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Chapitre 7

ผู้เขียน: FatimaZakaria
last update ปรับปรุงล่าสุด: 2025-07-04 17:22:18

La jeune fille ne sait pas quoi faire. Isma essaie de la forcer à parler. Elle panique encore plus. Mais lorsqu'elle tente enfin de dire un mot, le jeune Nacim intervient et la sauve en plaçant un argument à sa place. Il demande ensuite à Isma de lui rendre son téléphone. Cette dernière est furieuse, mais elle finit par le lui rendre et va s’asseoir à sa place habituelle, juste à côté du jeune homme.

Cette jeune fille porte Nacim dans son cœur depuis l'enfance et est prête à tout pour le faire sien. Comme on dit, l’amour rend parfois égoïste et méchant. Elle est prête à tuer pour lui.

Nora se sent émue. Elle écarte les lèvres dans un sourire et baisse la tête. Elle apprécie aussi beaucoup le jeune homme, chose qu’elle n’a plus ressentie depuis des années. Elle s’approche de son Oustaz, qui se trouve être le père de ce jeune homme, celui-là même qui fait inconsciemment apparaître un joli sourire sur les petites lèvres de la demoiselle. Elle ouvre son Coran à la page 19. Son Oustaz et elle se mettent sous la protection d’Allah, puis le vieil homme commence à lire les versets que la jeune fille répète à la fin de chacun.

Sa voix est fine et douce, ses yeux baissés dans le livre, son doigt glissant sur chaque verset. Elle a une manière et une voix uniques pour lire. Pour elle, le Coran est une passion qu’elle vit à chaque occasion. Elle lit avec le cœur et emporte avec elle tous ceux qui l’écoutent. Tous les regards sont fixés sur elle. Son professeur, lui-même, ne cesse de sourire. Il admire sa lecture. Le livre est posé entre ses jambes croisées, et elle fait défiler les pages avec sa main droite. Elle se sent vivante, très émotive, à cause des versets qu’elle lit.

Le jeune homme, à cet instant précis, est son plus grand admirateur. Il la regarde sans se lasser. Son cœur bat dans sa poitrine. Il écoute attentivement chaque mot qu’elle prononce. Le temps semble s’arrêter. Il entre dans un monde où il ne voit que Nora, n'entend que sa belle voix et ne regarde que ses yeux envoûtants. Il n’a jamais vu une fille aussi belle de toute sa vie. C’est comme si Allah avait pris tout son temps pour façonner cette jolie fille.

« C’est une vraie Houris », pense le jeune homme.

Les houris, selon le Coran, sont de très belles femmes du paradis, si belles qu’une seule de leurs jambes peut illuminer le monde. Elles sont la récompense des hommes pieux et bienheureux au dernier jour. Il égalise alors la beauté de Nora à celle de ces femmes.

Le jeune homme est impuissant face à cette beauté. Il veut arrêter de la regarder, mais il ne peut pas. Il observe les pommettes de la jeune fille se contracter à chaque couplet, ses cils étincelants, ses lèvres qui bougent. Il caresse sa tête et sourit. Nora lève les yeux et dévoile un regard brillant. Le jeune homme détourne le sien. Aboubakr sourit, et la fille lui rend un sourire poli.

— Cette fois, pas d’excuse, je t’emmène avec moi pour les prochaines compétitions, annonce son professeur.

— Mais, Oustaz…

Elle tente de trouver un prétexte, même si son Oustaz lui rappelle qu’elle est douée et qu’elle devrait participer au concours. Elle refuse pour plusieurs raisons liées à ses conditions de vie. Ils lisent les duaas (invocations) et prient l’Asr (prière de 16 h) à la fin des cours. Tout le monde se lève pour rentrer chez soi. Nora range son Coran dans son sac, sort du Marcage, se penche pour mettre ses chaussures. Le jeune homme s’approche d’elle et la salue. Elle lève la tête et croise son regard.

— Vous ? Euh… Je veux dire wa Aleykum Salam, répond-elle.

— Comment allez-vous ? demande-t-il.

— Alhamdoulillah, dit-elle, puis elle ajoute : Et vous ?

— Alhamdoulillah, répond-il.

Elle remercie le jeune homme de l’avoir sauvée plus tôt. Il sourit et lui demande pourquoi elle le filmait tout à l’heure. La jeune fille reste figée. Elle se lève et ouvre grand les yeux. Mademoiselle ne sait pas quoi dire. Elle se retourne et court pour partir.

— Attendez ! dit le jeune homme.

Elle sourit et court de toutes ses forces pour s’éloigner. Mais elle s’arrête lorsqu’Isma se dresse devant elle. Celle-ci croise les bras et la regarde de la tête aux pieds. Nora se demande pourquoi. Elle pense qu’Isma est en colère à cause du concours mentionné par l’Oustaz. Cette fille l’a toujours détestée, et maintenant qu’elle croit que Nora court après son Nacim, elle veut lui rendre la vie impossible. Elle s’approche, la dévisage et dit :

— Écoute, je veux que tu restes loin de Nacim.

— Comment ? Demande Nora, puis ajoute : Je veux dire, pourquoi ?

— Fais juste ce que je t’ai demandé et arrête de chercher le pourquoi. Je ne vais pas te le redire.

