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Chapitre 2 : La première nuit : entre passion et dévotion

Author: Déesse
last update Huling Na-update: 2025-07-14 05:14:06

 Jade 

La porte se referme doucement derrière nous, étouffant les bruits du monde extérieur.

Mais en moi, tout est vacarme. Mon cœur cogne dans ma poitrine. Mes pensées sont des éclairs. Et Caleb… il est là, tout près. Trop près. Juste assez pour me faire perdre pied.

Il ne dit rien, d’abord. Il me regarde. Longuement. Intensément.

Ses yeux bleus brillent d’un feu sourd, un mélange de douceur et de faim, une faim ancienne, patiente… mais insatiable.

— Tu trembles, murmure-t-il en posant ses doigts sur ma main.

Je baisse les yeux.

— Je sais. C’est idiot.

Il glisse lentement ses doigts entre les miens, entremêle nos mains, doucement, fermement.

— Ce n’est pas idiot. Tu m’émeus, Jade. Et tu m’envoûtes.

Son pouce caresse le creux de ma paume, lentement, en un geste si tendre que j’en oublie comment respirer.

— Depuis que je t’ai vue ce soir-là, dans cette robe rouge, avec ce regard un peu triste… j’ai pensé : cette femme va m’apprendre la patience, ou me rendre fou.

Je souris, mon souffle s’accélère, mes lèvres tremblent.

— Et tu préfères quoi ? La patience… ou la folie ?

— Avec toi ? J’accepte de brûler vif.

Il m’attire à lui, sa main se pose sur ma taille, chaude, solide, possessive.

Son autre main glisse lentement contre ma nuque, et son front se pose sur le mien.

— Tu veux que je t’embrasse ? demande-t-il dans un souffle rauque.

Je hoche à peine la tête, incapable de parler. Et quand ses lèvres touchent les miennes, tout en moi explose.

Le baiser est d’abord doux, délicat. Puis il devient plus profond, plus insistant. Nos souffles se mêlent, se cognent.

Il goûte ma bouche comme on savoure un fruit défendu.

— Tu as un goût... dangereux, murmure-t-il entre deux baisers.

— Et toi, un goût de promesse. De perte de contrôle.

Il rit contre mes lèvres, un rire grave, brûlant, presque félin.

— J’ai envie de tout découvrir. Lentement. Jusqu’à ce que tu n’en puisses plus.

Je gémis doucement, incapable de masquer ce que je ressens.

— Alors commence, Caleb. S’il te plaît... commence.

Ses mains glissent le long de mes bras, descendent sur mes hanches. Il défait lentement la fermeture de ma robe, et le tissu glisse dans un froissement délicat.

Je suis presque nue devant lui, mon souffle court, la poitrine soulevée par l’anticipation.

Il recule à peine, juste pour me regarder. Son regard descend sur ma peau nue, s’attarde sur mes seins, sur mon ventre, sur l’ombre de ma féminité.

— Mon Dieu, Jade… tu es magnifique.

Il s’agenouille devant moi, pose un baiser sur mon ventre.

— J’ai envie de me perdre là, entre tes soupirs.

Ses mots me traversent comme une lame chaude.

Il se lève de nouveau, retire lentement sa chemise. Mon regard suit la courbe de ses épaules, la fermeté de son torse, la ligne de ses abdominaux.

— Regarde-moi, Jade. Je veux que tu me voies. Que tu me veuilles autant que je te veux.

Je tends la main, la pose sur son torse.

Sa peau est chaude, tendue sous mes doigts. Je caresse, je découvre. Je sens son cœur battre sous ma paume.

— Je te veux, Caleb. Totalement.

Il me soulève avec aisance, me porte jusqu’au lit, me dépose contre les draps.

Ses lèvres suivent la courbe de ma clavicule, puis s’attardent sur mes seins.

Sa langue entoure lentement un téton, le suce doucement, tandis que sa main caresse l’autre. Je me cambre, haletante.

— Dis-moi, Jade... tu aimes quand je fais ça ?

— Oui… encore… ne t’arrête pas…

Ses doigts descendent entre mes cuisses, me frôlent, me caressent à travers ma lingerie fine.

— Tu es déjà trempée pour moi…

Je gémis, incapable de contenir le feu qui grandit en moi.

Il m’enlève ma culotte d’un geste fluide, puis embrasse l’intérieur de mes cuisses, si lentement que c’en est presque une torture.

— Tu es mon péché préféré.

Il m’explore avec sa langue, patiemment, comme s’il découvrait un sanctuaire.

Je me débats sous lui, incapable de retenir mes cris, mes gémissements, les ondes de plaisir qui me traversent.

— Caleb… je vais...

— Non. Pas encore. Je veux te sentir autour de moi.

Il se redresse, ôte le reste de ses vêtements, me regarde droit dans les yeux.

— Dis-le, Jade. Dis que tu me veux en toi.

— Je te veux… maintenant. Prends-moi.

Il entre en moi lentement, profondément.

Et tout s’arrête.

Le monde, le temps, le silence.

Je sens son corps contre le mien, sa chaleur, sa force. Il bouge en moi avec une lenteur maîtrisée, ses hanches ondulent, ses mains m’enserrent.

— Tu es si serrée… si chaude… mon Dieu…

Je m’agrippe à lui, mes jambes autour de ses hanches. Chaque coup de bassin est une promesse, chaque mouvement une caresse féroce.

— Plus fort, Caleb... je t’en supplie.

Il obéit. Sa bouche dévore la mienne. Sa peau claque contre la mienne. Et moi… je me perds. Je me noie. Je crie son nom.

— Jade… tu vas me rendre fou… tu es ma perte…

Le plaisir monte en spirale, incontrôlable. Quand je jouis, c’est violent, infini. Et lui me suit, dans un râle rauque, dévasté.

Il s’effondre sur moi, haletant, puis me serre fort, comme s’il avait peur de me perdre.

— C’était… plus que ce que j’imaginais, murmure-t-il.

— C’était... tout. Et peut-être même plus.

On reste là, tremblants, collés l’un à l’autre. Puis il glisse ses doigts dans mes cheveux, m’embrasse le front.

— J’ai envie de recommencer. Encore. Et encore. Jusqu’à ce que tu ne saches plus où tu finis et où je commence.

Je souris contre sa peau.

— Alors reste… toute la nuit.

Il me serre plus fort.

— Je ne compte plus partir.

Et cette nuit-là, entre deux soupirs, deux éclats de plaisir, deux mots échappés, je me rends compte qu’il est déjà partout en moi.

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