Beranda / Romance / Captive des ténèbres / Chapitre 1 : la captive

Share

Captive des ténèbres
Captive des ténèbres
Penulis: Les chroniques de Nikê

Chapitre 1 : la captive

last update Terakhir Diperbarui: 2025-04-30 20:19:58

(Eliza)

La pluie battait violemment contre les vitres teintées de la voiture, masquant le silence oppressant qui régnait à l’intérieur de l’habitacle. Mes poignets me faisaient mal, serrés trop fermement par les menottes de cuir qui les retenaient l’un à l’autre. L’odeur du cuir mêlée à celle du métal froid imprégnait mes narines, ajoutant une couche supplémentaire au malaise qui grandissait dans ma poitrine.

Je tentai de respirer calmement, mais mon cœur battait si fort que j’avais l’impression qu’il allait exploser. Les souvenirs de la soirée précédente se bousculaient dans mon esprit, un mélange de peur, de confusion et de colère. J’étais sortie seule, après une dispute idiote avec ma sœur, décidée à oublier mes problèmes dans un verre d’alcool bon marché. Mais à peine avais-je franchi la porte du club que tout avait basculé.

— Lève-toi.

La voix grave et tranchante m’avait immobilisée sur place. J’avais levé les yeux et je l’avais vu. Damian Volk. La terreur m’avait foudroyée quand son regard glacé s’était posé sur moi. Son nom circulait dans toutes les conversations clandestines de la ville : chef impitoyable de la mafia, homme de pouvoir et de sang. Personne ne défiait Damian. Personne ne survivait à une nuit sous son regard.

Il m’avait saisie par le bras, son emprise comme un étau de fer. J’avais crié, lutté, mais il avait glissé une main dans mes cheveux et m’avait soufflé à l’oreille :

— Tu es à moi maintenant.

Je frissonnai en me souvenant de son ton. Froid. Implacable. Déterminé.

Maintenant, j’étais ici, dans cette voiture sombre, mes poignets liés, ma liberté envolée. Le véhicule s’arrêta brusquement. La porte s’ouvrit, laissant entrer un courant d’air glacial. Deux hommes en costumes noirs m’attrapèrent par les bras et me tirèrent hors de la voiture. Mes talons claquèrent contre le sol en marbre d’un long couloir faiblement éclairé. L’endroit sentait le luxe et la corruption.

— Avance.

J’étais trop sonnée pour résister. Les hommes me traînèrent à travers une grande porte en bois massif. La pièce était spacieuse, décorée de velours noir et de dorures. Des bougies diffusaient une lumière tamisée, rendant l’atmosphère suffocante. Je me sentais comme un animal piégé dans une cage dorée.

— Laissez-nous.

Les deux hommes obéirent immédiatement, refermant la porte derrière eux. Le claquement du bois résonna dans mon crâne comme un coup de feu. Je sentis une présence derrière moi, et avant que je n’aie le temps de me retourner, une main puissante s’empara de ma taille.

— J’espérais que tu ne sois pas une proie facile.

Mon souffle se bloqua lorsque Damian m’attira brusquement contre lui. Je sentis la chaleur de son torse contre mon dos, la fermeté de ses muscles à travers sa chemise en soie. Il approcha son visage de mon cou, sa respiration chaude caressant ma peau.

— Pourquoi moi ? soufflai-je, le souffle court.

Il rit doucement, un son grave et menaçant. Sa main remonta lentement le long de mon ventre, glissant sur le tissu léger de ma robe.

— Parce que tu m’appartiens.

— Je ne suis pas à vendre.

Je me débattis, mais il raffermit sa prise sur ma taille et colla son corps contre le mien. Mon cœur battait à un rythme effréné.

— Ce n’est pas une question d’argent, Eliza. Il souffla mon prénom comme une caresse venimeuse. C’est une question de pouvoir.

Je tremblais. Il glissa une main le long de ma cuisse nue, soulevant légèrement ma robe. Mon souffle se bloqua dans ma gorge lorsque ses lèvres effleurèrent ma nuque.

— Lâche-moi.

— Dis-le encore.

— Lâche-moi !

Il me fit brusquement pivoter pour me faire face. Ses yeux sombres brûlaient d’une intensité perverse. Il passa un doigt le long de ma mâchoire, traçant un chemin jusqu’à ma lèvre inférieure.

— Je pourrais… murmura-t-il, son pouce frôlant ma bouche. Mais tu ne le veux pas vraiment, n’est-ce pas ?

— Tu es malade.

— Peut-être.

Il approcha son visage du mien, ses lèvres effleurant presque les miennes. Je sentais son souffle contre ma bouche, la tension électrique entre nous, le mélange de peur et d’attirance qui me submergeait.