Nora, croyant qu’Isma était fâchée pour une autre raison, reste perplexe. Elle ne veut pas se disputer, alors elle décide de rentrer. Elle prend un taxi. Quelques minutes plus tard, elle est sur leur falaise. Elle monte, ouvre la porte, entre dans la cour et trouve la grande Fatima sur la terrasse.

— As Salam Aleykum, salue-t-elle.

— Où étais-tu ? demande la grande Fatima.

— J’étais au Marcage, répond-elle.

— Toi ? Au Marcage ? insiste sa tante.

— Oui, j’étais au Marcage, ma tante, répète-t-elle.

La vieille dame lui demande l’heure. Il est tard, c’est vrai, mais elle étudiait. La vieille la gronde encore et lui demande d’aller lui faire une tasse de café. Maussade, elle entre, pose son Coran à sa place habituelle, puis se dirige vers la cuisine. Perdue dans ses pensées, elle se demande pourquoi sa tante est si dure avec elle. Où est sa mère ? Elle lui manque. Elle donnerait tout pour revoir sa maman une seule fois.

Elle met la casserole sur le feu et y verse de l’eau, mais une voix l’interrompt :

— Je veux que tu restes loin de cet humain maudit.

Elle lève la tête et s’éloigne du feu. Le jeune djinn apparaît, vêtu de rouge, les yeux brillants, les cheveux attachés. Encore plus beau. Il s’approche en la fixant. Le cœur de la jeune fille bat à tout rompre. Elle a encore plus peur en voyant ses vêtements rouges. Nora lui demande ce qu’il veut encore. Il répète la même chose. Elle ne lui répond pas, continue son thé. Cela énerve le djinn Lyés, jaloux de Nacim. Il ordonne :

— Éloigne-toi de cet homme. Je n’aime pas la façon dont il te regarde.

— Et comment il me regarde-t-il ? Demande-t-elle.

— Fais ce que je dis !

— Je n’obéis qu’à Allah Tout-Puissant. Toi, le djinn, tu ne peux rien m’ordonner.

— Je te préviens, ton Dieu ne sera pas là pour te protéger de ce que je vais faire !

— Qu’est-ce que tu vas faire ? Me posséder ? Ce n’est pas nouveau…

— NORA ! hurle-t-il.

— Quoi ? dit-elle hardiment.

La grande Fatima entre soudainement dans la cuisine. Elle entend la fin de la conversation et lui demande à qui elle parle. Nora a peur.

— Personne, répond-elle.

— Tu mens, dit Fatima.

— Vraiment, je ne parlais à personne.

— Tu as fini de faire mon café ?

— Pas encore.

— Que faisais-tu depuis tout ce temps ?

— Je…

Elle n’a pas le temps de finir que la gifle atterrit sur sa joue. Elle se la touche, ça fait mal. Des larmes coulent de ses yeux. Le djinn profite de sa douleur pour la posséder. Elle tombe au sol, criant, se cogne la tête, agite bras et jambes. La grande Fatima s’approche, et Nora l’étrangle violemment.

— À L’AIDE ! hurle Fatima.

Son mari accourt, retire sa femme des griffes de la jeune Nora, ouvre une armoire, prend de l’ail, l’écrase et en approche un morceau de son nez. Nora gémit, supplie qu’on ne l’approche pas avec ça. Le vieil homme insiste, elle se débat. Finalement, elle se calme, mais reste inconsciente.

— Nora… Nora… l’appelle-t-il, mais elle ne répond pas. Seules des larmes coulent de ses yeux.

Il la soulève, l’amène dans sa chambre et la couche. Les jours passent. Elle reste allongée, immobile. Tout le monde s’inquiète.

Le vieil homme pense alors à Nacim, le fils de son Oustaz. Il demande à Khadija d’aller le chercher. Elle se dépêche. Après un trajet en taxi, elle trouve Nacim en train de faire ses ablutions. Essoufflée, elle l’informe. Il termine rapidement et la suit. Arrivés sur la falaise, ils entrent. Mohammed le salue :

— As Salam Aleykum.

— Wa Aleykum Salam, répond Mohammed. Par ici, s’il vous plaît.

Il l’amène dans la chambre. Nacim trouve Nora allongée. Il s’assied près d’elle.

— Que s’est-il passé ?

Le vieil homme raconte. Nacim voit le djinn logé sur son flanc. Il ferme les yeux, lit des invocations. Nora se débat. On la retient au sol : Mohammed, Khadija, le gardien et Nacim. Le djinn souffre des versets.

« Glorifie le nom de ton Seigneur, le Très-Haut,

Qui a créé et arrangé harmonieusement,

Qui a décrété et guidé,

Et qui a fait pousser le pâturage,

Puis en a fait du foin noir… »

Le djinn supplie d’arrêter.

— Alors tu veux que j’arrête ? demande Nacim.

— Arrête ! Pourquoi tu m’ennuies ? Arrête !

— Tu as des choses à me dire d’abord.

— Que veux-tu savoir ?! QU’EST-CE QUE TU VEUX ?

— Quel est ton prénom ?

Elle sourit, refuse de répondre, mais finit par dire que Nora est sa femme.

— Comment ça ? demande Nacim, choqué.

— Elle m’a été donnée. Elle m’appartient.

— Qui te l’a donnée ?

— Ce n’est pas à moi de répondre, annonce le djinn.

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