J'étais en phase terminale d'insuffisance rénale. Le rein le plus compatible qu'on ait enfin trouvé pour moi, mon mari Régis l'a offert à ma sœur Laurine. J'ai refusé la proposition du médecin d'attendre un autre donneur et suis sortie de l'hôpital. Dégoûtée par ces gens, j'ai compris qu'il était inutile de continuer à me battre. Alors j'ai légué à ma sœur toutes mes économies des années passées. Enfin, j'ai vu mes parents sourire. Régis s'épuisait chaque jour à prendre soin d'elle. Loin de m'irriter, je l'encourageais à être plus attentionné. Quand notre fils a demandé si ma sœur pouvait devenir sa maman, j'ai même acquiescé en souriant. Mais pourquoi, maintenant que tout leur a réussi, regrettaient-ils soudain ?
View MoreLes yeux de mon père se sont emplis de larmes, ses doigts serrant convulsivement ceux de ma mère.Néo, incapable de se contenir, s'est précipité vers Séverine, frappant son bras de petits poings : « Méchante ! Maman ne peut pas être morte ! Je te déteste ! Je vais te frapper à mort ! »Contrastant avec leur agitation, Régis semblait étrangement calme. Il a fixé Séverine et a murmuré : « Où... où est enterrée Diana ? Je veux la voir. »Séverine a ricané : « Elle ne voulait surtout pas de vous ! Si tu veux te racheter, commence par régler ton compte à celle qui l'a poussée à bout ! »D'un geste vif, elle lui a jeté une liasse de documents.Les pages parcourues, les yeux de Régis se sont écarquillés, une fureur inouïe le transformant.Sans hésiter, il a empoigné une chaise et l'a fracassée sur Laurine qui geignait encore.« Salope ! C'est à cause de toi si Diana est morte ! »« C'est TOI la coupable ! »En quelques secondes, Laurine n'était plus qu'une masse sanglante et inconsciente.Me
Séverine, le visage assombri par la colère, a tenté de claquer la porte au nez de Régis, mais ce dernier l'a bloquée à temps.« Séverine, où est Diana ? L'as-tu contactée ? »Les yeux de Séverine ont lancé des éclairs de rage : « Tu ne mérites même pas de prononcer son nom ! Espèce de traître ! De meurtrier ! »Régis savait pertinemment ses sentiments ambivalents pour Laurine. Mais meurtrier ? Cela lui a paru exagéré.« Séverine, je reconnais avoir eu tort de t'avoir frappée. Mais inutile de m'accuser de meurtre ! »À ces mots pleins de suffisance, Séverine, incapable de se contenir, lui a envoyé une gifle cinglante : « Tu veux savoir ? Parfait ! Rendez-vous demain au cabinet l'avocat ! »Sans lui laisser le temps de répliquer, elle a claqué la porte.Régis a repassé ses paroles dans sa tête. Soudain, une pensée insupportable lui a traversé l'esprit.Mais il l'a chassée aussitôt.Le cœur lourd, il a tenté de se rassurer : « Non, c'est pas possible ! »...Dès l'aube, Régis s'est présen
« Donne-moi ce téléphone ! Tout de suite ! » s'est écriée Laurine, paniquée.Sa mère biologique, Mélanie, n'a pas pu réprimer un ricanement en la voyant dans cet état : « 200 000 euros, et je supprime cette photo. »« Dans tes rêves ! » Alors que Laurine s'apprêtait à lui arracher l'appareil, Régis a fait brusquement son entrée avec mes parents.En apercevant Laurine, pleine d'énergie et bien loin de l'image d'une malade, Régis a froncé les sourcils.Le visage blême, Laurine s'est mise aussitôt à toussoter : « Régis... Je... »À ce son, l'inquiétude a submergé les traits de Régis qui s'est précipité vers elle.Mélanie, observant la scène, a esquissé un sourire sournois. « Tu dois être le petit ami de Laurine ? » a-t-elle lancé.Laurine a senti une vague d'angoisse l'envahir.« Et vous êtes ? » a demandé Régis, se tournant vers l'inconnue.Avant que Mélanie ne puisse répondre, Laurine est intervenue précipitamment : « Régis, c'est l'infirmière que j'ai engagée ! Je ne voulais pas être u
Un bip régulier résonnait à mon oreille lorsque j'ai ouvert péniblement les paupières.Séverine, me voyant consciente, s'est précipitée vers moi.« Diana ! Tu es réveillée, enfin... » Ses larmes grosses comme des perles tombaient sur ma main, tièdes et salées.J'ai voulu lever le bras pour la réconforter, mais mes membres ne répondaient plus.C'était donc ça, la mort qui venait. Aucune peur en moi, seulement une étrange sérénité.Mon seul regret ? Avoir entraîné Séverine dans cette tourmente.« Pardon... pour tout ce que tu as enduré à cause de moi », ai-je murmuré d'une voix fragile.Ses yeux ont rougi davantage, les pleurs coulant sans retenue.« Ne pleure pas... » J'ai essayé en vain de toucher ses joues.Séverine, devinant mon intention, a penché la tête vers moi : « Je suis là, Diana. »J'ai chuchoté dans son oreille : « C'est... la dernière chose que je peux faire pour toi... Et merci. »À peine ces mots prononcés, une lourde obscurité m'a envahie.Dans ce brouillard ultime, j'ai
Séverine, voyant que j'avais découvert la vérité, a cessé de dissimuler.« Régis est venu te chercher hier soir... Je n'ai pas pu m'empêcher de lui dire ses quatre vérités. Au début, ça n'a pas dégénéré, mais cette vipère de Laurine a joué un sale tour, alors... »Elle n'avait pas besoin d'en dire plus et j'ai compris aussitôt : Régis et Laurine s'en étaient pris à elle.Comment osaient-ils ? De quel droit ?Une colère noire est montée dans mes yeux. J'ai serré si fort mes ongles dans ma paume que la peau a failli se déchirer, mais je n'ai ressenti aucune douleur.Séverine, remarquant mon état, m'a attirée contre elle : « Diana, ça va vraiment ! Ne t'inquiète pas, d'accord ? »La chaleur de son étreinte a fait céder les digues que j'avais érigées. Des sanglots déchirants se sont échappés enfin de ma gorge. Séverine, à son tour, s'est mise à pleurer silencieusement.Il nous a fallu une bonne demi-heure pour retrouver notre calme.Au fond de moi, une résolution s'était cristallisée : je
Je me suis effondrée sur le sol, me tordant de douleur.Pourtant, même dans cet état, Régis ne m'a pas lâchée. Il m'a donné même un violent coup de pied avant de gronder : « Tu vas t'excuser tout de suite auprès de Laurine à l'hôpital ! »Il m'a traînée par le poignet jusqu'à la porte, laissant derrière nous des traînées de sang écarlate sur le parquet. Mais il n'y a prêté aucune attention.Debout sur le seuil, Néo m'a regardée avec froideur, son regard empli de déception : « Maman, pourquoi tu es aussi têtue ? Si tu ne t'excuses pas aujourd'hui auprès de tata Laurine, papa et moi, on ne te pardonnera jamais ! »La douleur qui submergeait tout mon corps avait déjà emporté ma conscience. Comment pouvais-je encore comprendre ses paroles ?Régis m'a emmenée de force à l'hôpital et m'a jetée dans le couloir : « Tu vas t'agenouiller ici ! Et tu n'entreras t'excuser que quand Laurine se réveillera ! »Évanouie, je me suis effondrée aussitôt sur le sol. Mais dans les yeux de Régis, pas une on
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