— Tu ne peux pas m’échapper, Eliza.

Je lui crachai au visage, la colère éclatant en moi comme une décharge. Il se figea. Lentement, il essuya la salive d’un revers de main, un sourire sombre déformant son visage parfait.

— Bien.

Il me souleva brusquement dans ses bras et me plaqua contre le mur. Mes jambes s’enroulèrent instinctivement autour de sa taille. Il pressa son corps contre le mien, me maintenant fermement alors que je tentais de me débattre.

— Tu veux jouer à ce jeu, Eliza ? murmura-t-il contre ma gorge. Alors prépare-toi à perdre.

Je sentais sa force brute, sa domination complète, mais ce qui me terrifiait le plus, c’était l’envie grandissante qui s’éveillait en moi. Mon corps répondait à ses caresses malgré moi, trahi par une attirance primitive que je ne pouvais nier.

— Je vais te briser, Eliza. Il sourit, une lueur sombre dans le regard. Mais avant ça… tu vas me supplier.

Ses lèvres s’écrasèrent contre les miennes avec une brutalité possessive. Je le mordis, mais il ne fit que grogner de plaisir en approfondissant le baiser. Ses mains s’enfoncèrent dans mes cheveux, me maintenant contre lui.

Il m’appartenait. Non… j’étais à lui.

Quand il se recula enfin, son regard brûlant m’enveloppa tout entière.

— Bienvenue en enfer, Eliza.

Il me lâcha brusquement, me laissant glisser le long du mur. Mes jambes tremblaient, mes lèvres gonflées par son baiser brutal. Il recula, me regardant avec une satisfaction prédatrice.

— Repose-toi. Il me désigna le grand lit au centre de la pièce. Tu vas en avoir besoin.

Je le regardai s’éloigner, mon cœur battant à tout rompre. Une part de moi hurlait de me lever, de fuir. Une autre, plus sombre, voulait rester.

Quand la porte se referma derrière lui, je sus que je venais de franchir une limite. Je n'étais plus libre. Je ne savais même pas si je voulais encore l'être.

Lanjutkan membaca buku ini secara gratis
Pindai kode untuk mengunduh Aplikasi

Bab terbaru

  • Captive des ténèbres    Chapitre 13

    (Eliza) Après notre retour de cette réunion, je refuse de me soumettre à Damian comme il le réclame. La pièce semble se refermer sur moi, les murs oppressants répercutent le moindre souffle, le moindre battement de mon cœur qui s’emballe. Damian avance, lentement, avec cette assurance féroce qui me glace jusqu’aux os. Ses yeux noirs me transpercent, sans pitié, comme s’il cherchait à lire chaque secret que je tente de cacher.— Tu crois vraiment que tu peux décider ? Sa voix est basse, implacable, chaque mot un coup de massue. Que tu peux choisir ton camp, ta vie, ta destinée, Eliza ?Je sens la colère bouillonner en moi, un feu sauvage qui refuse de s’éteindre. Je redresse la tête, mes muscles se tendent comme pour un combat imminent.— Je ne suis pas un pion, Damian. Je ne suis à personne. Je ne me vendrai pas.Un sourire amer, cruel, se dessine sur ses lèvres.— Tu es tout ce qui compte. Ton père l’a bien compris, c’est pourquoi il a fait ce pacte. Cette alliance. Ce lien qu’on n

  • Captive des ténèbres    Chapitre 12

    (Eliza)Damian entre dans la pièce sans frapper, son regard perçant m’enveloppe d’une froideur qui me fait frissonner.— Tu as beaucoup réfléchi, dis-moi.Je reste silencieuse, le défiant du regard. Il avance lentement, chaque pas marqué par une assurance implacable.— Tu comprends enfin que ce jeu ne concerne pas seulement toi, Eliza. Ton père n’était pas qu’un homme d’affaires respectable. Il a scellé une alliance avec moi pour protéger notre empire. Mais cette alliance est fragile. Nos ennemis n’attendent qu’une faiblesse pour frapper.Il s’arrête à quelques centimètres de moi, sa voix devient un murmure tranchant.— Toi, tu es la clé. Pas seulement parce que tu es sa fille, mais parce que ton pouvoir peut basculer la balance. C’est pour ça que je ne peux pas te laisser partir. Pas encore.Je serre les poings, sentant la colère monter.— Tu me veux pour ce pouvoir. Mais ce n’est pas toi qui me contrôleras.Il rit doucement, un son qui résonne comme une menace.— Contrôler ? Non, je

