Léonora Dixon, surnommée Nora, est une brillante femme d’affaires parisienne à la vingtaine flamboyante, aussi redoutée que respectée. Habillée de pouvoir et passion, elle voit rouge, autant dans ses vêtements que dans sa manière de diriger : avec autorité, précision, et un soupçon de cruauté. Lorsqu’elle organise un entretien pour recruter une nouvelle secrétaire, elle ne s’attend pas à être troublée. Parmi toutes les candidates, un seul homme se présente : Tom Jenson. Mystérieux, élégant et d’un calme déconcertant, il attise en elle un souvenir diffus… et un trouble qu’elle peine à dissimuler. Contre toute attente et ses propres règles Nora l’embauche. Mais ce qu’elle ignore, c’est que Tom n’a rien d’un simple secrétaire. Imprévisible, incisif, il ne se laisse ni séduire ni intimider. Face à lui, la redoutable Nora va découvrir ce que c’est que de perdre le contrôle… et peut-être bien, le cœur.
view moreMon téléphone se mit à vibrer et je regardais la notification qui venait d'arriver " Entretien d'embauche dix heures pour une nouvelle secrétaire".
À peine lever que mon travail reprennait le dessus sur ma vie.
Je me trouvais dans ma salle de bain et je m'observais longuement comme tous les matins face au miroir. Le reflet que je renvoyais n'était pas celui du commun des mortels.
J'étais plutôt unique dans mon genre et j'aimais cette différence. Métisse aux yeux verts, je savais que je dégageais un charme spéciale. Je m'attachais mes très longs cheveux ondulés et m' observais une dernière fois avant de sortir faire un tour dans ma salle de sport personnelle comme chaque matin. En pensant au sport, je regardais l'horloge et je constatais un retard de cinq minutes. J'avais une sainte horreur de ne pas suivre mon programme durant un créneau horaire déterminé à l'avance. Je sortis en trombe de ma salle bain en tenue de sport pour foncer faire ma séance de musculation journalière.
Une heure plus tard, ma gouvernante déjà aux fourneaux me servit mon petit déjeuner. Maria fait un excellent boulot et j'apprécie sa compagnie même si nous ne parlons peu. Nous avons chacune un caractère plutôt solitaire. Je lui souris et lui demanda:
-Est ce que vous pouvez vous occuper de me trouver un tailleur rouge. Je vais être très occupée.
-Bien sur avec grand plaisir.
-Parfait. Merci.
Une dizaine de minutes plus tard, je remontais au troisième étage de ma maison prendre une douche ensuite direction mon dressing pour enfiler le tailleur que Maria m'avait choisi, simple et chic en parfaite adéquation avec mon rôle de PDG. J'enfilais mes escarpins rouges et ayant vérifié de prendre tout ce dont j'avais besoin, je filais pour me mettre en route. Il était sept heures et j'avais déjà cinq minutes de retard. Je me dirigeais à la hâte vers mon garage où étaient garés trois bolides. Je grimpais dans une au hasard et je démarrais à vive allure. Je n'avais jamais été très fan de grosse voiture mais je suppose que c'était un passage obligé quand on est une P-DG pour marquer le respect.
Mon portail automatique s'ouvrit, je roulais en direction de mon bureau. Je ne prenais un chauffeur que pour les grandes occasions, je ne voyais pas l'utilité d'en avoir un tous les jours quand on avait de la chance de posséder de si belles voitures. De plus, le côté se faire conduire comme une princesse me faisait horreur. Je préférais faire les choses par moi lorsque j'en avais le temps.
Je mettais toujours la musique très forte dans mon véhicule et ce matin mon choix se portait sur la chanson "Run the World" de Beyoncé car j'étais persuadée que les filles dirigeaient le monde comme elle le disait si bien. La musique me détendait l'esprit avant les dures journées de travail. En sachant mon emploi du temps de la journée, je n'avais pas hâte d'y être. Aujourd'hui, se tenait un entretien d'embauche pour trouver une secrétaire à ma secrétaire. Il est vrai que ces temps si le travail avait été doublé par la prévision de nouveaux projets.
Je n'aimais pas les entretiens d'embauche surtout qu'en général, ce genre de moment sont plutôt ennuyeux. Je devais faire un bon choix pour une secrétaire correcte. Le marché des cosmétiques etait un marché difficile, je ne devais pas me relâcher. De plus, même si aucun beau mec venaient à ce genre d'entretien, je devais faire bonne figure.
À un feu rouge, je vérifiais dans le rétroviseur mon léger maquillage, constituait simplement d'un coup de mascara et d'un rouge à lèvres. Les deux produits faisaient parties de la production de mon entreprise. Au même moment, mon téléphone se mit à sonner. Je vérifiais discrètement, c'était ma sœur Amélie, je mis le haut-parleur:
-Bonjour Amélie, comment ma sœur préférée va-t-elle?
Amélie est la personne que j'aime le plus au monde.
- Tu n'en as qu'une c'est normal! Je t'appelle pour savoir si notre séance de yoga habituelle, tient toujours?
