MasukChapitre 3
— Fais-moi oublier la nuit, Arthur.
Et il n’attendit pas une seconde de plus.
Ses lèvres capturaient les miennes avec une intensité féroce, un mélange parfait de tendresse et de brutalité. Chaque baiser qu’il me donnait me consumait un peu plus, me plongeant dans cet état d’abandon que je recherchais si souvent. Mes doigts glissèrent lentement le long de son cou, traçant sa peau brûlante, sentant les battements puissants de son pouls sous mes caresses. Arthur répondit en pressant sa main contre ma nuque, me maintenant contre lui alors qu’il approfondissait notre baiser.
Un frisson délicieux me traversa l’échine. J’adorais ça. J’adorais la manière dont il savait exactement où toucher, comment effleurer ma peau pour me faire frémir.
Il grogna contre mes lèvres, son souffle chaud mêlé au mien.
— Toujours aussi réactive… murmura-t-il avec un sourire amusé.
Je lui mordis la lèvre en réponse, mes hanches pressées contre son corps, une chaleur brûlante s’accumulant entre nous.
— Et toi, toujours aussi impatient… soufflai-je en effleurant son oreille du bout de ma langue.
Il laissa échapper un rire grave, ses mains caressant la courbe de mes cuisses dénudées. Chaque contact me faisait frissonner, me consumant d’un désir impatient. Je n’avais pas besoin de mots avec Arthur. Juste de cette sensation.
Ce frisson. Ce feu. Et ce soir encore, je comptais bien me perdre dans ses bras.
Les baisers d’Arthur devenaient plus insistants, plus brûlants. Sa bouche se pressait contre la mienne, exigeante, et mes doigts s’accrochaient à sa nuque comme si je voulais m’y abandonner totalement.
La chaleur entre nous était électrique, insoutenable.
Dans un geste impatient, il fit glisser ma robe le long de mon corps, et je l’aidai à se débarrasser de sa chemise. Son torse chaud et ferme se colla au mien, envoyant un frisson incontrôlable à travers ma peau.
Ses lèvres quittèrent ma bouche pour descendre lentement le long de mon cou, puis plus bas, savourant chaque parcelle de ma peau. Ses mains expertes caressaient mes courbes ma cuisse mes seins , déclenchant en moi des vagues de plaisir qui me rendaient fébrile.
— Tu es addictive, Isa… murmura-t-il contre ma peau, sa voix rauque me faisant frémir.
Je n’eus pas le temps de répondre qu’il m’attrapa fermement et me souleva du sol. Un rire m’échappa, mais il était déjà en train de me guider vers son lit, où il me jeta avec une brutalité maîtrisée. Allongée devant lui, le souffle court, je le regardai avec un sourire provocant.
— Vas-y, montre-moi ce que tu sais faire… soufflai-je, défiant.
Arthur ne se fit pas prier. Il se pencha sur moi, ses lèvres capturant les miennes avec une intensité féroce, tandis que nos corps s’emmêlaient dans une danse brûlante. Il enlève mon Strings d'un doigt et l'accroche au chevet du lit, et j'écarte ouvertement mes entrailles pour qu'il me défonce brutalement comme j'aime.
Il enlève son pantalon rapidement pour me rejoindre, une fois son corps pressé contre ma peau frileuse, je frémis de plaisir encore une fois et je pouvais sentir son érections dure contre mon bassin. Le silence de la chambre fut bientôt brisé par le murmure de nos souffles entremêlés, un langage secret qui n’appartenait qu’à nous. J'étais déjà à sa merci en mouillant, inondant mes cuisses. Je sentais le liquide couler le long de mes jambes.
Puis il s'enfonce en moi comme je l'aimais.
Chaque frôlement, chaque coup de rein, chaque pénétration, chaque caresse faisait naître en moi des frissons incontrôlables, une onde de chaleur qui se propageait sous ma peau comme un feu qu’il attisait avec une maîtrise déconcertante.
— Arthur… soufflai-je, presque dans un soupir, alors que ses lèvres glissaient lentement sur mon corps, traçant des chemins brûlants sur ma peau fébrile.
Ses mains parcouraient mes courbes avec une lenteur exquise, alternant douceur et fermeté, attisant mon impatience. Mes tétons durcirent alors qui allait et venait en moi.
Un gémissement rauque s’échappa de sa gorge alors que je me cambrais sous lui, cherchant plus, toujours plus.
