Beranda / Mafia / Dans Les Bras De Mon Bourreau / Chapitre 5– bon début

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Chapitre 5– bon début

Penulis: dainamimboui
last update Terakhir Diperbarui: 2025-06-02 05:09:59

Lisa détourna les yeux vers la rue. Elle sentait son cœur cogner plus vite. Il n’était pas comme les autres. Il avait ce quelque chose de calme mais déterminé. Un homme dangereux, sûrement. Mais peut-être pas pour elle.

— Vous n’avez pas peur de vous asseoir avec une inconnue qui pourrait être armée ? lança-t-elle.

Il sourit.

— Si vous l’étiez, vous auriez déjà tiré.

Le silence retomba. Pas gênant. Plutôt… enveloppant.

— Je peux vous offrir quelque chose ? reprit Marco.

— Un thé noir.

Il fit signe au serveur. Quand la commande arriva, Lisa entoura sa tasse de ses deux mains comme pour s’y raccrocher.

— Vous avez ce regard, dit-il soudain. Celui des gens qui portent une tempête en eux.

— Et vous, vous avez ce regard des gens qui croient pouvoir l’éteindre, répliqua-t-elle doucement.

Il hocha la tête, un peu admiratif.

— J’aime bien parler avec vous, Lisa.

Elle sursauta. Il savait son prénom.

— Ne soyez pas surprise. Reyes m’a parlé de vous… en bien. Vous avez du cran. Vous êtes douée. Trop douée pour faire ce que vous faites actuellement.

Il faisait référence à sa couverture. À ce rôle de “Dolce”, la fille facile que Sesar avait ajoutée à sa collection de trophées. Marco la regardait sans jugement. Il savait. Et il comprenait.

— Faites attention, dit-il en se levant. Dans ce genre de jeu, on finit toujours par se brûler.

— Peut-être que je cherche à brûler quelque chose, répondit-elle sans réfléchir.

Il la fixa longuement, puis hocha doucement la tête.

— Alors ne perdez pas de vue pourquoi vous avez allumé l’incendie.

Et sur ces mots, il s’éloigna. Elle le suivit des yeux, son cœur battant plus vite que jamais. Elle ne savait pas encore si Marco serait un allié ou une menace. Mais une chose était sûre : il venait de fissurer un peu plus l’armure qu’elle avait mis des années à construire.

Et dans ce monde de trahisons, de mensonges et de vengeance… c’était peut-être le plus grand des dangers.

pitre : L’alerte

La nuit s’était installée sur la ville comme un voile d’encre, étouffant les bruits du jour, laissant derrière elle une ambiance trouble, presque oppressante. Lisa s’était préparée avec soin. Elle portait une nuisette noire, simple mais terriblement élégante, qui mettait en valeur ses courbes sans tomber dans la provocation. Elle savait que ce soir encore, il viendrait. Et elle devait être prête. Prête à le séduire. Prête à jouer son rôle.

Un peu après vingt-deux heures, la sonnette retentit.

Elle alla ouvrir, le cœur lourd sous son calme apparent.

Sesar McGir se tenait devant elle, vêtu d’un long manteau sombre, le regard intense, les traits légèrement tirés. Il entra sans un mot, sans lui accorder un sourire. Il avait cette façon de posséder l’espace, de faire peser sa présence, comme s’il était le centre de l’univers. Lisa referma la porte derrière lui, lentement, puis se retourna.

— Tu es tendu, dit-elle doucement, presque comme une caresse.

Il ne répondit pas tout de suite. Il retira son manteau, le jeta sur le dossier d’un fauteuil, puis s’approcha d’elle. D’un geste lent, il fit glisser ses doigts le long de son bras nu.

— J’ai eu une journée de merde, Dolce, murmura-t-il. J’avais besoin de me vider la tête. Et le corps.

Elle déglutit, mais ne laissa rien paraître.

— Tu es chez toi, répondit-elle.

Il l’attira contre lui. Son souffle était chaud, imprégné d’alcool et de colère rentrée. Ses lèvres trouvèrent les siennes avec une brutalité presque possessive. Lisa ferma les yeux, se laissa faire. Elle le laissa glisser ses mains sur son corps, l’embrasser dans le cou, lui murmurer des choses qu’elle ne voulait pas entendre.

Son cœur battait vite, pas de désir, non. D’angoisse. De haine contenue. Elle revivait cette nuit-là, il y a six ans. La chambre de son père. Le sang. La peur. La douleur. Et maintenant elle était là, à nouveau, prisonnière du monstre.

Mais elle devait le faire. Elle devait continuer. Pour Bobby. Pour la justice. Pour elle-même.

Sesar la souleva sans effort, la porta jusqu’à la chambre. Il la déposa sur le lit, la dévora du regard, puis se pencha sur elle. Leurs corps s’emmêlèrent dans une étreinte électrique. Elle ne bougea pas, à peine. Elle l’embrassa comme il le voulait. Elle gémit comme il aimait. Et au fond d’elle, elle pleurait en silence.

Mais soudain, la sonnerie de son téléphone retentit. Brève, agressive.

Il grogna, se redressa à moitié, attrapa l’appareil posé sur la table de chevet. Lisa se redressa elle aussi, en enroulant le drap autour d’elle.

— Quoi ? aboya-t-il.

Elle observa attentivement. Il s’était figé. Son regard s’était assombri d’un coup. Il écoutait. Quelques secondes plus tard, il lâcha :

— Merde.

Il se leva, nu, furieux, passa une main dans ses cheveux en bataille.

— Qu’est-ce qu’il se passe ? demanda Lisa d’une voix douce, feignant l’inquiétude.

— La cargaison. Une partie du convoi a été interceptée à la frontière. Ils ont saisi deux camions. On pense que quelqu’un a parlé.

Il marchait dans la chambre, furieux, nerveux. Lisa, toujours dans le lit, gardait un air inquiet mais intérieurement, son cerveau tournait à mille à l’heure. La cargaison… Cela devait être celle dont Capitaine Reyes parlait dans le dernier rapport. Elle ne savait pas que l’opération allait déjà frapper aussi fort. Il fallait qu’elle garde la face.

— Tu crois que c’est un flic infiltré ? demanda-t-elle doucement.

Il la regarda un instant, les yeux perçants.

— Peut-être. Ou un petit con qui veut jouer au héros. En tout cas, je vais devoir resserrer les rangs. Être prudent.

Il alluma une cigarette, torse nu, tendu comme une corde. Lisa descendit du lit, s’approcha, posa une main sur son épaule.

— Tu devrais te reposer un peu. La fatigue peut te faire faire des erreurs.

Il la regarda longuement, puis souffla :

— T’es la seule qui me calme, Dolce. La seule.

Elle se força à sourire, alors que cette phrase la rendait malade.

— Alors laisse-moi te calmer, souffla-t-elle en l’embrassant à nouveau.

Il se laissa faire, mais elle sentait qu’il n’était plus tout à fait là. Son esprit était déjà ailleurs, à préparer des contre-mesures, à chercher des taupes, à planifier sa vengeance.

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