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Ma vengeance ou mon Amour

last update Last Updated: 2025-06-22 00:47:06

Chapitre 6 — Le goût du sang

H (sourire en coin, regard tranchant) :

— Tu ne veux pas parler ? Très bien. (Il se tourne vers l’un des gardes.) Apporte-moi la Larme, et rapproche la chaise du dernier. J’ai besoin de me divertir.

Le garde s’exécute sans un mot.

En silence, la chaise est traînée, raclant le sol, jusqu’à ce qu’elle soit face à H. L’homme ligoté y est sanglé, le regard fiévreux.

H s’approche, calmement. Il caresse la joue de l’homme avec la lame aiguisée surnommée "la Larme". Une tendresse sadique.

H (voix basse, sinistre) :

— Qui vous a engagés ?

Pas un mot. Juste ce silence étouffant.

H serre les dents, son sourire se fige.

H (plus fort, menaçant) :

— Je vais te poser la question une dernière fois. Qui vous a ENGAGÉS ?!

L’homme soutient son regard. Imperturbable.

Alors H perd patience.

D’un geste sec, il enfonce la Larme dans le cou de l’homme. Le sang jaillit, chaud, brutal, éclaboussant son costume noir.

Sans trembler, il lui tranche la gorge dans un rictus glacé.

L’homme s’effondre, sa vie se vidant lentement.

H (froidement, en se redressant) :

— Amenez son corps aux requins. Et apportez-moi le suivant.

Les gardes obéissent. Le silence est total.

Un autre homme, tuméfié, est traîné devant lui. Il respire avec difficulté.

H (au garde) :

— Donne-moi les ciseaux... et la Larme à feu silencieuse.

Le garde tend les objets.

H s’agenouille légèrement devant sa proie, le scrutant comme une bête blessée.

H (sourire cruel) :

— Tes potes t’ont bien arrangé le visage. Un vrai chef-d'œuvre.

(Puis il murmure au creux de son oreille :)

— Maintenant, dis-moi… qui vous a envoyés pour tuer Alex, le fils cadet du Premier Ministre ?

Toujours rien.

H (explosant) :

— Très bien.

Il prend les ciseaux. Lentement. Un doigt. Puis un autre. Et un autre encore.

Les hurlements résonnent entre les murs. Les deux autres prisonniers, ligotés, n’osent même plus respirer.

H (essuyant le sang avec un torchon) :

— Voilà ce qui arrive quand on me teste.

Il prend l’arme à feu silencieuse et tire deux balles dans la tête de l’homme. Net. Froid. Propre.

H (soupirant) :

— Ce boulot est éreintant. Débarrassez-vous de lui. Et mettez quelques claques aux deux derniers. Je reviendrai demain.

Il sort, suivi de ses gardes, et se dirige vers le bâtiment où se tiennent les jeux.

Dès son entrée, la salle se fige. Il s’assoit, dominateur, devant l’assemblée.

H (voix grave et tranchante) :

— Le Boss a des empêchements. Il restera en retrait pour un moment. En attendant, c’est moi qui dirige.

Un ennemi inconnu a frappé. Et j’espère que personne ici n’est concerné.

Montrez-vous loyaux, ou assumez les conséquences. Vous pouvez reprendre les jeux.

Puis il se lève, claque des doigts, et sort.

Devant la voiture, il s’arrête, se retourne.

H (au garde, froid) :

— Je veux des noms avant demain. Parlez-leur… gentiment ou non. Mais qu’ils parlent.

Garde : Oui, Monsieur.

H : Bien.

Il monte dans la voiture. Le moteur rugit. La nuit avale leur silhouette.

Le soir — Layanne

Assise seule sur mon canapé, la télé en bruit de fond, je pense.

Encore.

Toujours.

À eux.

Mon père. Ma mère. Ma sœur.

Tout ce que j’avais. Tout ce qu’il m’a pris.

La douleur refuse de partir. Comme une bête tapie sous ma peau.

Et avec elle… la haine. Vivante. Évolutive. Insatiable.

Il ne me reste plus que Lys. Ma seule alliée.

Et moi.

Dix-huit ans. Et toujours rien accompli.

Toujours pas de vengeance.

Mais ça va changer.

Il a demandé à me rencontrer. Le diable lui-même.

Je ne sais ni pourquoi ni comment il me connaît…

Mais je sens que cette rencontre va tout faire basculer.

Je ferme les yeux.

Et l’image de l’homme d’hier me revient. Son regard. Son aura.

Pourquoi est-ce que je pense à lui ?

C’est absurde. Il doit avoir une copine. Une vie. Peut-être même des enfants.

Peu importe. Je m’en fous.

Je chasse son image.

Et je m’endors. Enfin. Le cœur toujours en feu.

À l’hôpital

La voiture du Premier Ministre s’arrête devant l’entrée.

Les gardes ouvrent la portière. Antonio GUERERO en descend, costume impeccable, sourire factice.

On jurerait qu’il n’a aucun souci. Même pas un fils dans le coma.

Il entre. Sans détour par la chambre de Alex.

Il file droit vers le bureau du docteur. Deux gardes le suivent.

Antonio s’assied, comme chez lui.

Le médecin se lève précipitamment, inquiet.

Médecin : Bonsoir, Monsieur le Premier Ministre.

Antonio (voix glaciale) :

— Je ne suis pas venu pour les mondanités. J’ai vu les vidéos.

Maintenant, je veux savoir si Alex peut sortir d’ici. Il sera suivi à domicile, avec le matériel nécessaire. Et les spécialistes.

Médecin (déconcerté) :

— Mais, Monsieur… il est toujours sous sédation. Son réveil prendra encore 24 à 48 heures.

Antonio :

— Très bien. Il sera transféré demain matin. Je ne veux plus mettre un pied dans cet hôpital. Cela ternit ma réputation.

Médecin (résigné) :

— Très bien, Monsieur. Il sera transféré.

Antonio se lève et quitte le bureau.

Il se rend ensuite dans la chambre d’Alex. Devant la porte :

Antonio (aux gardes) :

— Restez ici.

Il entre seul.

Eunice et Isadora sont là. Assises.

Isadora a ramené de quoi manger. Sa mère tente de sourire.

Mais quand Antonio entre… la tension explose.

Antonio (froid, autoritaire) :

— Isadora. Rentre au manoir. Les gardes t’attendent.

Isadora (inquiète) :

— Mais Papa… Alex…

Antonio :

— J’ai dit : rentre.

Eunice (doucement) :

— Va, ma chérie. Il faut aussi que tu te reposes.

Isadora (abasourdie) :

— D’accord… Bonne nuit Maman.

Elle sort, bouleversée.

Eunice (en colère) :

— Qu’est-ce qui te prend, Antonio ? Tu perds la tête ? Toujours aussi froid et autoritaire. Tu n’as donc rien appris avec les années ?

Antonio :

— Il sera transféré demain chez lui. Tu seras présente. Et le soir, tu rentres au manoir.

Eunice (se levant, indignée) :

— Tu es malade ! Il est dans le coma, et tu veux le sortir ?! C’est hors de question ! Je resterai ici tant qu’il en aura besoin.

Antonio (menaçant) :

— De un, tu baisses le ton. De deux, ma décision est irrévocable. Prépare-toi. Demain, tu rentres.

Eunice (le regard noir) :

— Tu n’es qu’un monstre, Antonio GUERERO. Un inhumain. Je te hais.

Antonio (sourire cruel) :

— La haine est réciproque, ma chère épouse.

Il claque la porte derrière lui.

Et Eunice, les poings tremblants, pleure en silence.

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