Share

His wife against my will (sa femme malgré moi )
His wife against my will (sa femme malgré moi )
Author: Sarah dacine

Chapitre 1 - Le prix du silence

Author: Sarah dacine
last update Last Updated: 2025-09-30 20:25:48

Manhattan, New York – 20h42 – Le salon des Everdeen

La lumière du grand lustre en cristal baignait la pièce d'une clarté chaude et dorée. Chaque éclat semblait réfléchir la décadence d'un monde révolu : les murs tapissés de soie ivoire, les moulures dorées travaillées avec une finesse royale, les fauteuils en velours bleu nuit usés par le temps... Tout respirait un luxe ancien, figé, presque étouffant. Mais ce soir-là, l'opulence ne parvenait pas à masquer la lourdeur du silence, plus pesant encore que le marbre qui recouvrait le sol.

Alayna Everdeen, vingt et un ans, était assise bien droite au bord d'un fauteuil trop grand pour sa silhouette délicate. Ses yeux restaient fixés sur ses genoux, comme si elle cherchait à s'y réfugier. Entre ses doigts fins, elle serrait un foulard en soie blanche, qu'elle tordait sans même s'en rendre compte. Ses longs cheveux chatain, souples comme une cascade, glissaient sur ses épaules et encadraient un visage d'une beauté rare, une beauté presque irréelle. Ses yeux noisette mélanger avec du miel et un léger vert , piqués de reflets dorés, semblaient toujours empreints de retenue, comme si elle observait le monde derrière un voile de timidité.

Elle dégageait une impression fragile, hors du temps. Une beauté trop pure, trop candide... pour le fardeau qu'on s'apprêtait à lui imposer.

En face d'elle, son père arpentait la pièce à grands pas. Grand, le dos légèrement voûté par les années, il paraissait vieilli avant l'âge, écrasé par les dettes, par la honte, par les promesses qu'il n'avait pas tenues. Ses mains se crispaient derrière son dos, ses traits tiraillés par l'inquiétude.

— Tu ne comprends pas, Alayna. Tu ne comprends pas la gravité de la situation, dit-il d'une voix sèche, presque suppliante.

La jeune femme releva les yeux lentement. Ses prunelles dorées croisèrent celles de son père, et une lueur d'incompréhension les traversa.

— Tu m'as appelée ici pour... pour m'annoncer que je vais me marier, murmura-t-elle, la voix étranglée. Avec un inconnu.

Elle se redressa, ses doigts se crispant sur le foulard.

— Tu te rends compte de ce que tu dis, papa ? Tu te rends compte à quel point c'est insensé ?

Le silence retomba aussitôt, seulement troublé par le tic-tac d'une vieille horloge. Le destin d'Alayna venait de basculer.

Une journée avant

Delcourt Tower, New York. 42e étage. Bureau du patriarche.

Une tempête grondait derrière le regard d'Adrien Delcourt.

Assis dans le vaste fauteuil en cuir noir de son père, les coudes plantés sur le bureau massif en acajou, il semblait retenir une rage prête à éclater. Derrière lui, la skyline de Manhattan s'étendait à perte de vue, un océan de verre et d'acier illuminé par la nuit. Les gratte-ciels, arrogants, brillaient comme autant de géants indifférents. Mais dans ce bureau feutré, c'était une autre guerre qui se jouait.

Adrien, costume Tom Ford noir parfaitement taillé, chemise blanche entrouverte révélant une clavicule hâlée par le soleil de l'été, fixait son père de ses yeux bleu acier, froids, tranchants.

— Un mariage arrangé ? Avec une fille que je ne connais même pas ? Sa voix claqua, dure, brisant le silence.

Richard Delcourt leva à peine les yeux de ses dossiers. Son calme contrastait avec la tension de son fils.

— Tu la connaîtras après l'avoir épousée.

Adrien eut un rire bref, sans joie.

— Tu plaisantes ? On est en 2025, père. Je dirige l'empire Delcourt, j'ai bâti nos chiffres, doublé notre croissance, sauvé trois de tes deals internationaux... Et toi, tu me traites encore comme un pion dans tes vieux accords de gentlemen.

