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ILLUSIONS BRISÉE
ILLUSIONS BRISÉE
Penulis: Seth

Le réveil de Victor et Camille – Un silence pesant

Penulis: Seth
last update Terakhir Diperbarui: 2025-04-03 16:57:51

Le jour commençait à peine à poindre derrière les rideaux tirés. Une lumière douce filtrait à travers le tissu, projetant des ombres diffuses sur les murs de la chambre. Victor ouvrit les yeux lentement, bercé par le silence matinal. Il tourna la tête sur l’oreiller et la vit, allongée à ses côtés, paisible dans son sommeil.

Il prit quelques secondes pour l’observer. Son visage semblait détendu, préservé des tracas du quotidien, et il retrouva dans ses traits une douceur qu’il avait l’impression d’avoir perdue de vue. Il se rappela du jour de leur mariage, de cette image lumineuse de Camille, rayonnante dans sa robe blanche, de l’amour éclatant qu’ils partageaient à l’époque. Il se revit lui prendre la main avec la certitude naïve que rien ne pourrait les éloigner.

Aujourd’hui, pourtant, quelque chose était différent. Une distance s’était installée entre eux, insidieuse et silencieuse, et il peinait à en trouver l’origine. Était-ce le temps ? L’usure des jours qui passent sans que l’on s’en aperçoive ?

Victor, pris par un élan, tenta de briser cette barrière invisible. Avec délicatesse, il effleura le bras de Camille du bout des doigts, traçant un frisson sur sa peau nue. Il hésita un instant, puis se pencha pour déposer un baiser sur son épaule, un geste simple, presque timide, mais chargé de tout ce qu’il n’osait pas dire.

Camille grogna faiblement et, sans même ouvrir les yeux, se retourna d’un mouvement sec, lui présentant son dos.

Victor resta figé, la main en suspens, avant de la retirer lentement.

Un geste tendre rejeté – une habitude qui s’installe

Il inspira profondément, détournant le regard vers le plafond. Ce n’était pas la première fois. Depuis plusieurs mois, il avait remarqué cette réaction mécanique de Camille. Chaque matin, il tentait un geste, une caresse, une parole douce, et chaque matin, elle répondait par une esquive, un soupir, une absence.

Il voulait croire que ce n’était qu’une phase, que le stress du travail, la fatigue ou les obligations du quotidien en étaient responsables. Mais l’habitude s’installait, et avec elle, une douleur sourde qu’il peinait à ignorer.

Déçu mais résigné, il se leva en silence.

Le rituel du café – un espoir ténu

Dans la cuisine, l’odeur du café en train de couler emplissait la pièce. Victor s’accrocha à ce rituel matinal comme à un radeau. C’était un moment simple, ancré dans leur quotidien, un des rares instants où ils se retrouvaient avant que la journée ne les emporte chacun de leur côté.

Il espérait, chaque matin, qu’ils pourraient échanger un regard complice, un sourire, quelques mots. Que Camille poserait sa main sur la sienne en prenant sa tasse, qu’elle briserait cette distance grandissante entre eux par une banalité réconfortante.

Mais ce matin-là, comme tant d’autres, la réalité le rattrapa.

L’éloignement silencieux – le téléphone comme barrière

Camille apparut enfin dans l’encadrement de la porte, ses cheveux en bataille, la démarche encore engourdie par le sommeil. Victor leva les yeux vers elle, prêt à lui sourire, mais elle ne lui accorda même pas un regard.

Son premier geste fut de saisir son téléphone sur la table. Dès l’instant où l’écran s’illumina, il n’exista plus pour elle. Son visage se figea dans une expression concentrée, ses doigts glissant rapidement sur l’écran, absorbée par un monde dont il était exclu.

Victor la regarda s’asseoir sur le canapé, toujours plongée dans ses messages et ses réseaux sociaux. Il s’approcha, posa sa tasse sur la table basse et tenta une conversation, cherchant à briser cette bulle qui les séparait.

— Bien dormi ? demanda-t-il d’une voix légère.

Camille hocha vaguement la tête, sans lever les yeux.

— Mouais.

Rien de plus.

Victor laissa passer un silence avant d’essayer à nouveau :

— J’ai fait du café, il est encore chaud. Tu veux du sucre ?

— Non.

Un mot, sec, sans appel.

Il observa Camille un instant. Elle ne réagissait pas. Elle ne lui parlait pas. Elle était là, et pourtant si loin.

Un sentiment de solitude grandissant

Victor détourna les yeux et prit une gorgée de son café, sentant une amertume plus forte que d’habitude.

Il se demanda quand exactement elle avait cessé de s’intéresser à lui.

Il fouilla dans sa mémoire, cherchant un instant précis, un tournant, mais il n’en trouva pas. Ce n’était pas une rupture soudaine, pas un événement brutal. C’était un éloignement progressif, presque imperceptible, un fil qui s’effilochait un peu plus chaque jour sans qu’on s’en aperçoive.

Il se souvint des débuts, où chaque matin était un moment de complicité. Où Camille le taquinait sur son incapacité à émerger du sommeil sans trois tasses de café. Où elle venait s’asseoir près de lui, enroulée dans une couverture, pour lui raconter un rêve étrange ou lui demander ce qu’il voulait faire le week-end.

Tout cela semblait appartenir à une autre vie.

Désormais, elle vivait à côté de lui, mais plus avec lui.

Victor posa sa tasse avec lenteur et observa Camille une dernière fois. Il avait envie de lui parler, de lui dire ce qu’il ressentait, de lui demander pourquoi elle semblait si distante.

Mais il savait déjà comment elle réagirait. Un haussement d’épaules. Un “J’suis fatiguée, Victor, c’est tout.”

Alors, il garda le silence, comme il l’avait fait tant de fois auparavant.

Un silence pesant, étouffant, plus bruyant que n’importe quel cri.

Victor prend ses clés et quitte le lieu dans sa voiture il pense à sa vie conjugale 

Sa femme qui reste à la mais avec son téléphone toute la journée elle communiquait seulement avec ses amis en parlant de bisness 

De l'autre côté de la ville Antoine et Elise 

Antoine vient d'arriver chez lui après deux jours sans rentré 

- Bonjour mon amour 

- laisse moi l'aire Élise (réponda Antoine)

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