- Bien sûr! Pourquoi ça ne tiendrait pas ?
- Tu ne m'as pas donné de nouvelles ces temps si et tu n'es même pas venu dîner à la maison dimanche.
- Mon dernier projet m'a pris vraiment beaucoup de mon temps! Dis-toi que je n'ai toujours pas eu de nouveau petit ami depuis Lucas.
Je soupirais, j'avais largué Lucas, il y a de ça un mois et depuis je n'avais plus eu personne. J'avais rompu avec lui pour me concentrer sur la carrière, ma vie était trop compliquée en ce moment.
- Cela ne te ressemble pas d'attendre si longtemps pour avoir un nouveau mec. Que se passe t-il ? Tu devrais profiter un peu plus de la vie, tu es jeune .
- J'ai d'autres préoccupations. Je dois te laisser, je suis déjà arrivée! On se voit demain du coup!
- Oui à demain, prend soin de toi!
En arrivant devant le siège social de ma société: Dixon, je contemplais l'immeuble non pas sans sourire. J'étais fière de voir ce que j'avais réalisé durant ces six dernières années. Nous étions situé dans le plein centre des affaires de New York.
Rien n'avait été laissé au hasard sinon je n'aurais jamais réussi à faire de mon entreprise Dixon, une puissance dans l'industrie des cosmétiques.
On ouvrit la porte à mon arrivée et trois personnes accourent pour me parler. Ils m'attendaient déjà, on ne pouvait pas être tranquille de bon matin, je réussis à m'empêcher de lever les yeux au ciel de justesse.
- Madame Dixon, il faut que je vous parle au sujet des budgets pour le projet Catood.
- Je vous ai déjà dit de prendre rendez-vous avec ma secrétaire, répondis-je sèchement.
- J'essaye depuis une semaine mais elle ne m'en donne pas, soupira le jeune comptable.
- Elle est débordée mais je règle le problème en lui trouvant une secrétaire justement aujourd'hui. En attendant, déposez-lui le dossier des budgets avec des commentaires, je le regarderai!
- Bien madame !
J'aimais ce genre de marque de respect, je n'aurais jamais pu passer ma vie à être une simple employée. Le comptable repartit et je repris mon chemin lorsqu'un homme me bouscula. J'allais lui faire passer un sale quart d'heure, pourtant en le détaillant des pieds à la tête, je vis qu'il ressemblait à quelqu'un que j'avais connu dans mon passé. Non ce n'était pas lui, cet homme restait tout de même intéressant à regarder. J'ai toujours une minute de mon temps à accorder à un homme séduisant. Je lui fis mon sourire le plus séducteur et je lui demandai d'une voix mielleuse:
- Que puis-je faire pour vous ?
- Je cherche juste l'accueil !
Il partit sans même se retourner. Il aurait pu s'excuser, quel manque d'éducation et mon charme n'avait même pas opéré pour couronner le tout. Je restais étonné pendant quelques instants, cependant je remis instantanément mon masque de femme sérieuse en prenant le chemin des portiques de sécurité. Je râlais pourquoi fallait-il que j'ai un entretien d'embauché aujourd'hui et qu'aucun spécimen comme ce bel homme ne se présente.
Cinq minutes plus tard, après un passage dans l'ascenseur, je mis un pied dans mon spacieux bureau et remarquais en premier la pile de dossiers qui m'attendaient. Je me mis dessus sans plus tarder avec une grande motivation. J'avais du pain sur la planche, malgré tout j'adorais ma vie. Je ne pouvais me plaindre en aucun cas. Qui n'a jamais rêvé d'être milliardaire à seulement vingt-trois ans?
