Share

Chapitre 2 Elle a feint d’être fière

Author: Olivier d'Aillon
On entendait le son des talons hauts, accompagné une odeur du parfum.

C'était Lina Roche !

La bien-aimée de son mari et également la femme qui lui a pris ses cornées.

Romane a froncé les sourcils et voulait appeler les domestiques de la maison, mais Lina l’a empêchée de faire cela.

« Arrête, il n’y a personne ici. » Il semblait que cette femme se satisfasse de son arrangement. Elle a consciemment fait partir les domestiques.

« Que fais-tu ici ? », a demandé Romane avec froideur.

Elle a tout perdu à cause de Lina, qu’est-ce qu’elle voulait encore d’elle ?

Lina regardait la femme aveugle devant elle et a dit avec un air moqueur : « Je viens pour partager avec toi une bonne nouvelle, mais il y en a aussi une mauvaise. »

Romane n’a pas dit un mot.

« Tu es enceinte. »

Enceinte !

Romane est devenue très pâle.

En voyant ses réactions, Lina a souri avec satisfaction et a continué : « Malheureusement, Arthur n'avait pas l'intention de retenir ton enfant ! Parce que je suis aussi enceinte ! »

Lina était-elle également enceinte ?

Romane était totalement perturbée en ce moment !

Arthur, pourquoi était-il si impitoyable ?

Romane ne pouvait pas se calmer, même son corps n’a pas cessé de trembler à cause de sa colère.

Lina a dévoilé cette vérité pour se montrer devant Romane. Cette dernière a serré les poings pour réprimer sa colère, elle ne voulait pas perdre sa dernière dignité.

Elle essayait de se calmer. « Vraiment ? Je lui ai demandé le divorce, mais il n'a pas dit oui. »

Lina s’est figée en entendant cela.

Romane savait bien que c’était le point faible de Lina. Cette femme utilisait tous les moyens pour épouser Arthur.

Romane a esquissé un sourire : « Et alors, qu’est-ce que cela signifie ? Tu es enceinte pour lui, tu as tout fait pour le titre de Mme Caron. Quant à lui, il veut encore maintenir notre mariage sans considérer ta situation. »

Romane a dit cela pour se protéger et garder sa dernière dignité, non pas pour montrer ses sentiments pour Arthur.

Elle n’a pas changé sa décision de divorcer avec Arthur.

Néanmoins, elle a feint d’être fière devant l’amante de son mari qui venait pour la provoquer.

« Ridicule ! Penses-tu vraiment qu’Arthur t’aime s’il ne veut pas divorcer avec toi ? Mais Romane, réfléchis bien, s'il t'aime, pourquoi te demanderait-il de me donner tes cornées ? »

Lina était remplie de haine en disant cela, avec un sourire.

Le rire de Lina a mentalement blessé Romane et fait disparaître son déguisement.

Romane ne pouvait plus gagner, elle a tout perdu, c’était vrai...

Si Arthur avait un peu de sentiment pour elle, elle serait au moins une femme saine.

Dix ans, ils se sont rencontrés depuis dix ans...

Romane s’est plongée dans son désespoir, elle ne savait pas quand Lina était partie.

Romane est restée assise dans la chambre pendant un long moment...

Tout un coup, une fumée épaisse venue de l’extérieur, en un rien de temps, toute sa chambre était couverte de cette fumée, l'étouffant jusqu'aux larmes. Sachant ce qui s’est passé, Romane était en panique totale. C’était le feu.

Tournant son fauteuil à roulette, elle voulait se sauver en partant le plus tôt possible de cette maison.

Cependant, elle était aveugle, elle n’a pas réussi à trouver un chemin correct à cause de ce grand feu.

Elle est tombé par terre avec son fauteuil à roulette, assise sur le sol, elle avait du mal à respirer. Elle était également irritée par cette fumée.

Pleine de peur, elle ne pouvait rien faire.

À ce moment-là, la discussion provenant de l’extérieur était particulièrement blessante.

« Comment M. Caron a-t-il pu faire ça ? Même s’il n’aime pas notre madame, il ne pouvait pas la tuer. Dépêche-toi d'appeler la police. »

« Tais-toi et nous ferons ce que monsieur a commandé. »

Incroyable ! Romane ne pouvait pas croire ces propos.

