Elle avait juré n'être la cause du malheure de personne. mais ça c'était avant de croiser le chemin du jeune riche ministre anani François Wilson. Ne dit- on pas qu'on ne dit pas marigot je boirai jamais de ton eau? Entre amour interdit, passion, pouvoir et intrigue voyagez dans l'univers de Gloire kafui APEDOH.
view moreChapitre 1 — Le prix du silence
J’aime cette sensation : le souffle court, le cœur qui cogne contre mes côtes, la sueur qui perle, trace ses sillons le long de mes tempes, de mon torse, jusqu’à tremper ma ceinture abdominale. Chaque foulée sur le tapis roulant est une gifle contre le stress. Un exutoire. Un cri silencieux lancé dans le vide. Je saisis ma serviette. Je m’essuie le visage, le cou, le torse. Encore quinze minutes de course, puis la musculation. Ma routine du matin. Ma guerre privée. Mon moyen de rester sain dans un monde gangrené. Quand je ressors de la salle, je me sens plus léger, du moins en surface. Mais la paix ne dure jamais longtemps. Étienne m’attend, droit comme une sentinelle, et tend mon téléphone. — Un appel de M. Kolani, votre directeur de cabinet. Je le prends, déjà sur mes gardes. — Allô, M. Kolani. — Bonjour Excellence. Désolé de vous déranger si tôt, mais… nous avons un problème. Évidemment. — Des substances illicites ont été retrouvées lors de la fouille des conteneurs arrivés hier. Trois d’entre eux appartiennent au petit frère du chef de l’État. Que dois-je faire, Excellence ? Je ferme les yeux un instant. Inspiration. Expiration. Et puis cette voix que j’endosse trop souvent : grave, calme, implacable. — Quels agents ont effectué la fouille ? — Deux hommes : Balo et Badabake. — Ils sont encore sur place ? — Oui, Excellence. — Parfait. Qu’ils sécurisent les conteneurs avec d’autres agents. Que personne d’autre ne sache. J’espère être clair ? — Parfaitement, Excellence. Je raccroche. Et voilà : la journée commence. Je suis WILSON François Anani, ministre de l’Économie maritime, de la Pêche et de la Protection côtière. Marié à une femme sublime. Père de jumeaux. Et protecteur attitré des secrets les plus sales de ce gouvernement. Marc. Encore lui. Le petit frère du président, trafiquant de drogue, milliardaire, héritier d’une entreprise de ciment, et surtout : mon boulet personnel. Je monte, entre dans ma chambre. Vide. Nickel doit être en bas avec les enfants. Je compose son numéro. — Quoi ? Il est six heures, tu me réveilles pour quoi là ? — Tes foutues cargaisons sont arrivées, Marc. Et encore une fois, ce ne sont pas mes hommes qui les ont fouillées. Tu fous quoi, bordel ? — Merde… Je devais t’appeler. C’est sorti de ma tête. — Tu crois que tu trafiques des bonbons ?! Tu veux que je couvre tes conneries jusqu’à quand ?! Click. Je raccroche. Ras-le-bol. Je vais devoir acheter le silence de ces deux douaniers. Promotions, enveloppes grasses, menaces voilées. Un cirque malsain. Une spirale sans fin. Et à chaque fois, c’est moi qui m’écorche l’autorité pour sauver son image. Et celle du président. Marc… brillant, ambitieux, riche à millions… mais accro à l’adrénaline du crime. Et moi, le bouclier. Je descends, tiré à quatre épingles. Costume italien sur mesure, montre suisse, parfum discret mais mordant. Dans la salle à manger, ma femme me coupe le souffle. Nickel. Je l’embrasse langoureusement. Pas une simple bise. Une promesse muette. — Tu es sublime ce matin. — Allez les garçons, on y va ! dit-elle en tapant dans les mains. — Pourquoi tu les déposes ? Tu sais que je n’aime pas vous savoir tous dans une seule voiture. — Un garde