– Et pourquoi tu as pleuré toute la journée…– C’est à cause de notre relation. Elle me fait peur. Depuis quelques semaines pour ne pas dire des mois, j’ai fait une grande remarque.– Quelle remarque as-tu faite ?– Auparavant, vous m’appelez régulièrement. Mais depuis quelques temps, tout a changé. Franchement, ça me fait peur. Ce n’est pas que si je vous laisse tomber, je manquerai d’amant. Ils sont pleins à me déranger. Pleins sont-ils à me faire de grosses promesses mais je me dis que je ne suivrai pas un homme à cause de sa richesse. Je vous aime tel que vous êtes. Parce que je sais une chose : vivre le moment de galère avec un homme et sourire plus tard lorsque Dieu le récompensera est la meilleure des choses. Stephen, je vous aime. Je ne sais pas ce que vous avez peut-être fait pour que je vous aime aussi tant. La seule chose que je sais, c’est que je vous aime et que le jour où vous me diriez que vous ne m’aimez plus et me demanderiez à quitter votre vie, je vous jure que je m
À cette phrase, Stephen entrouvrit la bouche pour exprimer son étonnement.– Oui, reprit la mère ; ne le savais-tu pas ? L’ange se retire de nous lorsque nous n’arrêtons de pécher ! Parce que l’ange est pur et il déteste tout ce qui est d’impureté. Si tu es quelqu’un et que tu te livres à la méchanceté, la perversité et n’importe quel autre vice du monde, l’ange se retire calmement et en ce temps, tu seras atteint facilement par tout malheur que les gens t’enverront car, l’ange protecteur n’est plus avec toi ; tu l’as déjà renvoyé de tes sales comportements. Quand il partira, il ne reviendra que des décennies après pour t’assister une deuxième fois pour voir si tu as peut-être changé de comportements. Imagine pendant toutes ces années ce que les mauvaises personnes auraient déjà fait de ta vie. Alors, sois gentil et loyal envers tout le monde. Ne sois pas mauvais car, si tu l’es, alors sache que cet ange protecteur qui est prêt à te sauver des mains de l’oiseleur te laissera à ton com
Sous l’ordre de sa mère, Stephen se dirigea vers sa chambre.***Trois jours plus tard.Il était dix-neuf heures quand le téléphone de Stephen vibra. C’était un SMS.« S’il te plaît Stephen, il faut que tu te connectes ».Sans plus attendre, le jeune écrivain se connecta. Dans sa boîte de messagerie, s’attendait un message.– Oui bonsoir Irina, comment ça va ?En quelques secondes, une réponse lui parvint laquelle il répondit : « oui, pose-moi la question ».– Stephen, peux-tu me jurer qu’à part moi, tu n’as plus aucune autre femme avec qui tu sors ?– Irina, tu es la seule que j’aime et la seule avec qui je sors. Je ne sais pas pourquoi devrais-je te mentir !– Stephen, je n’en crois pas ! Quelque chose me dit que je ne suis pas la seule que tu convoites.– Tu es sérieuse ?– Si, mon intuition, il est rare qu’elle me trompe.– Je ne sais pas comment t’expliquer les choses pour que tu me comprennes, Irina.– Tu es sûr que sur Facebook, tu n’as aucun contact avec qui tu as des relation
Et Stephen raccrocha l’appel. Pendant ce temps, une enveloppe dormait sur son écran. Il cliqua sur l’enveloppe et…« Stephen, j’espère que tout se passe bien ? Ne t’inquiète pas, c’est juste pour un peu de temps. Tout ceci passera mais de grâce, tâche-toi de m’en parler plus tard. Je t’aime, à tout à l’heure, Irina. »***À la tombée de la nuit, il sonnait vingt heures quand on revint chercher Stephen pour une nouvelle audience.– Bonsoir papa, bonsoir maman.– Oui bonsoir ; répondirent en chœur père et mère.– Assieds-toi, dit le père.Stephen alla s’asseoir.– Bien, j’ai eu des entretiens avec ma femme et ma fille. Nous avons parlé. Ce qui a été retenu, ma fille te le dira. Sur ce, je te souhaite une agréable nuit et bon voyage par anticipation si c’est demain tu rentres. Tu peux partir.– Merci papa.Et Stephen regagna la porte.Quand il sonnait vingt-et-une heures, Irina apporta le repas à leur visiteur.– S’il te plaît, mange avant que je ne vienne te chercher pour le dortoir…–
Stephen devint pensif. Il ne savait plus quoi faire. Devant sa prétendante belle-mère, des larmes faillirent lui couler. Il fit grand effort de les contenir.– Maman, appela-t-il de plus beau, dites-moi ce que je dois faire pour vous témoigner l’amour de votre fille qui me tient vraiment le cœur.La mère, devant son inquiétude, le considéra un instant.– Ce que nous allons faire, c’est simple. Je vais retourner voir son père. Je lui dirai que c’est ta première expérience et que c’est pour cela que tu ne savais pas comment ça se passe. Et là, il va t’accorder une deuxième audience. Mais si tu rates cette fois-ci, ne compte plus sur moi.– C’est entendu, maman ; merci ! Infiniment merci, maman.Et maman Irina s’en fut.Stephen, dans le labyrinthe, était sans voix. Il était calme. Ce fut en ce moment que l’image de Florence se dessina dans son esprit où il vit la jeune fille en train de lui dire : « mon chéri, je t’aime et crois-moi, je ne te laisserai jamais tomber. Peu importe ce que l
Une heure encore plus tard, vint Karen, la mère d’Irina ; une femme bien potelée et bien élégante.– S’il te plaît, cher ami, papa est très fatigué pour te recevoir ce soir. Je pense que c’est demain qu’il pourra te recevoir.– D’accord, maman ; c’est entendu et c’est très gentil de votre part.– C’est moi qui te remercie pour la compréhension.Et la mère se retira.Depuis quelques heures que Stephen était arrivé, il n’avait pas vu l’image d’Irina. Certes, ils s’écrivaient mais ils ne se voyaient pas.A vingt-deux heures, on lui apporta du repas. Il resta à la salle d’attente pour manger une poignée de son repas toujours à l’abri des moustiques. Il priait qu’on vînt le chercher de la portée des moustiques mais oups.Ce furent quelques minutes après le repas qu’Irina vint le chercher pour la salle des visiteurs.– Ne t’inquiète pas, d’accord ? lui murmura-t-elle.– Non, je ne regrette rien, en fait ; répondit-il, malgré lui.– D’accord ! Je retourne à ma chambre. À demain.– D’accord,