Prison*
Au centre d’une pièce de quatre mètres sur quatre, une jeune femme est assise, les yeux fermés. À sa posture, on pourrait croire qu’elle est morte ou plongée dans une profonde méditation. Pour ceux qui s’interrogent, la vérité est qu’elle est effectivement en pleine méditation. Cela fait près d'une semaine qu’elle reste ainsi, immobile, sans demander à être nourrie. Les gardes chargés de sa surveillance sont chaque jour plus stupéfaits par ce phénomène. Dans tout le royaume, la rumeur court qu’elle est probablement décédée. Mais un jour, lorsque le médecin royal est venu l’examiner, il déclara, mot pour mot : __ « Cette jeune femme est en parfaite santé, très cher roi. » Tel fut le diagnostic du médecin devant le roi et sa cour, avant de prendre congé. Mais tous se demandent : __ Comment peut-elle rester en bonne santé alors qu’elle n’a pas mangé depuis près d'une semaine ? Certains murmurent : __ « Elle doit être une magicienne. » Ils appuient leur théorie en affirmant : __ « C’est grâce à ses pouvoirs qu’elle a eu le courage de défier le roi Abdoul. » D’autres restent sceptiques et pensent plutôt que le médecin s’est trompé : __ « Elle est sûrement déjà morte, mais vu l’âge avancé du médecin royal, il ne serait peut-être pas capable de le détecter », disent-ils. Pour clore la discussion provisoirement, ceux qui restent neutres déclarent : __ « Nous saurons ce qu’il en est lorsque le roi Abdoul ordonnera sa libération. » Ainsi, tout le royaume attend ce jour fatidique où Aurora Klein sera relâchée. Le peuple commence à faire pression sur le roi. Ils réclament sa libération. L’affaire Aurora Klein est devenue le scandale royal qui anime ce beau royaume d’Afrique centrale. Mais Abdoul cédera-t-il aux demandes de sa population ? Telle est la question et le désir de tous. --- *Appartement royal, nuit sombre* Dans les appartements du roi Abdoul, on le voit impatient dans sa baignoire, attendant l’arrivée de son esclave sexuel. Perdu dans ses pensées, les rideaux s’ouvrent soudain, laissant entrer son garde suivi de Béatrice, son invitée tant attendue. — Laissez-nous, ordonna-t-il d’une voix autoritaire, et le garde sortit. Approche, commanda-t-il à Béatrice, pétrifiée par la peur et l’incertitude. Ne m’as-tu pas entendu ? hurla-t-il en voyant qu’elle restait immobile. — Ex...Excusez-moi, Sa Majesté, balbutia-t-elle, cherchant à s’excuser pour son hésitation. — Dis-moi, quels mots, phrases ou noms as-tu entendus pendant notre dernière rencontre ? Insistant sur la dernière syllabe, il ajouta d’une voix ferme : __ « Ne quittez pas cette Harem. J’espère que je me suis bien fait comprendre ! » cria-t-il pour affirmer sa suprématie. — Oui, Majesté, répondit-elle en faisant une révérence. — Très bien, dit-il sur un ton neutre. Tu peux libérer mes appartements. Alors qu’elle s’apprêtait à franchir la porte, il ajouta une phrase qui glaça son sang : __ « Gare à toi si un mot ou un nom de ce qui s’est passé entre nous se répand dans cette arène. » — Vous pouvez compter sur moi, Majesté, répondit-elle avec sérieux. — Tu ferais bien de te taire, si tu tiens à ta misérable vie, dit-il avec autorité, sans cligner des yeux. Béatrice fit une dernière révérence puis quitta la pièce, le ventre noué et la peur au cœur: __ « Oh dieux de mes ancêtres, viens à mon aide », se répétait-elle en boucle pour calmer ses nerfs en ébullition. À SUIVRECase*Dans une petite maisonnette en terre battue, une femme affaiblie et accablée était assise, le visage marqué par la douleur. Depuis deux semaines, jour pour jour, Ogechie Klein demeurait dans cet état, submergée par la tristesse après avoir appris le sort de sa fille unique. Elle priait sans relâche, implorant les dieux de ses ancêtres de venir en aide à son enfant. Cette fille, fruit de son corps et de son âme, qu’elle avait élevée avec amour pour en faire une femme forte et digne. Elle refusait que l’arrogance d’un roi sans cœur lui vole l’espoir de revoir un jour ce trésor de sa vie. Assise au centre de sa case, Ogechie laissait libre cours à ses larmes, ses lamentations résonnant dans le silence de la maisonnette. __ Oh! dieux de mes ancêtres ait pitié de moi stpl pleura t'elle. Rend moi ma fille hurla t'elle de douleur... Ne permet pas à ce roi iniomble et arrogant et détruire la vie de mon enfant...Ait pitié de ta pauvre servante et rend moi mon Aurora saine et sa
