Chapitre 22 : La Rencontre avec les Rivaux La forêt semblait retenir son souffle, ses ombres dansant sous la lumière pâle de la lune. Princess, trempée et frissonnante, avançait à travers les broussailles, ses pas lourds dans la boue. Le médaillon à son cou pulsait doucement, une chaleur qui contrastait avec le froid mordant de sa peau. Chaque bruissement, chaque craquement la faisait sursauter, ses griffes prêtes à jaillir. Elle savait que Kael et sa meute, ainsi que Sélène et ses chasseurs, étaient toujours à ses trousses. Mais c’était la solitude, plus que la menace, qui pesait sur elle, l’absence d’Eryndor, qu’elle avait laissé derrière pour le protéger. Elle s’arrêta près d’un bosquet de pins, son souffle formant des volutes dans l’air glacé. Ses pensées tourbillonnaient, un mélange de chagrin et de doute. Elle était Aeloria, une Élémentaire, une louve, une fugitive. Mais qui était-elle vraiment ? Une menace, comme Kael le prétendait ? Une aberration, comme Sélène l’accusait ?
Chapitre 21 : Eryndor en Quête La clairière où Princess l’avait laissé semblait vide, comme si son absence avait drainé toute vie de l’endroit. Eryndor s’appuya contre le rocher, sa main pressée contre son flanc où la douleur pulsait, chaude et lancinante. Le bandage, trempé de sang, lui rappelait la flèche d’argent, mais ce n’était rien comparé à la douleur qui lui serrait le cœur. Son cri, ‘‘ « Princess ! » ‘‘, résonnait encore dans sa mémoire, un écho futile avalé par la forêt. Elle était partie, pensant le protéger, et cette pensée le brûlait plus que n’importe quelle blessure. Il se redressa, chancelant, sa dague serrée dans sa main libre. La forêt était silencieuse, trop silencieuse, mais il savait que les chasseurs de Sélène et la meute de Kael n’étaient pas loin. Chaque craquement, chaque ombre, pouvait être une menace. Pourtant, il ne pouvait pas rester là, à attendre que le destin décide pour lui. Princess, Aeloria, était quelque part, seule, poursuivie, et il refusait de
Chapitre 20 : Réflexion et Solitude L’eau de la rivière était un étau glacé, mordant la peau de Princess alors qu’elle s’accrochait à une branche tordue, ses doigts engourdis par le froid. La lune, haut dans le ciel, jetait une lumière argentée sur les flots tumultueux, reflétant ses propres yeux, des yeux de louve, d’Élémentaire, d’étrangère. Elle haletait, son souffle formant des volutes dans l’air nocturne. La forêt, de l’autre côté de la rive, était silencieuse, mais elle savait que ce calme était trompeur. Kael et sa meute, Sélène et ses chasseurs, n’abandonneraient pas. Pourtant, pour la première fois depuis des heures, elle était seule. Vraiment seule. Elle se hissa sur la berge, ses vêtements trempés collant à sa peau, ses griffes rétractées laissant des marques dans la boue. Le médaillon pendait lourdement à son cou, sa chaleur contrastant avec le froid qui la traversait. Elle s’effondra contre un rocher, ses jambes cédant sous le poids de l’épuisement et du chagrin. L’imag
Chapitre 19 : La Séparation La forêt semblait avaler Princess, ses branches griffant ses bras comme pour la retenir. Chaque pas qu’elle faisait, chaque foulée qui l’éloignait d’Eryndor, était une blessure plus profonde que n’importe quelle flèche d’argent. Le médaillon à son cou pulsait, chaud contre sa peau, comme un rappel cruel de l’héritage qu’elle portait, celui de ses parents, morts pour ce qu’elle représentait, et maintenant d’Eryndor, qu’elle abandonnait pour le sauver. Ses yeux argentés brillaient dans l’obscurité, captant les éclats de lune, tandis que la louve en elle hurlait son désaccord, exigeant qu’elle retourne en arrière. Mais elle courait. Les grognements de la meute de Kael et les sifflements des flèches des chasseurs résonnaient derrière elle, plus proches à chaque instant. Elle avait invoqué une bourrasque pour masquer sa fuite, mais elle savait que cela ne suffirait pas longtemps. Sélène et Kael étaient des prédateurs implacables, et elle était leur proie commu
Chapitre 18 : La Crise Émotionnelle L’obscurité de la forêt semblait avaler chaque son, chaque espoir. Princess et Eryndor s’étaient enfoncés dans un dédale de ronces et de pins tordus, cherchant à distancer les chasseurs et la meute de Kael. Le souffle court, Princess soutenait Eryndor, dont la blessure au flanc saignait encore, tachant ses vêtements et le sol. Chaque pas qu’il faisait était une lutte, mais il refusait de la lâcher, ses doigts serrés autour de son bras comme une ancre. Pourtant, dans l’esprit de Princess, une tempête faisait rage, plus violente que n’importe quelle poursuite. Ils s’arrêtèrent enfin dans une petite clairière bordée de rochers, où le murmure d’un ruisseau proche masquait à peine les bruits lointains des chasseurs, le craquement des branches, les ordres étouffés de Sélène. Princess aida Eryndor à s’asseoir contre un rocher, ses mains tremblantes vérifiant le bandage. Le médaillon à son cou pulsait doucement, comme un cœur battant, mais il ne suffisait
Chapitre 17 : Eryndor Face à ses Préjugés La forêt s’étendait comme un labyrinthe sans fin, ses ombres mouvantes masquant à peine les bruits de poursuite, les grognements lointains de la meute de Kael, le claquement d’une corde d’arc au loin. Eryndor trébuchait, soutenu par Princess, chaque pas ravivant la douleur brûlante dans son flanc. Le sang suintait à travers le bandage de fortune, mais il serrait les dents, refusant de ralentir. Il sentait le regard de Princess sur lui, un mélange d’inquiétude et de détermination, et cela l’ancrait, même si son esprit était un champ de bataille. Ils s’arrêtèrent près d’un ruisseau, à l’abri d’un bosquet de pins. Princess l’aida à s’adosser contre un tronc, ses mains rapides vérifiant la blessure. « Il faut nettoyer ça », murmura-t-elle, ses yeux argentés scrutant son visage. Le médaillon pendait à son cou, scintillant faiblement, comme un rappel des vérités qu’ils venaient d’apprendre. Eryndor hocha la tête, mais son regard était ailleurs, f