Arthur voulait-il sa mort ?

Le désespoir l'a complètement écrasée, elle ne voulait plus s'échapper à cette situation... Sans doute la mort était-elle une bonne chose.

Romane était presque étouffée par cette fumée, elle a commencé à pleurer.

Quand elle avait connu que son mari l’avait trahie, elle n’avait pas pleuré.

Quand elle avait été forcée de perdre sa vue, elle n’avait pas pleuré.

Mais maintenant, elle pleurait comme une petite fille. Elle ne pouvait pas croire que son mari voulait sa mort et celle de son enfant.

Dans ce grand feu, elle ressentait mal partout.

« Ah... » Un cri désespéré, comme le son de fantôme, résonnait dans toute la villa.

Au moment où elle a été engloutie par le feu, Romane n'a eu qu'une espérance : que Dieu lui donne une opportunité de vivre, elle ne voulait plus aimer et épouser Arthur.

Continue to read this book for free
Scan code to download App

Latest chapter

  • La renaissance de la folle épouse de M. Caron, Signez s'il vous plaît   Chapitre 504 Un beau cadeau pour Arthur

    De retour aux Monts Cabanne, l’humeur de Claire était tout sauf sereine. Une tourmente intérieure semblait l’envahir sans relâche, la poussant à réfléchir constamment à la meilleure manière de mettre un terme à ses engagements avec Joe dans les plus brefs délais. Ce soir-là, Claire est arrivée à une conclusion inéluctable : la famille Ernst était d’un autre monde, incomparablement complexe et insidieuse. Tout individu sensé aurait su qu’une fois plongé dans ce genre d’univers, il était quasiment impossible de s’en sortir indemne. C’était comme être englouti dans un bourbier, plus on s’y débattait, plus on s’enfonçait. Joe, sans un bruit, a tourné la tête pour la regarder. Son regard s’est fait soudain plus intense, un peu comme si ses yeux cherchaient à sonder les profondeurs de son âme : « À quoi penses-tu ? » Claire a froncé légèrement les sourcils, une teinte de mélancolie se faisant entendre dans sa réponse : « J’ai l’impression d’être tombée dans ce bourbier. »Ce sentiment qu’

  • La renaissance de la folle épouse de M. Caron, Signez s'il vous plaît   Chapitre 503 Ce qui ne va pas avec les hommes

    Romane et elle, emplies d’une énergie indomptable, étaient des personnalités qui ne se laissaient jamais enfermer dans les règles et les contraintes imposées par la société. Cependant, le caractère naturellement doux de Romane, qui autrefois était une source de lumière, semblait avoir été émoussé, comme une lame usée par le frottement incessant des attentes et des pressions exercées par Arthur et sa famille.« Quoi, tu n’aimes pas un tel banquet ? », a lancé Joe.Claire, un sourcil haussé dans un mélange d’amusement et de surprise, a tourné son regard vers Joe, comme pour sonder ses pensées : « Et toi, tu aimes ? »L’homme a répondu par un rire discret : « Je ne suis pas un grand fan, mais il faut bien attendre que la fête soit terminée. »Les mots de Joe ont flotté dans l’air, et Claire, après un instant de réflexion silencieuse, a pris mentalement une résolution : la prochaine fois qu’elle se retrouverait dans ce genre de situation, elle serait mieux préparée, prête à affronter ce qu

  • La renaissance de la folle épouse de M. Caron, Signez s'il vous plaît   Chapitre 502 Le secret de cette famille puissante

    « Mais… » Zélie s’est tournée vers Claire, ses yeux brillants d’excuse, une légère inquiétude flottant dans son regard.Claire a esquissé un sourire timide, essayant de masquer son malaise : « Vas-y. »« Alors, tu peux toujours retrouver ton chemin ? », a demandé Zélie, sa voix trahissant un soupçon d’inquiétude.Claire s’est immobilisée un instant, réalisant soudain que dans la précipitation de ses pas et de ses pensées, elle avait perdu toute notion de l’orientation.Zélie, ayant perçu son trouble, s’est levée doucement et, d’un geste discret, s’est adressée à une femme de chambre qui s’était approchée : « Nora, tu ramènes Claire à la salle de banquet. »« Oui, je m’en chargerai ! » Après quelques échanges brefs, Zélie a pris congé, tandis que Nora s’est tournée vers Claire avec une politesse mesurée : « Madame, s’il vous plaît. »Claire : « Merci ! » « De rien, Madame. » En se levant pour rejoindre Nora, Claire s’est sentie momentanément perdue. L’atmosphère de la grande maison s