Richard se redressa, ferma son dossier d'un geste lent et fit le tour du bureau. À soixante ans, il restait imposant. Son costume trois pièces tombait impeccablement sur ses épaules larges, et son regard d'aigle avait le pouvoir de réduire au silence n'importe qui... sauf Adrien.

— Tu me dois ta place, dit-il froidement. Ne l'oublie jamais.

— Et toi, tu oublies que je ne suis plus un gamin, répliqua Adrien, les mâchoires serrées.

Un silence s'abattit, lourd comme une enclume. Puis Richard tira une enveloppe de la poche intérieure de son veston. Il en sortit une photo, qu'il posa lentement sur le bureau.

Adrien la saisit du regard.

Une jeune femme, assise sur un banc public. Vêtue d'un tailleur crème, un carnet posé sur ses genoux, les cheveux relevés en un chignon négligé. Son visage, délicat, respirait une beauté intemporelle, presque irréelle. Rien de calculé. Une élégance instinctive. Une pureté rare dans ce monde de requins.

Adrien resta immobile, frappé par l'image. Un éclat qu'il n'avouerait jamais avait traversé son regard.

— Qui est-ce ? demanda-t-il d'une voix plus basse.

— Alayna Everdeen, répondit Richard. La fille de mon ancien associé. L'homme qui m'a sauvé la vie et la carrière autrefois. Il a tout perdu. Et il m'a demandé une seule chose : protéger sa fille.

Adrien haussa un sourcil, sarcastique.

— Protéger ? Tu veux dire l'acheter.

— Je veux dire l'honorer, rétorqua Richard sans ciller. Tu vas l'épouser. Tu vas porter son nom au nôtre. Et tu vas faire ce qu'on attend de toi. Point final.

Sa main se posa lourdement sur l'épaule de son fils, comme une sentence.

Adrien serra les dents, ses poings blanchissant sur l'accoudoir du fauteuil.

— Et Jade ?

Le regard de Richard devint tranchant.

— Jade n'est pas ta femme. Elle ne le sera jamais.

Un éclat glacé passa dans les yeux d'Adrien. Entre son père et son destin, il venait de perdre une bataille. Mais pas encore la guerre.

Retour chez les Everdeen

— Tu m'as appelée pour me dire que tu vas me marier. Avec... un inconnu. Tu te rends compte à quel point c'est insensé ?

Sa voix vibrait, un mélange de colère et d'incrédulité. Mais avant que son père n'ait le temps de répondre, une autre voix s'éleva. Grave. Contrôlée. Puissante.

— Pas un inconnu.

La porte venait de s'ouvrir.

Adrien Delcourt 31 ans , venait d'entrer dans la pièce, suivi de son père, Richard Delcourt, l'un des magnats les plus influents de New York. Et soudain, l'air sembla s'arrêter, comme suspendu.

Il était là. Immobile. Imposant dans un costume noir à revers de soie, parfaitement ajusté. Six pieds deux, une mâchoire ciselée, des cheveux noirs impeccablement coiffés, et ce regard... un bleu acier, froid, qui traversait l'âme comme une lame. Tout, chez lui, respirait le prédateur mondain, habitué à dominer sans jamais plier.

Mais quand ses yeux se posèrent sur elle, quelque chose changea.

Il ne s'attendait pas à ça. Il avait imaginé une fille quelconque, timide, docile. Mais Alayna Everdeen était... divine.

Son teint clair irradiait sous la lumière dorée, ses lèvres pleines semblaient appelées à être découvertes, et sa silhouette fine, élégante, avait cette grâce innée qui ne s'invente pas. Elle paraissait fragile, presque irréelle, comme sortie d'un rêve... ou d'un autre siècle.

Leurs regards se croisèrent. Et l'air devint électrique.

— Mademoiselle Everdeen, dit-il enfin d'une voix basse, parfaitement maîtrisée.

— Monsieur Delcourt, répondit-elle en se levant. Sa voix tremblait à peine, mais son port de tête restait digne.