nous conduit. Et la directrice m’a convoquée. Pas d’inquiétude. — Il y a un souci avec les enfants ? — Je ne crois pas. Probablement pour parler de ma candidature à la présidence des parents d’élèves. Je hoche la tête. Malin. J’embrasse mes fils, tape dans leurs petites mains. Nickel m’embrasse une dernière fois. Et puis ils partent. J’avale mon café, avale ma frustration, et prends la direction du ministère. Un nid de vipères déguisé en institution républicaine. J’arrive au cabinet. Escorté. Salué. Mais je ne réponds que par des hochements de tête. Ma présence seule suffit à faire taire les murmures. Je monte vers mon bureau. Et là… je m’arrête. Elle. Pas Madame Dalmeida. Une autre. Une jeune femme. Elle se lève en me voyant. Un teint caramel, un visage fin, une grâce presque irréelle. Une allure de guerrière rwandaise mêlée à celle d’une muse. Quand elle baisse les yeux, je remarque ses courbes assassines. Elle est… incendiaire. Et elle se tient là, plantée devant mon bureau, comme une provocation en chair et en silence. Qui a mis cette bombe humaine ici ?Gloire-kafui APEDOH Entendre mon père dire qu'il est déçu de moi me fait mal au cœur. J'ai passé ma vie à essayer de les rendre fiers, et maintenant, je me retrouve à essayer de me rabibocher un homme marié. Moi, la deuxième épouse... Ça me fait même sourire. Un petit moment de faiblesse et voilà ma vie. Quand ai-je abandonné mes principes ? Quand ai-je dit adieu à mes valeurs ? Maman, je suis tellement désolée. Si tu étais là, je sais que tu serais déçue de moi, mais tu ne m'aurais jamais abandonnée. J'ai tellement besoin de toi, ta chaleur me manque énormément. Quelqu'un frappe à ma porte, je m'attendais à Nany, mais en ouvrant, je découvre avec surprise François. Son visage est impassible, les mains dans les poches. Je laisse la porte ouverte et essuie mes larmes, les souvenirs de maman à l'esprit. Je retourne sur mon lit, il entre et me fixe. François : Que faisais-tu avec lui ? Moi : Au moins, lui il est célibataire. François : Mais toi, tu ne l’es plus pour longtemps. J’ai
Gloire-kafui APEDOH Marc : (déposant sa tasse de thé) Alors, petite ange, comment ça va ? Moi : Ça va. Marc : Ça n’en a pas l’air... C’est une histoire de cœur ? Moi : On peut dire ça. Écoute, ma vie est vraiment compliquée en ce moment, je ne saurais pas te l’expliquer. Accepter ce rendez-vous avec toi est une façon pour moi de m’éloigner un peu de cette pression que je subis. Marc : Je comprends... Sinon, le bled te manque-t-il ? En ce moment, j’ai juste envie d’un bon plat de pâte avec la sauce adémè. Eh Dieu, je suis fatigué de ces repas sans piment. Moi : Je souris simplement. Et moi qui vis avec une gouvernante blanche, imagine... Marc : Hahaha, je ne t’envie pas du tout. Que dirais-tu d’un restaurant togolais à St Denis ? Moi : Mais c’est à des kilomètres d’ici. Marc : Ça nous ferait une belle balade en chemin. Et en plus, on va se régaler. Moi : (réfléchissant) Pourquoi pas ? Laisse-moi appeler Nany et on y va. Comme s’il savait que j’avais des envies de
Papa Justin APEDOH Je dépose mon verre de whisky sur la grande table de mon bureau. C'est vraiment triste de ne réaliser la valeur de ce que l'on avait que lorsqu'on l'a perdu pour toujours. Pendant ces années, je n’étais pas souvent chez moi à cause de mes fonctions ministérielles. Liliane, malgré ses propres engagements, a pris en grande partie en charge l'éducation des enfants, et elle a particulièrement bien géré avec ma fille. Liliane me manque énormément, parfois, j'oublie et je prends mon téléphone pour l'appeler en vidéo comme je le fais chaque soir lorsque je suis en déplacement. Je réalise que cela n'est plus possible maintenant, elle ne sera plus jamais là pour répondre à mes appels. Je fixe sa photo dans le grand cadre qui est accroché sur le mur face à mon bureau. C'est la seule femme que j'ai vraiment aimée. Comment puis-je vivre sans elle ? Nous avions l'habitude de nous appeler et de nous écrire lorsque j'étais loin, la distance n’a jamais été un obstacle pour nous. Q