Un mois plus tard.J'avais de nouveaux projets pleins latête. Je souhaitais tout d'abord, créer une association pouraider les femmes dans leur projet d'entreprise. Si les projetsqu'elles me proposaient tenaient la route, j'investirais pour mettreen route leur business. Il n'y avait pas assez de femmes à la têtede grandes entreprises et cela me chagrinait.Je pouvais mepermettre de financer cette association car le projet Catood étaitplus qu'une réussite. Je venais d'être classé dans le top dix desfemmes les plus influentes de moins de trente ans. Je devais meservir de mon influence pour aider les femmes à se hisser au rangqu'elles méritaient. Je voudrais en particulier aider les jeunesfemmes adultes à réaliser le potentiel qu'elles avaient en elles.Je savais que c'était mon devoir de le faire.Jevenais d'annoncer ce projet à ma famille et ils étaient fiers demoi. Nous étions redevenus vraiment soudé. Cependant l'état de monpère était de pire en pire. Les médecins ne lui donnaient plus
Il était vingt-trois heures lorsque je quittais les lieux de mon travail.J'avais voulu noyer mon chagrin sous la montagne de chose à faire, néanmoins je ne me sentais pas mieux. Pire encore je pensais êtremalade. J'avais fait le travail de deux personnes plus le mien,normal que je me sentais pas bien. J'allais rentrer et dormirdirectement. J'avais mal partout à la tête, au ventre. Ma têtetournait, j'avais l'impression que j'allais tomber. Je me trainaisdifficilement jusqu'à l'ascenseur. À l'intérieur de la cabine, jem'accroupis au sol, je n'avais plus la force de tenir debout. Unefois au bon étage, je réussis à me remettre sur pied pourtant lesvertiges étaient de plus en plus fort. Je marchais jusqu'au halld'entrée pour dire au gardien de m'ouvrir la porte. Je marchais trèsdifficilement vers son petit bureau, est ce qu'il savait que j'étaisencore la? Sûrement que oui grâce aux caméras de surveillance. Lemonde semblait tourner toujours plus vite. Je me sentais partir enarrière mais je
"Quand rien ne vas plus, garde une lueur d'espoir". Je me dis ces mots en melevant ce matin. J'avais pleuré toute la nuit, j'étais pathétiqueet j'avais honte de moi. Cependant, la vie n'avait pas été facileces trois derniers jours entre l'annonce de la mort imminente de monpère et Tom. Je n'avais pas la force de faire mon sport quotidien,ni de me sortir de mon lit. Je le fis quand même et pour ne plussouffrir, j'avais décidé d'effacer toutes mes émotions. Je voulaisjuste retrouver ma liberté en l'oubliant à jamais. J'avais toujourschoisi ma vie et je décidais de ne plus me laisser aller. Je devaisme concentrer sur mon père, j'irais le voir demain. Je n'oublierl'importance de mon entreprise dans mon équilibre. J'appelais monpère:-Bonsoir papacomment vas-tu ?- Bien et toi mafille ?Entendresa voix me réconfortait. Je pouvais vraiment être niaise parfois.Je levais les yeux au ciel.-Super bien! Jepasserais te voir demain si tu veux bien ?- Avec grandplaisir ! Tom serait là?Mamain se
Au petit matin, j'étais seule dans le lit. Je me demandais où mon brun ténébreux était encore passé. J'étais sur un petit nuage ettellement heureuse. La nuit de la vieille me revient en tête, je nedirais pas non pour recommencer. Pourtant je n'avais pas beaucoupdormi. J'enfilais une robe de chambre en satin et descendu voir si lecoquin déjeuné déjà. Il n'était que six heures pourtant, Mariaétait déjà aux fourneaux.- Bonjour, où est Tom?- Je ne l'ai pasvu.Ellene l'avait pas vu mais alors où était-il? Je regardais dans toutesmes salles de bain puis dans toutes les pièces. Je ne le trouvaispas une appréhension grandissait en moi. Pourquoi était-il déjàparti? Je jetais même un coup d'œil dans mon jardin à telle pointje trouvais la situation irréaliste.Jeremontais dans ma chambre vraiment angoissé. Je voulais vérifiers'il y avait encore des affaires à lui. Il n'y en avait plus. Jene comprenais pas ce qu'il se passait. Il y avait le petit paquet queTom avait oublié sur le tournage qui t
Nous étions dans ma chambre et j'avais l'impression qu'il était toujours en colère par rapport à tout à l'heure. Je l'embrassais profondément, je sentais le goût de sa colère sur ses lèvres. Ilme répondait avec force, c'était une sorte de combat entre nous.La tension sexuelle avait bien trop duré. J'allais enfin pouvoirassouvir mes fantasmes du moment, faire l'amour avec Tom Jenson. Ilme murmurait d'une voix rauque:- Ruby, j'aitellement attendu cet instant.Jem'enflammais à ces mots. Je le poussais sur mon lit et il se laissafaire. Puis, je le déshabillais très rapidement. Il devaitdésormais se douter que je n'attendais que ça depuis tout àl'heure. Je laissais glisser ma robe au pied du lit. Jesentais toute son attention focalisé sur mon corps. Son regard étaitsi érotique que j'en frissonnais d'envie. Nos regards s'ancrèrentl'un à l'autre. Je mettais dans le mien toute la force de monintérêt pour lui. Dans ses yeux sombres, je décelais une passionfolle. Je savourais la vision de son
Je me demandais de quoi il parlait. Il avait un problème mais quelgenre de problème. Je lui posais la question:- Quel problème?Jeme reculais pour essayer de deviner sur son visage, quel type deproblème cela pouvait être. Ne me dites pas qu'il avait misenceinte Madame Brown. Je fronçais les sourcils, attendant saréponse.-Mon problème estle suivant. Je suis ruiné.Jesoupirais de soulagement, je n'aurais pas pardonné qu'il estfait un enfant à cette femme.- Comment est-cepossible? Tu gagnes pourtant un salaire plus que correct.- Oui mais j'aividé tous mes comptes pour aider ma sœur qui a des problèmesfinanciers.- Et donc queva-t-il se passer?- Je suis viré demon appartement car je ne peux pas payer le loyer.- Qu'a fait tasœur pour ne plus rien avoir comme argent?- Elle dépensebien plus qu'elle ne gagne.Jecomprenais que ce n'était pas facile d'inculper à ses enfants de nepas dépenser tout son argent. Surtout que dans ce cas, c'est Tom quil'avait élevé.- Je peuxt'héberger, le tem
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