Chapitre 5 — Rym, Achraf... et le vrai pilier du duo

Personne ne s’attendait à voir Rym et Achraf ensemble.

Lui, le mec discret, sérieux, un peu dans sa bulle.

Elle, la fille populaire, confiante, qui ne passe jamais inaperçue 🎀

Et pourtant...

Quelque chose de simple, vrai, presque silencieux… les a rapprochés.

Un truc que même Rym n’avait pas vu venir.

L’amour.

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Tout avait commencé par quelques mots échangés,

Puis de petites sorties, sans étiquette, sans pression.

Et peu à peu… leur lien est devenu spécial.

Pas bruyant. Pas spectaculaire.

Mais profond.

Achraf travaillait dur, étudiait comme un fou, passait des nuits entières sur ses projets.

Mais il trouvait toujours du temps pour elle.

Et Rym ?

Elle ne faisait rien de spécial.

Elle était juste elle-même : belle, drôle, à l’aise, rayonnante, avec cette énergie sûre d’elle qu’elle emmenait partout.

Elle croyait que c’était elle qui tenait la barre.
Elle qui faisait battre les cœurs.
Elle qui décidait.

Et Achraf, silencieusement fou d’elle, la laissait croire ça.

Parce que oui… il était amoureux d’elle toute entière.

De son assurance, de sa manière de lever les yeux au ciel,

de son rire trop fort quand elle voulait attirer l’attention,

de sa façon de marcher comme si le monde lui appartenait.

Mais en réalité…

c’était lui qui faisait tenir l’équilibre.
Lui qui faisait attention à tout.
Lui qui portait les petits poids invisibles qu’elle n’avait jamais remarqués.

Il savait quand elle allait mal avant même qu’elle dise un mot.

Il mémorisait ses horaires de cours mieux qu’elle.

Il changeait de trottoir exprès pour lui éviter les passants trop collants.

Il avait toujours un mouchoir, une solution, un plan B.

Et elle ne savait rien.

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Un jour, il s’est mis à pleuvoir.

Ils étaient dehors.

Sans hésiter, Achraf a retiré sa veste et l’a posée sur ses épaules,

puis il lui a donné son parapluie…

Et il a continué à marcher à côté d’elle, trempé, sans un mot.

Rym, elle, a souri.

Elle pensait : "J’ai ce pouvoir sur lui."

Mais elle ne comprenait pas encore que ce n’était pas une faiblesse.

C’était de l’amour brut.

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Quand elle était fatiguée, il la portait sur son dos.

Et même si elle disait en riant "T’es sûr que tu vas survivre ?",

lui, il répondait juste :

— "T’es plus légère que tu crois."

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Achraf faisait attention à tout.

Vraiment tout.

Un peu de chantilly sur ses lèvres ?

Il tendait un mouchoir, comme par magie.

Une tache rouge sur son pantalon clair ?

Il mettait discrètement son sac derrière elle.

Elle n’avait même pas remarqué.

Et pourtant, il avait vu. Et agi.

Toujours. En silence.

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Une fois, ils sont sortis sous la pluie.

Et son mascara avait coulé partout.

Un désastre.

Achraf l’a regardée.

Et il est tombé encore plus amoureux.

Parce qu’elle était belle.

Même dans le chaos.

Même avec les yeux charbonnés.

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Mais quand Rym est rentrée chez elle ce soir-là…

Elle a vu son visage dans le miroir.

Et elle a hurlé 😱

Elle, la fille qui ne sortait jamais sans un trait d’eyeliner parfait,

la reine du détail…

Elle venait de passer des heures avec lui, comme ça ?

Elle a couru partout, fouillé les tiroirs, cherché des mouchoirs en panique.

Ses parents et son frère sont entrés, choqués :

— « Qu’est-ce qui se passe ?!? »

Et elle, hors d’elle :

— « Il m’a regardée COMME ÇA ! Et il n’a rien dit ! RIEN ! »

Elle se posait mille questions :

Est-ce qu’il avait honte ?
Est-ce qu’il s’était moqué en silence ?
Est-ce qu’il la voyait encore comme cette fille parfaite qu’il avait aimée au début ?

Peut-être pas.

Mais une chose était sûre :

Elle n’aimait pas perdre le contrôle.

Et là, c’est exactement ce qui venait de se passer.

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Alors, comme elle savait si bien le faire, elle a repris les rênes.

Elle a sorti son téléphone.

Et elle a tapé :

— « Je pense qu’on a besoin d’une pause. Une semaine. Pas de messages. Pas de rendez-vous. »

Pas de justification.

Pas de cœur.

Pas de smiley.

Juste cette froideur élégante qui disait :

"C’est moi qui décide. Toujours."

Ce qu’elle ne savait pas…

C’est que cette fois, ce ne serait peut-être plus aussi simple.

Parce que même l’amour le plus silencieux a ses limites.