Prison*Au centre d’une pièce de quatre mètres sur quatre, une jeune femme est assise, les yeux fermés. À sa posture, on pourrait croire qu’elle est morte ou plongée dans une profonde méditation. Pour ceux qui s’interrogent, la vérité est qu’elle est effectivement en pleine méditation. Cela fait près d'une semaine qu’elle reste ainsi, immobile, sans demander à être nourrie. Les gardes chargés de sa surveillance sont chaque jour plus stupéfaits par ce phénomène. Dans tout le royaume, la rumeur court qu’elle est probablement décédée. Mais un jour, lorsque le médecin royal est venu l’examiner, il déclara, mot pour mot :__ « Cette jeune femme est en parfaite santé, très cher roi. »Tel fut le diagnostic du médecin devant le roi et sa cour, avant de prendre congé. Mais tous se demandent : __ Comment peut-elle rester en bonne santé alors qu’elle n’a pas mangé depuis près d'une semaine ? Certains murmurent : __ « Elle doit être une magicienne. » Ils appuient leur théori
— Qu’est-ce qui m’arrive, bon sang ! hurla le roi Abdoul, allongé sur son imposant lit royal. Il se redressa brusquement, l’air tourmenté. — Cette petite idiote s’est mise en tête de hanter mes pensées, de troubler mes nuits… Mais elle n’y parviendra pas, marmonna-t-il en frappant ses paumes l’une contre l’autre.Aussitôt, le garde posté à la porte fit irruption dans la pièce.— Majesté, que puis-je faire pour vous ? demanda-t-il, tête inclinée humblement.— Va me chercher l’une de mes esclaves personnelles. La plus belle de toutes. Je veux qu’elle me rejoigne immédiatement.— Ce sera fait sur-le-champ, Majesté, répondit le garde avant de se retirer.Juste après la sortie du garde, Abdoul devait se maîtrise de toute ses forces pour n'est pas se rendre à la prison est de baiser sauvagement celle qui lui pourissait sa nuit .Il réussit à se contrôler, attendant impatiemment la venue de son esclave sexuel dont il avait expressément commande sa venue afin qu'elle éteignez le feu que l
« Je te tuerai », gronda-t-il en resserrant sa prise sur le cou d’Aurora, l’étouffant davantage. — Majesté, vous allez la tuer ! s’écria un garde, inquiet. À contrecœur, le roi relâcha son emprise, s’attendant à voir la jeune femme tousser, trembler ou supplier. Mais rien. Aucun signe de peur. Juste ce regard droit, fier, perçant. — On dirait que notre roi manque de courage pour aller jusqu’au bout, lança Aurora d’une voix ferme. Le silence tomba dans la salle. Tous retenaient leur souffle. La voix d’Abdoul retentit alors, glaciale : — Tu te tais ! hurla-t-il si violemment que toute la salle en frémit. Mais Aurora, elle, resta de marbre. Le roi était stupéfait. Comment une simple villageoise pouvait-elle lui tenir tête ? Tout le monde le craignait. Il était respecté, redouté. Pourtant, elle... elle le défiait ouvertement. Était-elle vraiment la fille de ce lâche d’Ikem ? Cet ivrogne notoire, incapable, sans honneur ? « Elle n’est pas comme les autres... », pensa-t-il, troublé
J’ai grandi en entendant de nombreuses histoires sur l’esclavage, racontées par mon père. Lui et ma mère en avaient eux-mêmes été victimes, avant d’être libérés après le paiement de leur dette.Dans notre pays, c’est une coutume cruelle : chaque nouveau roi instaure son propre régime, et parmi ses premières décisions, il sélectionne ses gardes du corps, ses conseillers… et malheureusement, son équipe d’esclaves. Ce choix est effectué sans appel, et cette fois, j’ai eu le malheur d’en faire partie.Je m’appelle *Aurora Klein*, et aujourd’hui, je fête mes 18 ans. Enfin adulte, enfin reconnue parmi les membres de la communauté... du moins, je le croyais.Ma mère entra dans ma chambre, le visage tendu, chargé d’inquiétude.— *Aurora, ma fille, assieds-toi*, dit-elle d’une voix grave.— *Qu’y a-t-il, maman ? Pourquoi ce visage ?*, lui demandai-je, troublée.Elle me fixa longuement avant de répondre :— *Tu sais qu’aujourd’hui, tu atteins tes 18 ans…*— *Oui maman, je suis si heureuse... et