Ce jour là, rien ne semblait normal à ses yeux. Elle se sentait étourdie pour une raison quelconque. Elle n'arrivait pas non plus à se concentrer sur ce qui se passait autour d'elle. Sa tête lui faisait mal, son corps semblait épuisée pour avoir supporter le poids du monde. C'était comme si son esprit était empoissonné dans un espace dont elle n'avait pas accès. Sa tête posée sur la table, elle ferma lentement les yeux et sentit une confort naître au fond d'elle. Lorsqu'elle ouvre ses yeux à nouveau, elle était allongée dans son lit comme si ce qu'elle avait vécu sous peu n'était qu'un rêve. Elle regarda autour d'elle et vit que tout était à sa place. Pas d'alarme fantôme sur sa table de chevet. Pas de dessin et pas d'obscurité. Elle posa sa main sur son cœur et souffla d'aise. Un coup sur sa porte réussi à attirer son attention.
__Mon ange, tu risques d'être en retard à l'école, souffla sa mère à l'extérieur. Un regard jeté à la pandule elle vit sept heures suivie de cinq minutes. Elle se leva à la hâte de son lit pour aller prendre une douche. Même si elle ignorait toujours comment évoluaient l'heure à Mistral et comment elle n'arrivait pas à avoir le repos qu'elle méritait, elle était tout de même heureuse cette journée de voir qu'elle ne faisait que rêver d'un événement pareil. Elle prit un peu plus soin de son apparence aujourd'hui toute joyeuse. __On fête quelque chose aujourd'hui ? demanda sa mère en scrutant sa fille qui avait le visage plus rayonnant que d'habitude. __Non, dit-elle en prenant rapidement le petit déjeuner que sa mère lui avait préparé. Je crois que cette journée en sera une belle. __Je suis heureuse que tu t'habitues un peu à cette ville. __En fait, j'oubliais. Je ne pourrais pas venir te chercher à la sortie aujourd'hui. Tu devrais donc prendre le bus scolaire pour rentrer. Elle souhaitait savoir pourquoi mais elle refusait de laisser sa mère croire qu'elle ne voulait pas respecter son espace privé. Après tout, elle même ne lui raconte pas tout ce qui se passe autour d'elle à sa mère. Dès qu'elle arrive à l'école, elle vit Aurlux et Soraya l'attendre. Elle leur offrit un large sourire avant de les suivre jusqu'à se rendre dans sa classe. Rien n'avait pu la déconcentrer de son cours même si elle ressentais le regard insistant de Aaron sur elle. Tout était plus calme ce jour à tel point qu'elle avait oublié pendant un moment ce maudit rêve qu'elle avait eu à faire la veille. À la sortie des classes, elle a été demandé dans le bureau de la proviseure. __Vous avez demandé à me voir, madame Valérie. __Oui, Elana, prenez place. Comment vous vous sentez ? Je n'ai pas la chance de recevoir de nouvelle tête dans ce lycée alors je dois toujours m'assurer que tout le monde se sente à l'aise. __Tout se passe bien. J'ai des professeurs excellents et des camarades merveilleux. __Et ma fille ? Je sais qu'elle a un caractère invivable. Ne vous dérange-t-elle pas ? __Non. Elle n'est pas une si mauvaise comme camarade, répondit-elle toute souriante. __Très bien. C'était tout ce que je voulais savoir. Vous pouvez disposer. Et n'hésitez pas à venir me voir si vous avez besoin de quelque chose. __Je m'en souviendrai, répondit-elle en se levant. Elle sortit du bureau et sentit un courant de vent glacial lui frapper en plein visage. Elle s'arrêta un moment et arrangea son manteau avant de continuer son chemin vers la sortie. Elle remarque que les couloirs du lycée étaient extrêmement calme. Arrivée au niveau du couloir qui conduisait vers la bibliothèque, elle sentit une présence forte et un regard insistant sur elle. Son cœur se mit à battre à la une vitesse incontestable. Subitement, elle entendit, pas comme une voix mais comme un sifflement grave, une phrase dans ses oreilles. C'était comme si une personne était tout proche d'elle et lui chuchota des mots à l'oreille. __Tu ressens aussi cette connexion entre nous, n'est-ce pas ? Elle se figea sur place, incapable de respirer, elle se retourne vers la direction d'où venait cette voix et vit Aaron debout adossé contre le mur à quelques pas d'elle et la fixait sans cligner des yeux. Une peur brute s'accapare de tout son corps. Le courant d'air qui passait était devenu encore plus froid. Elle avait envie de détourner ses yeux de lui, mais tout comme la première fois que leurs regards ce sont croisés, elle n'arrivait plus à contrôler aucun mouvement de son corps. C'était comme s'il la dominait. «Pourtant», se disait-elle, «j'aurais juré ne l'avoir pas vu là il y a peu de temps. Qu'est-ce qu'il fait ? Comment est-t-il arrivé là ? Est-ce vraiment lui que j'ai entendu ? Ou est-ce le fruit de mon imagination ?»Elle ressentait comme une sensation de ne plus être celle qui contrôle don corps. Elle avait envie de s'éloigner de lui, ne plus le regarder et de rentrer chez elle mais son pieds refusait de bouger. Elle ignorait combien de temps s'était écoulé. Elle sursaute de peur lorsque quelqu'un lui touche l'épaule. __Hé du calme ! Ce n'est que moi. Elle se retourna et vit Aurlux. Elle respira lentement en reprenant le souffle qu'elle ignorait retenir. Elle se tourna vers la direction où se trouvait Aaron et remarque qu'il n'y était plus. C'était comme s'il s'était volatilisé. Pourtant, elle était certaine qu'il était là à la fixé comme un prédateur. Aurlux, suivis son regard et la secoua lorsqu'il remarque qu'il n'avait rien là. __Es-tu sûr que tout va bien ? demande t'il l'air inquiet. Elle ferma les yeux en essayant de reprendre contenance. “Ce n'est rien. Je réfléchis juste un peu trop”, pensait-elle. “Ou soit ? Que s'est-il réellement passé à l'instant ? Je l'avais pourtant vu.
