LOGINLivre 1 Dans une ville marquée par la peur et la chasse, Shelby Elkson, jeune louve-garou devenue alpha, mène sa meute contre les Veilleurs, des chasseurs impitoyables. Portée par l’amour de Brade, la mémoire de ses parents assassinés et l’espoir d’un avenir meilleur, elle transforme la douleur en force. À travers batailles, pertes et réconciliations, Shelby guide la meute et Sunstown vers une paix fragile, tissant des liens entre loups et humains. Une saga d’espoir, de courage et d’unité face à l’adversité. Livre 2 Dans un monde où les loups-garous existent, une meute puissante est divisée en deux factions rivales, les Kébara et les Omalé. Les deux familles ont toujours été en conflit, et les tensions entre elles sont palpables. La situation est devenue si critique que les loups-garous des deux côtés commencent à s'entretuer.
View MoreLa nuit était sombre et silencieuse, les étoiles cachées derrière un voile de nuages épais. La route était déserte, à l'exception de quelques voitures qui passaient occasionnellement, leurs phares éclairant brièvement l'obscurité. Shelby Elkson conduisait prudemment, ses mains serrées sur le volant, ses yeux fixés sur la route devant elle. Elle venait de quitter une soirée chez des amis, où elle avait passé la soirée à rire et à discuter. Mais maintenant, elle était seule, perdue dans ses pensées. Elle pensait à son avenir, à ses rêves et à ses espoirs. Elle pensait à sa famille, à ses parents et à son frère. Elle pensait à tout ce qui l'entourait, à tout ce qui la rendait heureuse. Soudain, une silhouette apparut sur la route, juste devant elle. Shelby écrasa la pédale de frein, mais il était trop tard. La voiture heurta la silhouette avec un bruit sourd, et Shelby sentit un choc violent. Elle perdit le contrôle de la voiture, qui dérapa sur la route et alla s'écraser contre un arbre.
Shelby resta inconsciente pendant quelques instants, sonnée par le choc. Lorsqu'elle revint à elle, elle était allongée sur le siège, la tête lui tournant. Elle essaya de se lever, mais une douleur aiguë lui traversa la tête et elle retomba sur le siège. Elle regarda autour d'elle, essayant de comprendre ce qui s'était passé. La voiture était endommagée, le capot enfoncé et le pare-brise brisé. La silhouette qu'elle avait heurtée gisait sur la route, immobile. Shelby sortit de la voiture, ses jambes tremblantes. Elle s'approcha de la silhouette, son cœur battant à tout rompre. Lorsqu'elle vit le visage de la personne qu'elle avait heurtée, elle fut choquée. C'était un jeune homme, avec des yeux fermés et une expression paisible. Shelby fut prise de panique. Elle ne savait pas quoi faire. Elle regarda autour d'elle, espérant voir quelqu'un qui pourrait l'aider. Mais il n'y avait personne. Elle était seule, avec le jeune homme blessé. Elle décida de prendre son téléphone pour appeler les secours. Mais lorsqu'elle sortit son téléphone de sa poche, elle vit que l'écran était brisé et que le téléphone ne fonctionnait pas. Shelby fut désespérée. Elle ne savait pas quoi faire. Elle regarda le jeune homme, espérant qu'il allait se réveiller. Mais il restait immobile, les yeux fermés. Soudain, le jeune homme ouvrit les yeux et regarda Shelby. Il la fixa avec une expression étrange, comme s'il la connaissait. Shelby fut choquée et recula, effrayée. "Qui êtes-vous ?" demanda-t-elle, essayant de cacher sa peur. Le jeune homme ne répondit pas. Il continua à la fixer, son regard intense et profond. Shelby sentit un frisson lui parcourir l'échine. Elle ne savait pas quoi faire. Et puis, le jeune homme se leva, lentement et péniblement. Il regarda Shelby avec une expression de douleur et de confusion. "Je m'appelle Brade," dit-il, sa voix faible et rauque. "Et vous ?" Shelby fut surprise. Elle ne s'attendait pas à ce que le jeune homme se lève et lui parle. Elle le regarda, essayant de comprendre ce qui se passait. "Je m'appelle Shelby," répondit-elle, sa voix tremblante. "Qu'est-ce qui s'est passé ?" Brade la regarda, son expression confuse. "Je ne sais pas," répondit-il. "Je me souviens d'avoir marché sur la route, et puis... je ne sais pas." Shelby hocha la tête, essayant de comprendre. "Vous avez été heurté par ma