  • La renaissance de la folle épouse de M. Caron, Signez s'il vous plaît   Chapitre 501 Alice Valette

    Plusieurs membres masculins de la famille Ernst avaient visiblement été appelés ailleurs, laissant derrière eux une ambiance un peu plus intime, où seules quelques femmes et les servantes assignées par le majordome restaient présentes. Une servante a commencé à introduire, une à une, les personnes qui composaient cet étrange rassemblement, offrant à Claire un aperçu de cette famille complexe et colorée.Il s’est avéré que parmi les hommes de la famille Ernst, tous étaient mariés, sauf Javier et Basile, les deux seuls célibataires. Joe était le benjamin d’une fratrie de sept fils et il avait aussi trois sœurs aînées et deux sœurs cadettes, toutes présentes en ce jour particulier.Soudain, l’une des dames, un sourire malicieux aux lèvres, a pris la parole : « Claire, Joe te cache vraiment bien. Avant, son père avait toujours espéré qu’il te ramène ici, mais il a refusé à chaque fois. »À ces mots, Claire s’est figée. Un malaise l’a traversée, teinté de gêne, car elle souffrait d’une légè

  • La renaissance de la folle épouse de M. Caron, Signez s'il vous plaît   Chapitre 500 Il l’a embrassée

    Tandis que la conversation se poursuivait, la femme s’est avancée lentement vers Joe, ses yeux jetant de temps à autre un regard mesuré et presque imperceptible à Claire. Ce simple échange de regards a fait naître chez Claire un malaise qui n’a pas tardé à la faire se redresser instinctivement.« Voici la femme de mon frère aîné, Lorraine », a annoncé Joe, d’une voix calme, dénuée de toute émotion.« Bonjour », a répondu Claire, avec une politesse respectueuse.Lorraine, quant à elle, a laissé échapper un petit rire léger, presque moqueur, qui trahissait un dédain subtil. Elle s’est arrêtée brusquement, se tenant devant Claire, et l’a scrutée de haut en bas. Son sourire, bien que tendre en apparence, dissimulait sous ses lèvres une froideur palpable, comme une surface lisse dissimulant des profondeurs glacées. « Joe ne nous a pas dit qu’il voulait te ramener avec lui. Eh bien, considère ceci comme un cadeau de bienvenue. » D’un geste brusque, Lorraine a saisi le poignet de Claire, y f

  • La renaissance de la folle épouse de M. Caron, Signez s'il vous plaît   Chapitre 499 La première rencontre avec sa famille

    La chaîne de montagnes qui s’étendait à perte de vue appartenait à la prestigieuse famille Ernst. Le complexe majestueux, qui s’élevait tel un château au cœur de cette nature sauvage, semblait presque défier le temps, un témoignage vivant d’une époque révolue. Claire, ébahie, se tenait là, comme une spectatrice devant un chef-d’œuvre. En tant que grande voyageuse, elle avait traversé des continents, observé des paysages variés et pénétré des cultures diverses. Pourtant, face à cette œuvre architecturale, elle ne pouvait que ressentir un profond respect. Chaque détail semblait murmurer le poids d’une tradition centenaire.La famille Ernst, dont elle avait entendu parler depuis sa vie ici, était un nom gravé dans l’histoire de Sienne. Aujourd’hui, alors qu’elle se trouvait là, témoin de la splendeur de cette famille, même par l’intermédiaire de ce seul complexe, Claire était transportée. Elle ne pouvait s’empêcher de ressentir une admiration sincère et un étonnement qui semblaient l’env

More Chapters
Explore and read good novels for free
Free access to a vast number of good novels on GoodNovel app. Download the books you like and read anywhere & anytime.
Read books for free on the app
SCAN CODE TO READ ON APP
DMCA.com Protection Status