Le silence fut rompu par Richard Delcourt, qui s'était avancé, inflexible.

— Adrien, tu sais pourquoi nous sommes là. Il est temps de respecter notre accord.

Alayna recula instinctivement d'un pas, son souffle plus court.

— Quel accord ? demanda-t-elle, ses yeux noisette brillant d'angoisse.

Son père, pâle, baissa un instant la tête avant d'avouer d'une voix brisée :

— Quand j'ai eu des ennuis financiers... Richard m'a sauvé. Il a couvert mes dettes, protégé notre nom. Mais en échange... je lui ai promis une chose. Une alliance. Une union. Toi.

Alayna sentit son cœur se briser dans sa poitrine. Ses doigts se crispèrent sur le foulard qu'elle tenait encore.

— Je ne suis pas une marchandise, souffla-t-elle d'une voix étranglée.

— Tu es ma fille, répliqua-t-il sèchement, incapable de soutenir son regard. Et tu dois réparer mes fautes.

Adrien, jusque-là resté silencieux, s'avança légèrement. Son ombre recouvrit presque la sienne. Il se pencha, assez près pour que seul elle l'entende.

— Personne ne te force, Alayna, dit-il dans un murmure rauque. C'est un contrat. Une façade. Un mariage pour nos familles. Si tu veux dire non... je ne t'arrêterai pas.

Elle leva les yeux vers lui. Il la testait. Il la provoquait. Comme s'il voulait sonder son courage.

Alayna inspira profondément, planta ses prunelles dorées dans les siennes, et hocha lentement la tête.

— Très bien. J'accepte. Mais à une condition.

Adrien arqua un sourcil, intrigué.

— Laquelle ?

— Je veux reprendre mes études. À Columbia.

Un bref éclat passa dans son regard glacé. Elle avait plus de feu qu'il ne l'aurait cru.

— Fait, répondit-il sans hésiter.

Elle tendit alors la main. Son geste était simple, mais empreint d'une dignité désarmante. Adrien la fixa une seconde, comme surpris de son audace, puis serra sa main dans la sienne.

Un pacte venait d'être scellé. Et avec lui, commençait une guerre silencieuse.

Cette nuit-là

Dans sa chambre plongée dans l'ombre, Alayna fixait le plafond sans vraiment le voir. Ses pensées s'entrechoquaient, lourdes et douloureuses.

Ce mariage... ce n'était pas le sien. C'était celui de la dette de son père.

Une dette née d'une erreur, d'une ruine. Une dernière chance pour éviter l'humiliation et la prison, offerte par un vieil ami d'affaires : Richard Delcourt. Mais ce salut avait un prix cruel. Sa fille.

Adrien.

Alayna n'avait pas pleuré. Elle s'était tue. Parce qu'ici, les larmes ne servaient à rien. Parce que dans ce monde-là, les dettes valaient plus que les rêves.

Elle, elle voulait autre chose.

Étudier. Écrire. Donner une voix à ses idées.

Depuis l'enfance, elle noircissait des carnets de phrases, d'observations, de récits. Elle rêvait de devenir journaliste, de signer un jour son nom dans les pages d'un grand magazine new-yorkais.

Être reconnue pour ses mots, et non réduite à un nom vendu pour solder des dettes.

Mais au lieu de ça, on l'enchaînait à un homme qu'elle ne connaissait pas.

Encore moins à Adrien Delcourt, ce milliardaire charismatique dont le regard avait déjà troublé son âme.

Un frisson la parcourut. Pas de peur seulement. Mais d'un pressentiment qu'elle n'osait s'avouer.

Le même soir – Parking privé de la Delcourt Tower, 21h17

Les pneus de la Bugatti noire crissèrent sur l'asphalte alors qu'elle jaillissait du sous-sol de la tour, escortée par deux Range Rover noires où prenaient place quatre gardes du corps en costume sombre. Les phares déchirèrent la nuit new-yorkaise.

Au volant, Adrien Delcourt serrait les dents. Ses mains fermes crispées sur le cuir du volant, son regard d'acier rivé droit devant lui... mais il ne voyait même plus la route.