voiture," expliqua-t-elle. "Je suis désolée." Brade la regarda, son expression étrange. "Ce n'est pas votre faute," dit-il. "Je vais bien." Shelby fut surprise. Elle ne s'attendait pas à ce que le jeune homme soit si calme et si gentil. "Je vais vous emmener à l'hôpital," dit-elle, essayant de l'aider. Mais Brade secoua la tête. "Non, je vais bien," répéta-t-il. "Je vais marcher un peu pour me remettre." Shelby n'était pas convaincue, mais elle décida de ne pas insister. Elle regarda autour d'elle, essayant de voir si quelqu'un pouvait les aider. "Je vais vous emmener chez moi," dit-elle finalement. "Ma mère est infirmière, elle pourra vous examiner et vous soigner si nécessaire." Brade hésita un instant, puis hocha la tête. "D'accord," dit-il. "Merci." Shelby sourit et l'aida à monter dans la voiture. Elle démarra le moteur et commença à conduire, tout en jetant des coups d'œil à Brade dans le rétroviseur. Lorsqu'ils arrivèrent chez Shelby, sa mère les accueillit avec surprise. "Qu'est-ce qui s'est passé ?" demanda-t-elle, en voyant l'état de la voiture et le visage de Brade. Shelby expliqua la situation, et sa mère écouta attentivement. Lorsqu'elle eut fini, elle hocha la tête et prit Brade en charge. "Je vais l'examiner," dit-elle. "Toi, va te changer et te nettoyer un peu. Tu as l'air choquée." Shelby hocha la tête et alla se changer, tout en pensant à Brade et à l'accident. Elle se demandait ce qui s'était passé exactement, et pourquoi Brade semblait si... étrange. Lorsqu'elle revint au salon, Brade était assis sur le canapé, avec un bandage autour de la tête. Sa mère était assise à côté de lui, en train de lui parler. "Comment va-t-il ?" demanda Shelby à sa mère. "Il a une légère commotion cérébrale," répondit sa mère. "Mais il va s'en remettre. Il a juste besoin de repos et de soins." Shelby hocha la tête, soulagée. Elle regarda Brade, qui lui sourit faiblement. "Merci," dit-il. "Je vous suis reconnaissant." Shelby sourit en retour. "De rien," dit-elle. "Vous pouvez rester ici jusqu'à ce que vous soyez complètement rétabli." Brade hocha la tête, et Shelby vit quelque chose dans ses yeux qui la fit frissonner. C'était comme s'il savait quelque chose qu'elle ne savait pas. Quelque chose qui la concernait directement. Et puis, Brade se leva et alla se coucher, laissant Shelby avec plus de questions que de réponses.Épilogue : L’éternité de la meute Quinze ans s’étaient écoulés depuis la naissance de Lira, et la vallée de Marius s’épanouissait sous un été radieux, ses champs dorés ondulant sous une brise douce. Esvan, jadis un village marqué par les cicatrices de la guerre, était devenu une cité florissante, un phare d’unité pour les loups-garous et les humains des terres voisines. La « meute », l’union des clans Kébara et Omalé, avait transformé la vallée en un symbole de paix et de prospérité. Le moulin, désormais flanqué de deux autres, grondait jour et nuit, alimentant des marchés régionaux. L’école, agrandie en une académie, formait des érudits, des artisans, et des stratèges, tandis que la stèle du mémorial, entourée d’un jardin luxuriant, restait un lieu sacré où la meute honorait son passé. Pour Kessandra et Dréoss, leur héritage vivait à travers Lira et la nouvelle génération, mais leur rôle restait de guider la meute vers un avenir éternel. Kessandra, désormais dans la force de l’âge,
Chapitre 40 : La paix et la prospérité pour les loups-garous Le printemps s’épanouissait pleinement dans la vallée de Marius, ses champs d’Esvan vibrant de couleurs sous un soleil éclatant. Un an et demi après la capture de Varkis, la « meute », l’union des clans Kébara et Omalé, loups-garous liés par un passé de guerre et un présent de paix, prospérait comme jamais. Le moulin tournait sans relâche, alimentant des marchés bien au-delà de la vallée. L’école près de la stèle du mémorial résonnait des voix d’enfants Kébara et Omalé, apprenant l’histoire de leur unité sous la pleine lune. Les ateliers mixtes produisaient des étoffes et des lames prisées dans les terres voisines, tandis que les festivals saisonniers attiraient des foules admiratives. Pour Kessandra et Dréoss, l’arrivée de leur nouveau-né marquait l’apogée de leur héritage, un symbole vivant de la paix et de la prospérité des loups-garous de Marius. Dans leur maison, Kessandra berçait doucement leur fille, Lira, née sous
