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ce que le regard ne dit pas

Penulis: Nelrocky
last update Terakhir Diperbarui: 2025-06-29 22:50:53

Chapitre 5 — Ce que le regard ne dit pas

Nickel

Je suis collée à la porte du dressing. Mes jambes tremblent déjà sous les assauts précis, puissants, profonds de mon mari. Chaque coup me fait haleter, gémir, vibrer de l’intérieur. Il me retourne brutalement, plaque ma tête contre la surface froide, et me prend par derrière. Là, c’est autre chose. Plus intense. Plus animal.

Je sens tout. Jusqu’au fond. Je ne retiens plus rien.

— Ooh…

Il m’enfonce sa main sur la bouche. Pour m’étouffer. Pour me maîtriser.

Et il me murmure à l’oreille, sa voix râpeuse d’envie :

— C’est quoi cette jupe, hein ? Tu vois dans quelle situation elle te met ?

Je jouis à nouveau, secouée, convulsée. Mon vagin se contracte autour de lui, et il explose à son tour, déversant tout en moi.

Un soupir lourd, un gémissement rauque, puis ce silence épuisé et heureux.

Mes jambes ne me portent plus.

Il le sent. Me soulève sans un mot, m’emporte vers la salle de bain. Toujours vêtu de sa chemise blanche, ses boutons défaits, cette sensualité désinvolte qui me fait fondre. On se débarrasse de nos vêtements. Plus de jeu. Juste de la tendresse brûlante, sous l’eau chaude. Nos peaux collées. Nos lèvres qui se retrouvent. Nos regards embués de désir, mais aussi… d’amour.

— Je t’aime, ma femme.

— Je t’aime aussi, mon mari.

Il me serre contre lui. Son front contre le mien.

— Tu vas me manquer, bébé.

— Tu pars pour combien de temps ?

— Dix jours, je crois.

— Tu pars avec qui ?

— Ma nouvelle assistante, le DC et Étienne.

Je lève un sourcil. Nouvelle assistante ?

Il en change tous les six mois, ça ne me fait ni chaud ni froid. Enfin… pas trop.

On redescend ensemble. Soirée douce. Il aide les garçons à faire leurs devoirs, répond à des mails, et moi, avec le chef, je termine le repas du soir. C’est ce genre de soirée qui me rappelle pourquoi je suis restée malgré tout. L’équilibre. Le cocon.

Le lendemain, il doit prendre un vol à 10h. Il est prêt dès 7h.

Il préfère que mon chauffeur le dépose au ministère avec Étienne.

C’est ainsi qu’on se retrouve tous les deux à l’arrière de ma voiture. Lui, détendu. Moi, plus songeuse.

On discute un peu, de tout, de rien. Il m’embrasse en descendant. Un murmure chaud contre ma joue :

— Tu vas me manquer.

Je souris. C’est mignon. Mais c’est aussi… prévisible.

Et puis, je la vois.

Une fille. Belle. Élégante. Un port gracieux. Une démarche assurée.

Elle s’approche de François, lui adresse un salut poli.

Mais ce n’est pas elle qui me dérange. C’est lui.

Le regard qu’il pose sur elle.

Je le connais. Ce regard.

C’est le même qu’il pose sur moi.

— (au chauffeur) C’est qui cette femme ?

— Je ne sais pas, madame. Mais elle travaille ici.

Je hoche la tête, sans rien dire.

Mais au fond de moi, une alarme s’est enclenchée.

Gloire-Kafui APEDOH

Voyager en classe affaires, c’est tout un art. Et pour une première mission à l’étranger, je suis servie.

Il est là. Lui. Le ministre. Même en tenue décontractée, il irradie ce charisme autoritaire. Une puissance tranquille.

Le vol m’a lessivée. Mes mollets me crient de douleur. Quelle idée, les talons ?

Je rêve d’un massage. Ou d’un bain. Ou d’un homme pour me porter comme dans les films.

Mais non. Célibataire je suis. Célibataire je reste. Pour l’instant.

Nous arrivons au Caire. Pas de cérémonie officielle, juste des militaires discrets pour nous encadrer. Le trajet est long, bruyant. La ville est splendide, mais étourdissante. J’observe tout, curieuse, excitée, un peu intimidée.

L’hôtel. Le St Regis Cairo.

Un monument de luxe. Marbre, lustres, personnel souriant.

On nous installe à un étage visiblement réservé pour nous.

Des agents de sécurité discrets patrouillent. Je repère la chambre du ministre au bout du couloir. Parfait. Qu’il reste loin.

La mienne est une suite digne d’un conte oriental.

Gigantesque. Élégante. Une salle de bain divine. Je lance l’eau chaude, ajoute des sels de gemme parfumés, et je me glisse dans l’eau.

Extase. Mon corps se détend. Mon esprit vagabonde.

J’émerge, nue et luisante, pour m’habiller d’une robe bohème blanche. Fluide. Légère.

Des sandales plates. Mes pieds me remercient.

Je sors, affamée. Direction le restaurant de l’hôtel.

Mais qui je croise à peine la porte ouverte ? Lui.

François.

Toujours aussi impeccable. Frais. Séduisant. Son parfum boisé me cloue sur place.

— Bonsoir, Excellence…

— Bonsoir. Vous sortez ?

— Oui, je vais manger quelque chose.

— Très bien. Pour des raisons de sécurité, un agent vous accompagnera.

Il fait signe à un homme en costume, échange quelques mots en anglais.

Je reste figée un instant.

Il s’éloigne, suivi de ses gardes.

Et moi, je reste là, entre le luxe et le trouble.

Une stagiaire… escortée comme une princesse.

Et un ministre… dont le regard sur moi commence à parler une langue que je redoute.

Ce séjour s’annonce… dangereusement intéressant.

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