Il pensait à elle.

À cette fille.

À Alayna Everdeen.

Cette inconnue qu'il allait devoir épouser.

Ses lèvres s'étirèrent en un rictus amer.

— Putain de contrat... murmura-t-il entre ses dents. T'es pas prête pour moi, poupée.

Il accéléra, laissant derrière lui le grondement de la Bugatti résonner dans la nuit.

Ce qu'il ignorait, c'est qu'elle aussi n'était pas prête.

Pas prête à se soumettre.

Pas prête à devenir une ombre dans sa vie.

Et surtout... pas prête à se laisser briser.

Continue to read this book for free
Scan code to download App
Comments (1)
goodnovel comment avatar
Farida Djabali
Magnifique ......
VIEW ALL COMMENTS

Latest chapter

  • His wife against my will (sa femme malgré moi )   Chapitre 23 - Rien que tous les deux

    Lundi – 11h – Villa Delcourt, BahamasLe silence avait quelque chose de déroutant.Après le départ de la voiture, la villa paraissait soudain immense, vide... et pleine de promesses.Les voiles de lin flottaient doucement dans la brise tropicale, tandis que la mer scintillait à l'horizon, d'un bleu presque irréel.Alayna marchait pieds nus sur les dalles en pierre chaude, sa robe bleu marine effleurant ses jambes bronzées. Elle se sentait étrange. Exposée. Vulnérable.Mais aussi plus légère — comme si le poids des regards, des attentes, des mensonges s'était envolé avec les valises de ses beaux-parents.Adrien, adossé à la rambarde de la terrasse, les mains dans les poches, la regardait sans un mot.— Tu veux qu'on aille marcher un peu ? proposa-t-il, la voix plus douce qu'à l'accoutumée.Alayna hocha la tête.Elle n'avait jamais été douée pour les grands discours... mais marcher, respirer, partager un silence avec lui, ça, elle pouvait le faire.Ils descendirent ensemble vers la plag

  • His wife against my will (sa femme malgré moi )   Chapitre 22 – Le Réveil des Corps

    La villa baignait dans une lumière dorée.Le soleil du matin filtrait à travers les immenses rideaux de lin blanc, dessinant des reflets chauds sur les draps de soie.Adrien ouvrit lentement les yeux, troublé par la clarté.Un souffle chaud, léger, contre sa peau lui fit tourner la tête. En baissant les yeux, il s'immobilisa.Alayna.Elle dormait profondément, blottie contre lui. Ses bras entouraient sa taille, sa joue reposait sur son torse nu. Son souffle régulier caressait sa peau, si doux qu'il en frémissait.Elle semblait si paisible. Si innocente.Un ange endormi dans ses bras.Adrien sentit son cœur s'emballer.Il glissa lentement ses doigts dans la chevelure châtaine d'Alayna, en fit glisser quelques mèches entre ses doigts, effleurant ensuite la courbe délicate de sa joue, ses cils, puis ses lèvres entrouvertes.Son regard s'assombrit.Il la désirait. Terriblement.Cette proximité, cette chaleur, cette beauté fragile... tout en elle éveillait en lui un feu qu'il peinait à maî

  • His wife against my will (sa femme malgré moi )   Chapitre 21— héritier et promesse

    Terrasse de la villa, BahamasLe soleil du matin brillait doucement sur l'océan turquoise, caressant la surface d'une lueur d'or et d'azur.Alayna était seule. Adrien avait rejoint ses amis pour leur dire au revoir. Assise à une table de marbre près de la piscine, une coupe de jus de fruits à la main, elle profitait du calme ambiant.Sa robe blanche, légère comme un souffle, laissait deviner la douceur de sa peau sous les rayons du soleil. Ses cheveux encore humides séchaient en ondulations naturelles autour de son visage, et sa peau tiède, parsemée de lumière, semblait presque irréelle.Elle paraissait sereine.Mais cette paix fragile se brisa soudain sous le claquement sec de talons sur le carrelage de la terrasse.— Quel tableau parfait, murmura une voix derrière elle.Alayna se retourna lentement.Jade s'avançait, silhouette sculpturale drapée d'une robe fendue couleur émeraude, épousant la moindre de ses courbes. Ses lèvres, d'un rouge flamboyant, contrastaient avec la froideur c