Chapitre 39 : L’héritage de Kessandra et Dréoss L’hiver relâchait son emprise sur la vallée de Marius, laissant place à un printemps timide où les premières pousses perçaient la neige fondante d’Esvan. Un an et trois mois après la capture de Varkis, la « meute », l’union des Kébara et des Omalé, s’était forgée en une communauté robuste, un modèle d’unité pour les terres voisines. Le moulin, cœur économique de la vallée, alimentait des marchés bien au-delà des frontières de Marius. L’école près de la stèle du mémorial résonnait des rires et des leçons des enfants, tandis que les ateliers mixtes et les festivals saisonniers avaient transformé les anciennes rivalités en une camaraderie florissante. Pour Kessandra et Dréoss, l’arrivée imminente de leur enfant marquait le début d’un nouvel héritage, un pont entre leur passé et l’avenir de la meute. Kessandra, assise dans leur maison, berçait doucement son ventre arrondi, à sept mois de grossesse. L’amulette de Elios, toujours à son cou,
Chapitre 38 : La nouvelle génération L’hiver s’était doucement installé dans la vallée de Marius, parant Esvan d’un voile de neige légère qui scintillait sous un ciel gris perle. Un an après la capture de Varkis, la « meute », l’union des Kébara et des Omalé, s’était enracinée dans une paix durable. Le moulin tournait sans relâche, ses pales bravant le froid pour fournir de la farine aux villages voisins. Le marché prospérait, attirant des caravanes des terres de l’Est et du Nord, tandis que l’école près de la stèle du mémorial résonnait des voix d’enfants apprenant à lire, à compter et à tisser des récits d’unité. Les ateliers mixtes et les festivals saisonniers avaient forgé une communauté où Kébara et Omalé partageaient rires et labeurs. Mais pour Kessandra et Dréoss, l’avenir prenait une nouvelle forme : la promesse d’une nouvelle génération, incarnée par leur enfant à naître et par les jeunes de la vallée qui portaient l’espoir de la meute. Kessandra, assise près du feu dans le
Chapitre 37 : Les deux familles sont réunies pour toujours L’automne enveloppait la vallée de Marius d’un manteau de feuilles dorées et rouges, transformant Esvan en un tableau vibrant sous un ciel d’azur. Dix mois après la capture de Varkis, la « meute », l’union des Kébara et des Omalé, s’était solidifiée en une communauté prospère. Le moulin tournait sans relâche, alimentant des villages au-delà de la vallée ; le marché, renforcé par le succès du festival estival, attirait des caravanes des terres de l’Est et du Nord ; et l’école nouvellement ouverte, près de la stèle du mémorial, résonnait des voix d’enfants Kébara et Omalé apprenant ensemble. Les ateliers mixtes et les veillées communautaires avaient tissé des liens durables, mais pour Kessandra et Dréoss, l’avenir prenait une tournure à la fois personnelle et collective : un moment décisif pour unir les deux familles, non seulement dans la vallée, mais dans leur propre foyer. Kessandra, debout dans leur maison, ajustait une ét
Chapitre 36 : Kessandra et Dréoss regardent vers l’avenir L’été touchait à sa fin dans la vallée de Marius, les champs d’Esvan dorés par le soleil et les premières feuilles d’automne. Neuf mois après la capture de Varkis, la « meute », l’union des Kébara et des Omalé, s’était affermie. Le moulin tournait sans relâche, le marché prospérait grâce à la foire régionale, et les ateliers mixtes, où Kébara et Omalé partageaient leurs savoirs, étaient devenus un symbole d’unité. La stèle du mémorial, entourée d’arbres aux fleurs fanées mais robustes, attirait toujours des familles venues honorer leurs morts. La paix, maintenue malgré les tensions et les complots, semblait enfin prendre racine. Pour Kessandra et Dréoss, le moment était venu de regarder au-delà des défis immédiats, vers un avenir qu’ils pourraient façonner ensemble, pour eux-mêmes et pour la vallée. Kessandra, assise dans leur jardin, cueillait des herbes mûres, l’amulette de Elios scintillant à son cou. Le parfum de la lavan
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