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Chapitre 64
Last Updated:
2025-12-17 20:58:15
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Désirer le compagnon de ma mère Chapitre 67
DIANE Je n’avais pas vu Dominique depuis des jours.Maman avait dit qu’il était parti pour une réunion dans une autre meute et qu’il allait bientôt revenir.J’ai fait semblant de m’en moquer quand elle me l’a dit, mais la vérité pesait lourdement dans ma poitrine. Dominique avait cette façon d’occuper l’espace même quand il n’était pas là. Quand il s’absentait, tout semblait plus silencieux que cela ne devrait l’être. Je me suis tenue occupée, j’ai aidé Maman à la maison, je me suis un peu entraînée et j’ai essayé de ne pas trop penser à lui. Ça n’a pas marché.Alors, quand la rumeur s’est répandue qu’il y aurait un rassemblement général de la meute ce soir-là, j’ai su qu’il était de retour. Les rassemblements de la meute n’étaient jamais convoqués sans lui. Cette seule pensée a suffi à me nouer l’estomac, un mélange de curiosité et de retenue. Je me suis dit que j’y allais parce que tout le monde y allait, pas parce que je voulais le voir.La salle était déjà bondée quand je
Désirer le compagnon de ma mère Chapitre 66
DIANE Un léger coup à la porte me tira de mes pensées. J’étais assise au bord de mon lit, fixant l’écran de mon téléphone sans vraiment le voir.« Mademoiselle Diane ? » C’était l’une des omégas d’en bas — Lila, je crois.Sa voix était douce à travers la porte. « Monsieur Carlson est là. Il vous attend dans le hall d’entrée. »Je expirai lentement et posai le téléphone face contre le matelas. « Dites-lui que je descends tout de suite. »« Oui, mademoiselle. »Ses pas s’éloignèrent dans le couloir.Je me levai, lissai mon pull et me regardai dans le miroir.Rien d’exceptionnel — juste un jean et un haut gris doux — mais mes cheveux étaient détachés comme il les aimait.Je ne l’avais pas prévu.Ou peut-être que si.Quand j’arrivai en bas des escaliers, Carlson faisait déjà les cent pas dans l’entrée, les mains enfoncées dans les poches de sa veste. Il s’arrêta en me voyant, et l’expression sur son visage était à moitié soulagée, à moitié frustrée.« Salut », dit-il d’une voix basse.«
Désirer le compagnon de ma mère Chapitre 65
DIANELe samedi arriva et j'étais en train de plier du linge dans ma chambre quand Dominique apparut soudain dans l'encadrement de la porte, appuyé contre le chambranle avec ce sourire en coin qui me faisait toujours un nœud à l'estomac.Il était habillé décontracté : jean sombre, t-shirt noir tendu sur son torse, mais ses yeux étaient intenses, comme s'il avait déjà pris une décision.« Habille-toi », dit-il d'une voix basse et autoritaire. « On sort pour la journée. »Je m'arrêtai, une paire de chaussettes encore dans les mains. « Sortir ? Où ? »Il s'approcha, ses doigts relevant mon menton. « J'ai des choses à récupérer pour ta mère et moi, et elle a dit que je devais t'emmener avec moi. »Mon pouls s'emballa instantanément.« Et pourquoi aucun des guerriers ne peut t'accompagner ? Pourquoi faut-il que ce soit moi ? » lui demandai-je.« Personne ne viendra. » Il effleura mon lèvre inférieure avec son pouce. « La meute est occupée. »Je voulais protester, mais je savais que c'était
Désirer le compagnon de ma mère Chapitre 64
DIANE Je fixais mon reflet dans le miroir, en lissant la soie rouge de la robe que Carlson avait choisie pour notre « grande soirée ».Il m'avait envoyé des messages toute la semaine à ce sujet — comment il voulait me gâter, m'emmener dans ce restaurant italien chic en centre-ville, puis revenir à son penthouse pour le dessert.Il m'avait même surprise hier avec un sac cadeau : de la lingerie en dentelle noire, du genre avec un soutien-gorge plongeant, des porte-jarretelles et un string qui ne méritait à peine le nom de tissu.« Porte ça pour moi ce soir », avait-il dit avec ce sourire charmant, en embrassant ma joue comme s'il me possédait.Je l'avais portée.Sous la robe, la dentelle épousait ma peau, les jarretelles accrochées à des bas transparents.Ça semblait cher, sexy d'une manière raffinée.Mais en ajustant les bretelles, mes pensées n'étaient pas tournées vers Carlson.Pour une raison cruelle, elles étaient sur Dominique.Toujours sur Dominique.La façon dont il me regarder
Désirer le compagnon de ma mère Chapitre 63
DIANE La fourchette de maman s’est arrêtée à mi-chemin de sa bouche, et j’ai senti ses yeux se fixer sur mon cou avant même qu’elle ne dise un mot. Les égratignures et les légères ecchymoses laissées par les dents de Dominique étaient en grande partie dissimulées sous du maquillage, mais sous la lumière vive de la cuisine, elles avaient dû transparaître. Ma peau a picoté de chaleur.« Diane », a-t-elle dit d’une voix calme mais tranchante, « qu’est-ce que ces marques sur ton cou ? »J’ai gardé les yeux rivés sur mon assiette, forçant un petit rire. « Quelles marques ? »« Ne fais pas l’idiote avec moi. On dirait des égratignures. Ou des morsures. » Elle a posé sa fourchette. « Elles viennent de quelqu’un ? »Mon cœur s’est mis à cogner fort. Carlson était assis juste à côté de moi, mangeant comme si de rien n’était, mais je sentais qu’il s’était raidi. Je ne pouvais pas lui dire la vérité. Pas sur Dominique. Jamais.« C’est de Carlson », ai-je répondu rapidement, en essayant de rendr
Désirer le compagnon de ma mère Chapitre 62
DIANE Mon téléphone vibra sur mon bureau juste au moment où je terminais de taper un e-mail.Le message était court et direct :Mon bureau. Tout de suite. –DMon cœur cogna violemment contre mes côtes.Je jetai un coup d’œil autour de l’open-space. Personne ne regardait dans ma direction.Je lissai ma jupe, attrapai un dossier au hasard pour me donner une contenance, et marchai vers le bureau d’angle comme si j’avais une raison légitime d’y aller.Tout le monde savait que Dominique était le patron, mon beau-père, et que je travaillais comme son assistante. Ils savaient aussi qu’il m’appelait parfois pour des « affaires familiales ». Personne ne posait de questions.Je frappai une fois et poussai la porte.Il se tenait debout derrière son bureau, les manches retroussées, la cravate desserrée. Les stores étaient déjà à moitié fermés, laissant entrer de minces bandes de lumière de l’après-midi.Il ne parla pas. Il verrouilla simplement la porte derrière moi et désigna le bureau du doigt
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