— Tu es parfaite… murmura-t-il contre ma peau, sa voix grave vibrant contre mon ventre.
Je frissonnai sous ses mots, sous cette voix qui me consumait. Les frissons se transformèrent bientôt en vagues de plaisir qui me submergeaient. Nos souffles s’accéléraient, nos corps s’accordaient dans une danse silencieuse et enflammée. Chaque mouvement, chaque contact était un mélange de douceur et d'ardeur. Nos gémissements résonnaient dans la pièce, mélodie intime du plaisir partagé.
Je me perdais dans cette sensation, dans cette chaleur qui enflammait mon corps et mon esprit.
Et quand nos souffles s’unirent en un dernier frisson d’extase, il n’y avait plus rien d’autre que cette nuit, ce moment suspendu entre le rêve et la réalité. Nos corps brûlants se mouvaient à l’unisson, emportés par un rythme incontrôlable, fébrile. La chaleur entre nous était suffocante, enivrante, chaque frémissement amplifiait le plaisir, chaque soupir alourdissait l’air d’une tension exquise.
Arthur murmurait mon nom entre deux souffles saccadés, sa voix rauque et tremblante se mêlant à mes propres gémissements. Ses mains, fébriles, s’accrochaient à mes hanches, me guidant avec une précision dévastatrice vers cette frontière ténue entre la raison et l’abandon total.
— Isa… souffla-t-il, son front collé au mien, ses lèvres entrouvertes contre ma peau brûlante.
Le plaisir montait, intense, implacable, nous consumant dans une fièvre incontrôlable. Et puis… l'explosion. Un frisson violent me traversa de part en part, me clouant dans un état de pur abandon. Un gémissement s’échappa de mes lèvres, long, tremblant, incontrôlable.
Arthur laissa échapper un râle profond, ses doigts s’enfonçant dans ma peau alors qu’il basculait à son tour, emporté par la même vague déferlante. Nos souffles courts et irréguliers emplissaient la pièce, écho d’un plaisir absolu.
Je laissai ma tête retomber sur l’oreiller, encore tremblante, encore prisonnière de l’intensité du moment. Arthur, haletant, traça du bout des doigts le long de mon bras, un sourire satisfait flottant sur ses lèvres.
— Toujours aussi délicieuse… souffla-t-il avec un éclat amusé dans la voix.
Je laissai échapper un rire léger, encore prise dans cet état cotonneux où seul le plaisir existait. Et tandis que nos corps s’enlaçaient sous les draps froissés, je savourai cette chaleur réconfortante, cette plénitude éphémère qui me laissait exquise et repue.
La nuit était tombée depuis quelques heures, enveloppant notre maison de campagne d’un calme presque irréel. Nathaniel et moi étions assis sur le banc en bois du jardin, une couverture douce posée sur nos genoux. Devant nous, le ciel clair était parsemé d’étoiles, leur éclat dansant comme si elles célébraient avec nous tout ce que nous avions traversé. Nathaniel tenait une tasse de thé chaud dans une main, son autre bras reposant négligemment sur le dossier du banc derrière moi. Ses doigts effleuraient distraitement mon épaule, un geste presque inconscient mais terriblement apaisant. Je tenais une tasse identique, mes doigts jouant avec le bord en céramique, plongée dans mes pensées. « Tu sais, » dit-il soudain, sa voix basse et tranquille, « si quelqu’un m’avait dit que je finirais ma vie à écouter les conseils d’une femme qui pense que les rideaux en lin sont une priorité… » Il laissa sa phrase en suspens, me lançant ce regard malicieux que je connaissais si bien. Je tourn
LE POINT DE VUE DE camille Tout a commencé un soir, alors que Nathaniel et moi étions dans le salon, entourés de croquis, de morceaux de tissu, et de mon éternelle tasse de café tiède. J’étais nerveuse, mais déterminée à lui parler de mon projet. « Nathaniel, j’ai réfléchi… » J’ai pris une profonde inspiration avant de poursuivre. « Je veux transformer mon atelier en une véritable entreprise de mode. Une marque. Quelque chose de grand. » Il a levé les yeux de son téléphone, intrigué. « Tu veux dire… ouvrir une boutique ou carrément conquérir le monde de la mode ? » J’ai souri, enroulant une mèche de cheveux autour de mon doigt. « Pourquoi pas les deux ? » Je lui ai expliqué mon plan en détail : agrandir l’atelier, embaucher une petite équipe, et lancer une première collection sous mon nom. Il m’a écoutée attentivement, puis, après un long silence, il a hoché la tête. « D’accord. Je vais investir dans ton projet. Mais à une condition : tu dois accepter un peu de mon aide da