Ce jour là, rien ne semblait normal à ses yeux. Elle se sentait étourdie pour une raison quelconque. Elle n'arrivait pas non plus à se concentrer sur ce qui se passait autour d'elle. Sa tête lui faisait mal, son corps semblait épuisée pour avoir supporter le poids du monde. C'était comme si son esprit était empoissonné dans un espace dont elle n'avait pas accès. Sa tête posée sur la table, elle ferma lentement les yeux et sentit une confort naître au fond d'elle. Lorsqu'elle ouvre ses yeux à nouveau, elle était allongée dans son lit comme si ce qu'elle avait vécu sous peu n'était qu'un rêve. Elle regarda autour d'elle et vit que tout était à sa place. Pas d'alarme fantôme sur sa table de chevet. Pas de dessin et pas d'obscurité. Elle posa sa main sur son cœur et souffla d'aise. Un coup sur sa porte réussi à attirer son attention. __Mon ange, tu risques d'être en retard à l'école, souffla sa mère à l'extérieur. Un regard jeté à la pandule elle vit sept heures suivie de cinq minut
Durant tout le trajet, elle ne put s'empêcher de penser à ce qu'elle avait vécu en une seule journée dans ce lycée. Elle n'arrivait pas comprendre la vitesse à laquelle sa vie basculait en une histoire incroyable. Et tout tournait autour de ce garçon. Aaron. Le simple fait de penser à ce prénom lui faisait se sentir bizarre. Elle ferme les yeux en essayant de penser à autre chose mais tout ce qu'elle avait réussi à voir était les yeux noirs de Aaron qui le regardait sans détour. Qui était-il ? Pourquoi avait-il un si grand pouvoir sur elle ? ne cessait-elle de se demander. Elle se précipite dans la cuisine dès qu'elle descend de la voiture et prit une pomme et un verre de lait. Elle part ensuite s'enfermer dans sa chambre et se déshabille d'une manière très lente. Le temps qu'elle avait passé sous l'eau n'avait pas réussi non plus à la calmer. Habillée d'une robe blanche en soie avec de fines dentelles, elle s'assit sur le bord de son lit avec son iPad, une feuille et un crayon en mai
La tête plongée désormais dans son plat, elle ressentait un regard pesant sur elle. En croyant que c'était toujours cet homme aux yeux sombres, elle regarda encore dans sa direction mais remarque qu'il n'était plus là. Elle jeta un coup d'œil rapide aux alentours et ne le vit nulle part. Elle n'arrivait pas à croire qu'il s'est éclipsé si facilement. En promenant son regard dans la salle, ses yeux s'accrochent à une autre paire d'yeux qui la fixaient d'un regard meurtrier. __C'est qui elle ? demande t'elle en ne la quittant pas des yeux. En suivant son regard, ses amis posent leur regard sur une jeune fille avec les cheveux roses gold. C'est le genre de fille qui peut arriver à mettre un homme à terre par sa beauté sans vaciller. __C'est la sorcière de l'école, répond Soraya sans détour.Elana choquée de sa réponse pose enfin les yeux sur son amie.__Sorcière ? Genre....une vraie sorcière ? s'exclama t'elle.__Mais non qu'est-ce que tu part t'imaginer déjà ? reprit Soraya d'un rire
Ses pieds venaient de toucher le sol de sa nouvelle école, le lycée Frédéric-Mistral. Il était tout aussi magnifique que son lycée qu'elle fréquentait à Amsterdam. Elle était éblouie par sa beauté et son architecture moderne. Elle ajusta son manteau à cause du froid et arrangea ses gants dans son sac avant de diriger ses pas vers son nouveau lieu de savoir juste après avoir dit au revoir à sa mère. Tous les regards étaient braqués sur elle et toute cette attention l'a fit se sentir nerveuse. Elle aurait préféré que sa meilleure amie Ludivine soit présente pour lui tenir la main comme elle le faisait souvent. Sans faire attention, elle bouscula une personne et ses affaires se retrouvent par terre. __Oh ! Je suis désolée, dit-elle en l'aidant à ramasser ses affaires.__Ce n'est pas si grave, ne t'en fais pas. Je suis tout aussi maladroit que toi. Dès qu'ils se redressent, Elana offrit un sourire chaleureux au jeune homme en face d'elle. C'était un bel garçon à l'allure d'un vrai intel
Chapitre 1**Ville de Grenoble : Mistral**Il sonnait exactement seize heures trente minutes sur la pendule de chaque maison à Mistral. Comme chaque jour depuis cinq ans, les rues de Mistral se vidaient à une vitesse inquiétante. Les portes se claquaient, les rideaux se tiraient avec nervosité, et les volets grinçaient dans la panique silencieuse des habitants. À cette heure précise, une ombre s’étendait sur la ville, plongeant le quartier dans une nuit artificielle et oppressante. Une nuit qui commençait toujours à la même heure… et qui ne s’éclipsait qu’à l’aube.Personne n’osait plus sortir à cette heure-là. Ceux qui avaient bravé cette loi tacite, poussés par la curiosité ou l’orgueil, n’étaient jamais revenus. Mistral était devenu un territoire de silence et de peur. Quinze ans plus tard**Amsterdam**__Tout le monde a peur de cette ville. Sommes-nous sensée y aller ?__Comme si j'avais le choix. Monsieur Pinocchio ne laisse jamais tomber une idée. Je suis certain