l’entreprise. »

« Bon, donne-moi une localisation et le nom du responsable, je voudrais parler avec lui tout de suite. Dis-lui de m’attendre. »

« J’ai compris boss. Des messages vous seront envoyés, le responsable sera tenue au courant. »

Jean a raccroché l’appel. Après avoir réfléchi pendant quelques minutes, il est sorti de sa chambre.

En passant devant le salon, Lina lui a demandé : « Où vas-tu ? »

« J’ai des affaires à gérer », a répondu Jean d’un ton léger.

Lina a affiché un sourire moqueur et a dit : « Tu as des affaires à gérer ? C’est drôle ! Il vaut mieux que tu fasses tes valises et que tu dégages. »

Jean a affiché un sourire sans se défendre. Un jour, il leur ferait payer pour ce qu’ils lui avaient fait. Du coup, s’ils voulaient se moquer un peu de lui, il les laisserait faire.

Sans rien dire de plus, il a quitté la villa à grands pas.

Le siège de Finance KP se trouvait à la ville X dans la province Q.

Dans le bureau du PDG au dernier étage, Luna Bleu était agitée.

Elle venait d’apprendre que le vrai patron de Finance KP voulait parler avec elle ce jour-là.

C’est à ce moment-là qu’elle a appris que le vrai patron de Finance KP, qui était plus riche que le trésor d’un pays, était à la ville J. Elle avait un doctorat de finances et était une femme forte et expérimentée.

Pourtant, elle était agitée avant de rencontrer un personnel aussi important pour l’économie mondiale.

Après avoir appris cette nouvelle, elle dans un premier temps contacté l’accueil et a vérifié plusieurs fois son habit. Après avoir tout confirmé, elle attendait nerveusement.

En même temps, Jean est monté dans l’ascenseur après s’être renseigné auprès de l’accueil et est arrivé devant le bureau de Luna.

La secrétaire assise devant le bureau s’est levée et lui a posé des questions sur son identité. En apprenant son nom, elle l’a immédiatement guidé jusqu’au bureau.

En voyant l’homme à la porte du bureau, Luna s’est précipitamment levée, mais elle avait l’air confus.

Le jeune homme devant elle semblait avoir la vingtaine. Ses traits faciaux étaient structurés, il était plutôt beau.

Mais ce n’était pas possible qu’il soit le vrai patron de Finance KP, c’était impossible qu’un homme aussi jeune ait autant de richesse.

« Vous êtes… » a demandé Luna d’un air prudent.

« Je m’appelle Jean », a dit Jean en s’asseyant sur le canapé.

Sa réponse a choqué Luna.

« Mais ce n’est pas possible ! » s’est-elle dit dans son cœur.

Ayant réprimé sa surprise, elle lui a servi du thé et a dit respectueusement en se penchant : « Bonjour, monsieur le patron. »

Jean a regardé Luna de la tête aux pieds. C’était une femme belle qui avait la trentaine. Elle était mature et professionnelle et était séduisante dans son habit professionnel.

Le regard de Jean posé sur elle faisait son cœur battre la chamade, elle n’osait pas bouger.

Un instant après, il a détourné son regard et a dit : « J’ai entendu dire que tu allais investir dans le Groupe T ? »

Luna a rapidement réfléchi et a répondu : « Oui, monsieur le patron. »

« Bon, j’ai trois conditions. Je veux que Finance KP prenne le contrôle du Groupe T dans une semaine, peux-tu le faire ? »

Luna avait l’air soucieuse en entendant ses mots. En investissant autant d’argent, Finance KP pourrait devenir le plus gros actionnaire du Groupe T, mais elle n’était pas sûre qu’elle pourrait satisfaire la demande de Jean en une semaine.

Pourtant, elle a réfléchi pendant seulement un instant avant de répondre : « D’accord monsieur le patron, nous y arriverons en une semaine. »

C’était la première fois que le patron la rencontrait, elle perdrait sa confiance si elle le décevait.

Jean a hoché la tête d’un air satisfait et a dit : « Bon, pour le moment, c’est tout ce que je te demande de faire. Après, j’aurai d’autres tâches pour toi. Fais bien ton travail, ce n’est pas la peine de m’accompagner à la porte, et puis, ne parle pas aux autres de ma vraie identité. »

Cela dit, il s’est levé. Luna restait impassible. Elle n’osait pas l’accompagner dehors.

Dès que Jean a ouvert la porte, un homme l’a heurté. Ce dernier a jeté un coup d’œil à Jean et a dit : « Es-tu aveugle ? Ne prêtes-tu jamais attention sur ton chemin ? »

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