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Chapitre 2 — La chaleur de minuit 2

Penulis: Déesse
last update Terakhir Diperbarui: 2025-07-29 17:51:38

Clara

Le tapis râpe doucement ma peau nue. Il garde la chaleur de nos corps, la trace invisible de ce que nous venons de faire. L’odeur de Julien est partout. Dans l’air, sur mes cuisses, entre mes seins. Il est dans moi, autour de moi, sur moi.

Julien est étendu à côté, torse nu, les muscles encore tendus, sa main sur mon ventre. C’est un poids agréable. Une affirmation silencieuse. Il m’a prise. Il m’a remplie. Il m’a marquée.

Et pourtant, ce n’est pas suffisant.

Je ferme les yeux, cherche à reprendre mon souffle. Mais à chaque inspiration, c’est sa sueur que je goûte, c’est sa voix que j’entends, ses grognements rauques au creux de mon oreille, ses doigts qui me labourent. Mon corps réclame encore. C’est animal. Instinctif. Incontrôlable.

Je me redresse doucement, le regard fiévreux. Ma poitrine se soulève, lourde, luisante. Mes cuisses sont trempées. J’ai l’impression d’être fondue, liquéfiée par ce qu’il a fait de moi.

Il me regarde. Et ce regard-là… Mon dieu.

Pas de tendresse. Pas de romantisme. Juste cette flamme brute, primitive. Un homme qui veut encore. Qui me veut encore. Jusqu’à ce que je ne sois plus capable de prononcer mon propre prénom.

Je m’installe à califourchon sur lui.

Lentement.

Délibérément.

Ses mains montent vers mes hanches. Je les attrape, les repousse, les plaque au sol.

— Non.

Ma voix est grave, basse. Un ordre.

Il sourit. À peine. Son regard devient plus noir. Il adore ça.

Je m’abaisse, frôle son visage de ma poitrine, sans le laisser m’atteindre. Ses narines s’ouvrent, son souffle s’accélère. Je sens son sexe durcir entre mes cuisses, s’éveiller sous moi, chaud et gonflé.

Je le prends dans ma main. Lentement. Je le serre. Je le caresse, je le torture.

Ses yeux se ferment une seconde. Il gémit.

— Regarde-moi.

Il obéit. Je veux le voir brûler.

Je guide son sexe à l’entrée de mon intimité. Je suis trempée. Ouverte. Prête à l’avaler tout entier.

Mais je le torture. Je joue. Je m’enfonce par à-coups. Millimètre après millimètre. Je serre. Je retiens. Je le tiens.

Ses hanches se contractent.

— Ne bouge pas.

Il grogne. Il me maudit. Il m’adore.

Quand je le prends enfin, entièrement, profondément, je me cambre, bouche ouverte, sans honte.

Il est là. Dedans. Entièrement.

Et moi, je suis à lui. Entièrement aussi.

Je commence à bouger. D’abord lentement, ondulant mes hanches dans un rythme paresseux. Mes seins rebondissent, ma peau clapote contre la sienne. Je le chevauche comme une vague roule sur la roche : sans relâche.

Je vais plus vite. Plus fort.

Je l’écrase. Je le baise.

Je suis maîtresse. Je suis bête. Je suis furie.

Il veut reprendre le dessus. Ses poignets s’agitent. Il tente de se redresser.

Je le cloue au sol.

— Tu veux jouir ?

— Oui.

— Tu veux que je t’achève ?

— Oui… Clara…

— Alors tu attends. Tu m’appartiens maintenant.

Je me penche. Ma bouche trouve son oreille. Je le lèche. Je le mordille. Puis je le mords franchement.

Il gémit. Je sens sa verge vibrer en moi.

— Laisse-toi aller. Crache-moi tout. Dedans. Maintenant.

Il explose.

Il se tend de tout son long, ses abdominaux se contractent, ses bras tremblent sous mes mains. Il jouit avec violence, dans un râle sourd, la tête rejetée en arrière. J’accueille sa décharge comme un feu sacré. Et c’est là que je viens à mon tour.

Je me casse en deux sur lui, mon sexe convulsant autour du sien, ma bouche ouverte sur un cri muet.

Une onde me traverse tout le corps.

Violente. Pure. Définitive.

Je tombe sur lui. Tremblante. Vidée. Vivante.

Il me serre. Fort. Et sans un mot, il me retourne, m’embrasse à pleine bouche, profondément, goulûment.

Puis il descend.

Sa bouche parcourt ma peau, lentement, comme s’il redessinait chaque parcelle de mon corps. Il s’attarde sur mes seins, les lèche, les suce, les malaxe avec la tendresse d’un homme repu… mais pas rassasié.

Et puis, sans prévenir, il descend entre mes cuisses.

Sa langue me fouille. Me lèche. Me boit.

Je sursaute.

Je ris presque.

— Julien, je peux plus…

— Si. Tu peux. Et tu vas tenir .

Il m’ouvre avec ses mains, écarte mes lèvres, m’aspire tout entière comme s’il voulait me boire. Sa langue vibre, plonge, me caresse de toutes parts. Il me brise. Il me reconstruit.

Je perds la tête. Je me débats. Il me tient. Il continue.

Et je jouis , encore fort et salement .

Je crie son nom.

Je gémis comme une bête.

Je me cambre jusqu’à ne plus sentir le sol.

Quand il remonte enfin vers moi, ses lèvres brillent de moi.

Il me regarde. Et murmure :

— Je t’avais dit que la nuit ne faisait que commencer. Et je n’ai même pas encore commencé à te punir.

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