LOGINMarco est un homme beau , il sait qu'il est très attirant alors quand il perd son emploi et qu'une agence d'escorte l'appelle , on lui propose de s'occuper des clients et clientes . Il hésite mais finit par accepter ce travail . Mais sa patronne tombe amoureuse de lui et lui demande de laisser sa femme et sa fille . Il est prêt à tout pour avoir l'argent .
View MoreMarco
Je n’oublie pas ce jour. Celui où tout bascule. La vie que j’avais construite, confortable, stable, avec ma femme et ma fille, commence à se déliter comme un vieux papier froissé. C’est un vendredi matin. Le soleil filtre à peine à travers les rideaux, et le bruit des voitures sur l’asphalte humide me parvient comme un murmure lointain. Je me lève plus tôt que d’habitude, sans trop savoir pourquoi. Peut-être un pressentiment. Le genre de sensation qui serre la gorge, qui me dit que quelque chose ne va pas, mais je ne sais pas quoi.
Je m’habille machinalement, attendant le bruit familier du café qui commence à couler dans la machine. Claire, ma femme, est déjà dans la cuisine, préparant le petit déjeuner pour notre fille. Elle a l’air plus fatiguée que d’habitude. Peut-être que, comme moi, elle sent que quelque chose cloche.
Je n’ai aucune idée de ce qui m’attend. La porte de mon bureau, celle où je travaille depuis des années, je vais la franchir pour la dernière fois. Ma situation, jusque-là stable, va connaître un tournant brutal. L’équipe des ressources humaines me convoque, m’annonce que mon poste est supprimé. Les chiffres ne se maintiennent pas. Les clients se font rares, et les réductions budgétaires ont raison de mon rôle dans l’entreprise.
L’ironie, c’est que je n’ai même pas le temps de me préparer à cette annonce. Je croyais naïvement que tout continuerait comme avant. Les heures passent, je travaille dur, je gère des équipes, je me donne à fond. Et soudain, tout s’effondre.
Quand je quitte ce bureau ce jour-là, je sens cette lourdeur dans mon ventre, ce poids du monde qui s’abat sur mes épaules. En chemin vers la voiture, les mots du directeur des ressources humaines tournent en boucle dans ma tête : "Nous sommes désolés, mais la décision a été prise." Politesse, apparence de soin, mais coup de poignard dans le cœur. Qu’est-ce que je vais dire à Claire ? Et à Emma, notre fille de six ans ? Comment annoncer que tout change ?
À la maison, Claire remarque mon air abattu. Elle sait que quelque chose cloche, mais n’ose pas poser de questions tout de suite. Elle me sert le café, sans un mot, attendant que je brise le silence. Mais comment le faire ? Comment expliquer que, du jour au lendemain, je me retrouve sans emploi, sans perspective immédiate, dans une société qui ne pardonne pas aux hommes comme moi, un homme de famille dans la quarantaine, avec juste quelques années d’expérience ? La pensée m’angoisse.
Enfin, je parle, maladroit et précipité :
— Claire… je… j’ai perdu mon travail. C’est fini. Le poste a été supprimé.
Elle me regarde un moment, immobile, comme si elle attendait un miracle. Mais il n’y en a pas. Il n’y a que cette froide réalité.
— Qu’est-ce que tu veux dire, Marco ? Tu veux dire que tu es… viré ?
— Oui. J’ai perdu mon poste. Ils ont coupé tous les budgets, et j’étais déjà sur la sellette.
Elle s’assoit lentement, ses jambes semblent soudain refuser de la soutenir. Son visage se fige, un voile d’inquiétude dans ses yeux.
— Mais… comment allons-nous faire ?
Je ne sais pas quoi répondre. Les économies sont maigres, le crédit immobilier pèse lourd, et nos projets d’avenir semblent s’éloigner à chaque mot que je prononce. Claire s’inquiète. Et je sens que ce n’est pas un simple revers à surmonter. Non. C’est quelque chose de bien plus profond.
— Je vais trouver une solution, Claire. Je te le promets. Peut-être qu’on pourra réduire certaines choses, peut-être que je trouverai quelque chose rapidement. Mais je vais m’en sortir.
Je dis ça comme si c’était vrai, mais dans ma tête, c’est un mensonge. Comment être sûr de quoi que ce soit ?
Les jours suivants sont empreints d’une lourde incertitude. Je peine à me concentrer sur autre chose que mes recherches. Chaque entretien est une déception, chaque porte se ferme plus vite que la précédente. Je n’ai aucune idée de comment rebondir. Les annonces d’emploi demandent toutes des qualifications que je n’ai pas. Les entreprises ne cherchent plus des hommes de ma génération. Et le désespoir grandit.