LE POINT DE VUE DE Camille Ce matin-là, j'avais l'esprit ailleurs. Enroulée dans une couverture sur le canapé, je fixais un point invisible devant moi, mon café refroidissant dans mes mains. Mes pensées tourbillonnaient, entre excitation et angoisse. Ce test de grossesse positif... c’était un choc, et en même temps, une petite lumière d'espoir. Nathaniel était sorti tôt, comme à son habitude, laissant derrière lui une note adorable sur la table : « À ce soir, ma chère chipie. Prépare-toi, j’ai une surprise pour toi. PS : Je t’aime, même quand tu grignotes mes gâteaux en cachette. »Un sourire s’était dessiné sur mes lèvres en lisant ses mots, mais l'inquiétude avait rapidement repris le dessus. "Comment lui dire ?" Nathaniel, avec son besoin de tout contrôler, ses plans minutieux pour l’avenir... Allait-il accueillir cette nouvelle avec joie, ou avec crainte ? Je craignais de le bousculer, de le voir paniquer. Ce soir-là, il est rentré avec une énergie débordante, son sour
LE POINT DE VUE DE camille Je n'aurais jamais cru que Nathaniel, l'homme qui planifiait tout dans les moindres détails, aurait l'idée d'organiser un week-end spontané. Tout a commencé un vendredi soir, alors que je préparais un tas de commandes pour l’atelier. Nathaniel est arrivé, un sourire énigmatique sur les lèvres, et m’a annoncé : — Prépare une valise légère. Je t’emmène quelque part. J’ai levé un sourcil, sceptique. — Où ça, exactement ? Il haussa les épaules comme si ce n’était rien d’extraordinaire. — C’est une surprise. Fais-moi confiance. — Ça dépend. C’est une surprise agréable ou une de celles où je finis par regretter de t’avoir suivi ? Il m’a regardée avec cet air qui disait : Tu es vraiment impossible, mais je t’aime quand même. — Camille, tu me brises le cœur. Je te promets que tu vas adorer. Trois heures plus tard, nous étions sur la route, en direction de ce mystérieux week-end. La voiture roulait sur une route sinueuse bordée de champs et d’arbres, le
Camille Organiser une fête surprise pour Nathaniel relevait du défi olympique. Non seulement il était difficile de lui cacher quoi que ce soit, mais en plus, il avait cette manie de toujours poser des questions sur mes moindres faits et gestes. Pourtant, j’étais déterminée. Cet homme méritait une soirée mémorable, même si cela impliquait de jongler avec les imprévus. La journée avait commencé comme toutes les autres. Nathaniel était parti au bureau, parfaitement ponctuel comme toujours, et moi, j’avais plongé dans les préparatifs. J’avais tout planifié : une liste d’invités triés sur le volet, un buffet élégant, un gâteau sur mesure, et une ambiance festive mais pas trop guindée, parce que, soyons honnêtes, Nathaniel n’est pas vraiment du genre à aimer les fêtes extravagantes. Tout aurait pu être parfait… si seulement la réalité avait suivi mes plans. Les premiers couacs sont apparus dès l’après-midi. Le traiteur m’appela pour m’annoncer que la commande avait pris du retard. Ré
LE POINT DE VUE DE Camille Je pris une grande inspiration. — Nathaniel, j’ai une idée. Il leva les yeux vers moi, déjà sur ses gardes. — Oh non. Tes "idées" finissent toujours par bouleverser ma vie, Camille. Je roulai les yeux, m’approchant de lui. — Écoute, ça pourrait vraiment nous faire du bien. Il fronça les sourcils. — C’est ce que tu as dit pour ce cours de danse. Et je te rappelle que j’ai failli me tordre la cheville. — C’est différent, protestai-je. Je pensais à… adopter un animal de compagnie. Il recracha presque son café. — Un animal ? Camille, tu plaisantes ? Tu sais combien je suis occupé ? — Justement, répondis-je en croisant les bras. Avoir un compagnon pourrait nous aider à nous détendre et ajouter un peu de vie dans cette maison. Il secoua la tête. — Cette maison a déjà assez de vie avec toi. Je lui lançai un regard noir. — Nathaniel, je suis sérieuse. On pourrait aller au refuge cet après-midi, juste pour voir. Il soupira lourdement,