  • Captive des ténèbres    Chapitre 11

    (Damian)Elle est là, assise sur le sol, dos au mur, le souffle court. Son regard fixe le vide, mais je sais qu’elle entend chaque bruit, chaque battement de cœur. Même les miens.Je la laisse dans ce silence un instant. Parce qu’elle doit comprendre que tout a changé.— Tu veux savoir la vérité ? je dis enfin. Très bien. Tu la veux. Tu l’auras.Elle ne lève pas les yeux. Mais je sens ses muscles se tendre, prête à encaisser.— Ton père, Eliza, n’était pas un homme d’affaires comme tu l’as toujours cru. Ce n’était qu’un masque. Une vitrine propre pour cacher les trafics, les alliances, les pactes de sang.Elle serre les dents. Un tressaillement passe dans sa mâchoire.— Il a fait alliance avec l’organisation bien avant ta naissance. Il possédait quelque chose que personne d’autre ne pouvait offrir. Pas de l’argent. Pas des armes. Du sang ancien. De la magie.Ses yeux se lèvent, foudroyants. Mais je poursuis.— Ton père vient d’une lignée de sorciers noirs. Des hommes et des femmes cap

  • Captive des ténèbres    Chapitre 10

    (Eliza)Le plan n’est pas parfait. Il est même bancal. Mais c’est tout ce que j’ai.Depuis deux jours, je compte les pas de Kael. J’écoute les horaires, les silences, les portes qui grincent. Il ne parle jamais, ou alors par bribes, toujours sec, toujours vague. Il m’observe plus qu’il ne me surveille. Comme s’il attendait que je tente quelque chose.Alors ce soir, je tente.Il pleut dehors. Des gouttes serrées, continues, martèlent le toit. Le bruit couvre mes mouvements. J’ai volé une épingle dans la trousse laissée sur la commode. Une seule. J’ai aussi repéré une vieille porte de service à l’arrière du couloir, celle qui donne sur une serre à moitié effondrée.Je ne porte pas de chaussures. Moins de bruit. Moins d’hésitation.Quand Kael sort fumer, comme il le fait tous les soirs à vingt-deux heures pile, je me glisse dans le couloir, mon cœur tambourinant à m’en crever la poitrine. Chaque pas est une explosion silencieuse. Mes doigts tremblent un peu quand j’atteins la serrure.Je

  • Captive des ténèbres    Chapitre 9

    (Eliza)Le silence.Il y en avait tant ici. Pas celui, apaisant, des fins de journée dans un parc. Non. Un silence dense, opaque, qui me collait à la peau. Comme si la maison elle-même retenait son souffle.Je m’étais réfugiée dans la bibliothèque du rez-de-chaussée. Une pièce immense, habillée de boiseries sombres, dont les étagères croulaient sous des livres que personne ne semblait lire. Je m’étais assise dans un fauteuil en cuir, les genoux repliés contre moi, une couverture fine sur les jambes. Dehors, le vent remuait les arbres, grinçait contre les vitres. Dedans, il n’y avait que mes pensées.Et elles étaient un champ de bataille.Je repensais à Damian, à son regard, à cette façon qu’il avait de parler de moi comme d’un enjeu, comme si j’étais à lui, déjà, par principe. Mais derrière sa violence maîtrisée, il y avait autre chose. Une peur. Une urgence. Une guerre qu’il voyait venir — et dont je ne percevais que l’ombre."Ce que je fais, je le fais pour te protéger."Il me l’ava

  • Captive des ténèbres    Chapitre 8 : Kael

    (Eliza)Je n'avais jamais vu un endroit aussi beau… ni aussi cruel.La maison où Damian me gardait prisonnière était à flanc de montagne, cachée derrière des kilomètres de forêt, invisible depuis la route principale. Une bâtisse moderne, tout en lignes brutes, béton, verre fumé, acier noir. Les murs semblaient avaler la lumière. Une sorte de forteresse silencieuse posée là comme un trône. Le genre d’endroit qu’on ne quitte pas sans autorisation. Ou sans cercueil.Les caméras ne clignotaient pas. Elles scrutaient.Les fenêtres ne s’ouvraient pas. Elles observaient.Et les portes... ne grinçaient jamais. Elles se refermaient avec le bruit sourd d’une cage qui se verrouille.J’avais tenté d’en faire le tour, au début. D’apprendre les angles morts, les horaires des rondes. Mais tout était trop parfait. Trop réfléchi. Damian avait tout anticipé.Et ce soir-là, il m'avait convoquée dans le salon principal. L’endroit que je détestais le plus. Immense, froid, trop bien décoré. Chaque objet se

Bab Lainnya
Jelajahi dan baca novel bagus secara gratis
Akses gratis ke berbagai novel bagus di aplikasi GoodNovel. Unduh buku yang kamu suka dan baca di mana saja & kapan saja.
Baca buku gratis di Aplikasi
Pindai kode untuk membaca di Aplikasi
DMCA.com Protection Status