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Chapitre 3

last update Last Updated: 2025-03-24 04:40:01

Chapitre 3 

— Fais-moi oublier la nuit, Arthur.

Et il n’attendit pas une seconde de plus.

Ses lèvres capturaient les miennes avec une intensité féroce, un mélange parfait de tendresse et de brutalité. Chaque baiser qu’il me donnait me consumait un peu plus, me plongeant dans cet état d’abandon que je recherchais si souvent. Mes doigts glissèrent lentement le long de son cou, traçant sa peau brûlante, sentant les battements puissants de son pouls sous mes caresses. Arthur répondit en pressant sa main contre ma nuque, me maintenant contre lui alors qu’il approfondissait notre baiser.

Un frisson délicieux me traversa l’échine. J’adorais ça. J’adorais la manière dont il savait exactement où toucher, comment effleurer ma peau pour me faire frémir.

Il grogna contre mes lèvres, son souffle chaud mêlé au mien.

— Toujours aussi réactive… murmura-t-il avec un sourire amusé.

Je lui mordis la lèvre en réponse, mes hanches pressées contre son corps, une chaleur brûlante s’accumulant entre nous.

— Et toi, toujours aussi impatient… soufflai-je en effleurant son oreille du bout de ma langue.

Il laissa échapper un rire grave, ses mains caressant la courbe de mes cuisses dénudées. Chaque contact me faisait frissonner, me consumant d’un désir impatient. Je n’avais pas besoin de mots avec Arthur. Juste de cette sensation.

Ce frisson. Ce feu. Et ce soir encore, je comptais bien me perdre dans ses bras.

Les baisers d’Arthur devenaient plus insistants, plus brûlants. Sa bouche se pressait contre la mienne, exigeante, et mes doigts s’accrochaient à sa nuque comme si je voulais m’y abandonner totalement.

La chaleur entre nous était électrique, insoutenable.

Dans un geste impatient, il fit glisser ma robe le long de mon corps, et je l’aidai à se débarrasser de sa chemise. Son torse chaud et ferme se colla au mien, envoyant un frisson incontrôlable à travers ma peau.

Ses lèvres quittèrent ma bouche pour descendre lentement le long de mon cou, puis plus bas, savourant chaque parcelle de ma peau. Ses mains expertes caressaient mes courbes ma cuisse mes seins , déclenchant en moi des vagues de plaisir qui me rendaient fébrile.

— Tu es addictive, Isa… murmura-t-il contre ma peau, sa voix rauque me faisant frémir.

Je n’eus pas le temps de répondre qu’il m’attrapa fermement et me souleva du sol. Un rire m’échappa, mais il était déjà en train de me guider vers son lit, où il me jeta avec une brutalité maîtrisée. Allongée devant lui, le souffle court, je le regardai avec un sourire provocant.

— Vas-y, montre-moi ce que tu sais faire… soufflai-je, défiant.

Arthur ne se fit pas prier. Il se pencha sur moi, ses lèvres capturant les miennes avec une intensité féroce, tandis que nos corps s’emmêlaient dans une danse brûlante. Il enlève mon Strings d'un doigt et l'accroche au chevet du lit, et j'écarte ouvertement mes entrailles pour qu'il me défonce brutalement comme j'aime. 

Il enlève son pantalon rapidement pour me rejoindre, une fois son corps pressé contre ma peau frileuse, je frémis de plaisir encore une fois et je pouvais sentir son érections dure contre mon bassin. Le silence de la chambre fut bientôt brisé par le murmure de nos souffles entremêlés, un langage secret qui n’appartenait qu’à nous. J'étais déjà à sa merci en mouillant, inondant mes cuisses. Je sentais le liquide couler le long de mes jambes. 

Puis il s'enfonce en moi comme je l'aimais. 

Chaque frôlement, chaque coup de rein, chaque pénétration, chaque caresse faisait naître en moi des frissons incontrôlables, une onde de chaleur qui se propageait sous ma peau comme un feu qu’il attisait avec une maîtrise déconcertante.

— Arthur… soufflai-je, presque dans un soupir, alors que ses lèvres glissaient lentement sur mon corps, traçant des chemins brûlants sur ma peau fébrile.

Ses mains parcouraient mes courbes avec une lenteur exquise, alternant douceur et fermeté, attisant mon impatience. Mes tétons durcirent alors qui allait et venait en moi. 

Un gémissement rauque s’échappa de sa gorge alors que je me cambrais sous lui, cherchant plus, toujours plus.

— Tu es parfaite… murmura-t-il contre ma peau, sa voix grave vibrant contre mon ventre.

Je frissonnai sous ses mots, sous cette voix qui me consumait. Les frissons se transformèrent bientôt en vagues de plaisir qui me submergeaient. Nos souffles s’accéléraient, nos corps s’accordaient dans une danse silencieuse et enflammée. Chaque mouvement, chaque contact était un mélange de douceur et d'ardeur. Nos gémissements résonnaient dans la pièce, mélodie intime du plaisir partagé.

Je me perdais dans cette sensation, dans cette chaleur qui enflammait mon corps et mon esprit.

Et quand nos souffles s’unirent en un dernier frisson d’extase, il n’y avait plus rien d’autre que cette nuit, ce moment suspendu entre le rêve et la réalité. Nos corps brûlants se mouvaient à l’unisson, emportés par un rythme incontrôlable, fébrile. La chaleur entre nous était suffocante, enivrante, chaque frémissement amplifiait le plaisir, chaque soupir alourdissait l’air d’une tension exquise.

Arthur murmurait mon nom entre deux souffles saccadés, sa voix rauque et tremblante se mêlant à mes propres gémissements. Ses mains, fébriles, s’accrochaient à mes hanches, me guidant avec une précision dévastatrice vers cette frontière ténue entre la raison et l’abandon total.

— Isa… souffla-t-il, son front collé au mien, ses lèvres entrouvertes contre ma peau brûlante.

Le plaisir montait, intense, implacable, nous consumant dans une fièvre incontrôlable. Et puis… l'explosion. Un frisson violent me traversa de part en part, me clouant dans un état de pur abandon. Un gémissement s’échappa de mes lèvres, long, tremblant, incontrôlable.

Arthur laissa échapper un râle profond, ses doigts s’enfonçant dans ma peau alors qu’il basculait à son tour, emporté par la même vague déferlante. Nos souffles courts et irréguliers emplissaient la pièce, écho d’un plaisir absolu.

Je laissai ma tête retomber sur l’oreiller, encore tremblante, encore prisonnière de l’intensité du moment. Arthur, haletant, traça du bout des doigts le long de mon bras, un sourire satisfait flottant sur ses lèvres.

— Toujours aussi délicieuse… souffla-t-il avec un éclat amusé dans la voix.

Je laissai échapper un rire léger, encore prise dans cet état cotonneux où seul le plaisir existait. Et tandis que nos corps s’enlaçaient sous les draps froissés, je savourai cette chaleur réconfortante, cette plénitude éphémère qui me laissait exquise et repue.

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