  • His wife against my will (sa femme malgré moi )   Chapitre 20 — Le jeu devient réalité

    Le matin, dans la villa de Nassau Le soleil baignait la villa d'une lumière dorée, mais l'air dans le hall d'entrée était glacial. Les talons d'Éléonore Delcourt claquaient sur le marbre blanc, résonnant comme des coups de marteau. Dans un tailleur Chanel immaculé, ses cheveux tirés en un chignon parfait, elle avait l'allure d'une impératrice venue rendre son verdict. Dans une main, un téléphone. Dans l'autre, un journal imprimé. Elle n'avait prévenu personne. Et quand son regard s'arrêta sur la une, son expression devint de marbre. Première page : Adrien, dans le carré VIP du Mirage, torse contre Alayna, lèvres proches. Plus bas : une photo floue, mais explicite : Jade, retenue par Tristan, prête à gifler Alayna. Un scandale en pleine lumière. Le hall se figea. Lola, Tristan, Noah, Dimitri... et Adrien, le regard creusé par une nuit blanche. Mais ni Jade... ni Alayna. — Un... séjour entre copains ? lança Éléonore d'un ton acide, balayant la villa d'un regard assassin. On rit

  • His wife against my will (sa femme malgré moi )   Chapitre 19 — Le silence après la tempête

    — L'explosion:Le carré VIP du Mirage brillait de mille feux. Les bouteilles de champagne s'alignaient comme des trophées, les bulles éclataient dans des flûtes étincelantes, et les flashs de téléphones crépitaient entre rires feutrés et murmures indiscrets.Mais lorsque Adrien et Alayna réapparurent, main dans la main, le silence tomba d'un seul coup.Un silence tranchant.Tous les regards convergèrent vers eux.Sur un sofa de velours, Jade les aperçut... et son sang ne fit qu'un tour. Elle se leva d'un bond, ses talons claquant violemment contre le sol de marbre.— Tu te fous de moi, Adrien ?! hurla-t-elle. Tu fais quoi là, hein ?! Avec elle ? Devant tout le monde ?!Alayna baissa aussitôt les yeux, confuse, ses joues brûlantes sous le poids des regards. Mais Adrien, lui, resta impassible, son visage fermé.— Ce que je fais ne te regarde plus, Jade.— Oh, vraiment ?! cracha-t-elle en avançant vers eux, les poings serrés.Ses yeux lançaient des éclairs, son corps tout entier vibré p

  • His wife against my will (sa femme malgré moi )   Chapitre 18 — Le feu et la glace

    Alayna était restée silencieuse durant tout le trajet.Ses mains délicates reposaient sur ses genoux, crispées contre le satin noir de sa robe, comme si elles cherchaient un point d'ancrage. Assise entre Dimitri et Lola, elle s'efforçait d'ignorer les éclats de rire qui provenaient de l'avant.Adrien, majestueux dans son costume parfaitement ajusté, était installé aux côtés de Jade. Une proximité qui lui brûlait la poitrine à chaque regard furtif. Jade riait fort, penchée vers lui, effleurant son bras comme pour marquer son territoire. Alayna baissa les yeux, incapable de soutenir plus longtemps cette vision. Pourtant, au fond d'elle, une petite voix murmurait qu'il n'était pas vraiment à elle, qu'il ne l'avait jamais été.La voiture de luxe glissa sur la route illuminée, avant de s'arrêter devant l'entrée privée du Mirage, l'un des clubs les plus prisés et sélects des Bahamas. À l'extérieur, une file d'attente interminable serpentait le long de la façade étincelante, mais pour la dél

More Chapters
Explore and read good novels for free
Free access to a vast number of good novels on GoodNovel app. Download the books you like and read anywhere & anytime.
Read books for free on the app
SCAN CODE TO READ ON APP
DMCA.com Protection Status