Deux ans.Le temps n'a pas tout guéri, mais il a pansé les plaies les plus vives, transformant les cicatrices en souvenirs, doux-amers, mais acceptés.Je ne vis plus dans la villa. Elle était devenue trop grande, trop chargée du fantôme de l'homme que j'avais été. Je l'ai vendue. L'argent a servi à autre chose.Henri et moi, nous avons monté notre petite affaire. « Atelier Marco & Henri ». Nous réparons. Des charpentes qui menacent de s'effondrer, des parquets qui grincent, des âmes de maisons fatiguées. Nous n'employons pas de jargon marketing. Notre réputation se fait par le bouche-à-oreille. On dit de nous que nous sommes lents, chers, mais que notre travail tient. Comme les fondations sur lesquelles nous bâtissons.Je vis dans un appartement, plus modeste, près de l'atelier. Il y a des livres qui traînent, de la poussière parfois, une guitare que j'apprends à jouer maladroitement. Il y a de la vie. Ma vie.Ce soir, c'est vendredi. Le soir que Sarah passe avec moi.Elle a huit ans
Marco La réponse de Claire à la photo ne vient pas tout de suite. Le silence s'étire, tendu comme une corde. Henri et moi, nous posons la moquette dans la chambre de Sarah, un gris doux et résistant. Chaque coup de rouleau est un acte de foi. Je fixe mon téléphone, posé sur le sol, espérant et redoutant à la fois la vibration qui annoncera son verdict.Ce n'est qu'en fin d'après-midi, alors qu'Henri vient de partir, que le téléphone vibre. Un message.« Elle n'arrête pas de parler de la couleur bleue. Elle veut savoir si le tableau est pour elle. »Le souffle que je retenais depuis des heures sort dans un soupir tremblant. Ce n'est pas une réconciliation, mais c'est une brèche dans le mur. Une minuscule ouverture.Je prends le téléphone, les doigts moites. Je ne veux pas me tromper. Pas maintenant.« Oui. C'est pour elle. Pour qu'elle dessine ce qu'elle veut. »La réponse est presque immédiate.« Elle veut venir le voir. Demain. Seulement une heure. »Mon cœur fait un bond douloureux
Marco Les jours qui suivent sont étrangement calmes. La visite de Claire et Sarah a laissé une empreinte dans la maison, une vibration subtile qui persiste, comme la note tenue d'un diapason. Le verre de jus de fruit est toujours sur la table basse. Je ne peux pas le toucher. C'est une relique.Henri et moi attaquons la pergola. Le bois est vieux, certaines poutres sont pourries. Il faut tout démonter, trier, remplacer. C'est un travail plus complexe, plus physique. Je manie la scie, le marteau, la masse. Mes mains, déjà marquées, se couvrent d'ampoules qui crèvent et se reforment. Henri est un maître exigeant. Il ne tolère pas l'à-peu-près.— Une charpente, ça doit être carré, Marco. Si les fondations sont de travers, tout le reste va suivre. C'est comme dans la vie.Je hoche la tête, concentré sur la ligne que je trace à la craie. Je suis dans l'effort, dans la précision. Penser aux poutres, aux angles, aux clous. Ne penser à rien d'autre.Pourtant, des images reviennent. Le visage
MarcoLe verre de jus de fruit est posé entre nous comme un talisman, une offrande fragile dans le no man's land de notre histoire. Sarah le sirote à petites gorgées, assise au bord du canapé, ses pieds ne touchant pas le sol. Ses yeux, toujours aussi vifs, continuent d'explorer la pièce, cherchant des repères dans cet environnement inconnu.Claire est debout, près de la cheminée. Elle n'a pas touché à son verre. Son bras croisé, elle observe. Elle observe la manière dont la lumière frappe différemment les murs depuis que la cloison a été abattue. Elle observe la qualité du travail de peinture, les plinthes impeccables. Elle m'observe, moi, debout de l'autre côté de la pièce, conscient de chaque mouvement, de chaque respiration.— Tu as vraiment fait ça ? demande-t-elle enfin, d'une voix neutre, en désignant le mur absent.— La plupart. Henri m'a guidé.— Henri.Elle goûte le nom, comme un fruit étrange.— Le vieil homme dans le jardin.— Oui.Un silence retombe. Seul le bruit des pet






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