Brain dosseh APEDOH Ce que j'apprécie chez ma petite femme, c'est qu'elle sait toujours ce qu'elle veut. Elle parvient à me tenir en laisse et guide d’une main se fer notre petit foyer. Elle sait d’où elle vient et ne mène pas une vie de diva, à se laisser emporter par des sacs à main ou des bijoux de marque. Je lui fais plaisir de ma propre initiative car j'en ai les moyens, mais ce n'est pas vraiment son style de dépenser pour rien ; elle est toujours soignée, coquette... J'aime vraiment Prisca. J'aurais souhaité que Kafui puisse oublier le passé et revoie en elle l'amie qu'elle a été. Mais il y a une chose que ma sœur déteste : l'hypocrisie et le mensonge. Le fait que nous ayons caché notre relation est quelque chose qu'elle a perçu comme une trahison. Je la comprends, mais comment aurions-nous fait? Je ne pouvais pas simplement me lever un matin et dire : "Eh Kafui, je sors avec Prisca, mais j'aime aussi Anaelle !" C'était impensable. Prisca n'a pas fait la difficile ; elle avai
Anaelle GALEYMa mère a toujours souhaité que je travaille avec mon père, espérant ainsi que j’hérite de sa société. Il est vrai que j'ai étudié l'architecture comme lui et je suis d'ailleurs la seule dans ce cas. Lucia est pédiatre, Salomé est ingénieur agronome et collabore avec leur mère, tandis qu'Isack, le benjamin, est pilote. Cela fait que je suis la seule à avoir suivi les traces de mon père, et je trouve un peu absurde cette fixation de ma mère sur l'entreprise de papa. Mes demi-frères ne s'intéressent pas du tout à cette société, celle de leur mère ayant peut-être deux fois plus de valeur. J’évite donc de me plier aux attentes de ma mère. Je préfère préserver la belle relation que j'ai avec eux plutôt que de me mettre en concurrence avec eux.En ce moment, je suis à Lyon et je travaille dans un cabinet d'architecture assez bien connu. Mon salaire ne me motive même pas à retourner au pays, car mon père ne pourra pas me verser une somme pareille, donc je reste en France pour l
Gloire-kafui APEDOHIl y a deux semaines, j'ai dû monter à Marseille avec mon frère aîné. Comme mon père était souvent absent, on m’a dit que j'avais besoin d'être entourée. D’abord, j’ai trouvé cela positif, jusqu'à ce que je croise la traîtresse Prisca. Pfff, [...] qu'ils vivent leur amour là-bas, me suis-je dit en fermant la portière de l'uber qui m'emmenait vers l'appartement de l'ancien ici à Marseille. Peut-on être aussi hypocrite ? À cause d’elle, j’ai perdu les seules sœurs que Dieu m’avait données. L’amitié entre filles, ce n’est vraisemblablement pas fait pour moi. Mon téléphone vibre et, vu l'heure, je devine de qui il s'agit. En lisant son message, une larme m'échappe. Comme pour tous les autres, je ne réponds pas. Mieux vaut qu'il se concentre sur sa famille ; je vais m'en sortir, surtout que ce n'était pas une vraie relation, juste une brève mais intense histoire. Il n’avait pas eu à me séduire, juste quelques petites attentions, un peu autoritaire, LOL. Je souris à trav
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