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Chapitre 31
Last Updated:
2025-12-22 02:26:34
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Mon idylle de Noël Chapitre 32
« Je suis anéanti. Madame Delgado va être tellement déçue. » « Madame Delgado ? »« La mère de Javy. »« Comment vous êtes-vous rencontrés, Javy et toi ? »« On était à l'école ensemble. Dans la classe de Mme Brown en sixième. »« Et vous êtes vite devenus amis ? »« Non, on se détestait. Je ne me souviens même plus pourquoi. Ah oui, c'était à cause d'une fille. On se prenait pour des beaux gosses dans la cour de récré. On essayait tous les deux d'impressionner Alicia Martin. Malheureusement pour nous, elle préférait les hommes plus âgés. »« En quatrième ? » devina Kelly, jouant le jeu pour maintenir l'ambiance taquine. « Pire encore. Le prof de sport. Et mon Dieu, qu'il était vieux ! Genre25 ans. Bref, on a sympathisé autour de quelques jus de fruits à la cantine, et j'ai commencé à traîner avec lui au restaurant de sa mère. Rapidement, je faisais la plonge et le service. Si les Delgado ne m'avaient pas nourri pendant la majeure partie du collège et du lycée, je ne sais pas ce que
Mon idylle de Noël Chapitre 31
« Mon père et moi, on a tâtonné, mais il a toujours reproché à ma mère sa mort. Si elle avait été heureuse, si elle n’avait pas toujours cherché plus et espérémieux, elle serait encore en vie. Si seulement elle m’avait écouté. J’aurais pu… »la sauver. Crain ne prononça pas ces mots, mais ils résonnèrent dans le silence et soulignèrent chacun de ses actes. « Ce n’est pas ta faute, Crain », insista-t-elle, et cette fois, elle ne puts’empêcher de tendre la main et de saisir les siennes comme si son simple contact pouvait apaiser sa douleur et sa culpabilité. « Chacun fait ses propres choix, et tu n’es pasresponsable de leurs décisions. »« Non, seulement des miennes », concéda-t-il d’un ton sombre, mais la tension le crispa en poings de pierre.Sa famille se trompait tellement sur Crain. Il ne cherchait pas à gâcher le mariage d’Emily ; il essayait de la sauver d’un passé qu’il ne pouvait plus changer. Mais Kelly n'était toujours pasconvaincue que Todd représentait la menace que Cra
Mon idylle de Noël Chapitre 30
Son regard pénétrant lut au cœur de sa question, devinant ce qu'elle n'avait pas osé demander, et il jura : « Je ne l'ai dit à personne. »Soudain, Kelly se demanda si elle voulait vraiment savoir.Écouter ce qu'il avait à dire prit une importance particulière, car Crain voulait lui dire, se confier à elle, quelque chose qu'il n'avait jamais dit à Emily.Sans un mot de plus, Crain s'avança, ses grandes enjambées effaçant la distance qui les séparait. Il lui prit la main et la conduisit vers le canapé deux places que ses amis lui avaient offert en surprise. Elle avait été bouleversée parleur générosité. Le canapé serait l'endroit idéal pour que les futurs mariés puissent s'asseoir côte à côte et choisir leurs compositions florales, leurs faire-part, leurs menus.Mais dès que Crain s'installa sur le canapé, elle décida que ce serait l'endroit parfait pour se blottir dans ses bras, l'endroit parfait pour l'embrasser et ne plus jamais s'arrêter. Le contraste entre masculin et féminin lui
Mon idylle de Noël Chapitre 29
Il pensait vraiment ce qu'il avait dit à Kelly : forte et intrépide. Elle n'avait que seize ans lorsqu'elle était allée vivre chez sa tante et son oncle, un âge où la plupart des jeunes se seraient perdus dans un monde de richesse et de privilèges. Mais pas Kelly. Elle était restée fidèle à elle-même, aux leçons que sa mère lui avait inculquées. Même maintenant, alors que l'argent de sa famille pourrait faire de son rêve un succès instantané, Kelly refusait la facilité… contrairement à lui.Il avait ses raisons d'accepter l'argent que Gordon Willson lui avait offert pour quitter la ville toutes ces années auparavant, des raisonsqu'il estimait justifier ses actes, mais il ne pouvait s'empêcher de penserque si Kelly avait été confrontée au même choix, elle aurait trouvé une autre solution.Elle l'émerveillait tout simplement. Il aurait voulu ignorer l'émotion qui le submergeait, mais Crain avait retenu la leçon : il ne fallait pas ignorer ses sentiments… même si celui-ci ne le prenait
Mon idylle de Noël Chapitre 28
Fort… sans peur… Kelly aimait cette sonorité, mais elle ne ressentait ni l’un ni l’autre lorsque Crain caressa ses paumes du bout des pouces. Elle se sentait terriblement faible et terrifiée par le désir qui la submergeait à ce simple contact.Ses doigts picotaient, tentés d’explorer les contours de son visage, la colonne vertébrale puissante de son cou.Ses larges épaules et sa poitrine imposante, recouvertes d’un coton aussi doux que le corps de Crain, étaient fortes. Mais elle serra les poings. Elle ne voulait pas – ne pouvait pas – tendre la main vers lui à nouveau. La honte de son refus était encore trop vive dans sa mémoire, et son cœur trop vulnérable pour risquer un second rejet.Finalement, elle n’eut pas besoin de tendre la main ; elle n’eut même pas besoin de bouger. C’est Crain qui l’attira à lui, Crain qui baissa la tête, Crain qui effleura ses lèvres des siennes. Toute pensée qu’il puisse se retirer s’évanouit lorsqu’il approfondit le baiser. Il enfouit une main dans ses
Mon idylle de Noël Chapitre 27
« Pas besoin. Sara s'occupe de tout pour notre journée de travail. C'est elle qui le dit, pas moi », rit Lisa en attrapant le bras de Trey et en l'entraînant vers la porte.« J'avais envie de pizza et de bière. Sara apportera sûrement des mini-quiches et des crudités. » Tandis qu'ils sortaient, les rires et la camaraderie décontractée s'évanouirent, laissant derrière eux une tension palpable pour Kelly, aussi forte que la lumière fluorescente au plafond.Prête à passer à l'offensive, elle se tourna vers Crain. Quelles excuses voulait-il présenter ? Quelle explication ? Ses lèvres s'entrouvrirent sur ces questions, mais il la coupa.« Combien de tes amis travaillent au mariage d'Emily ? »En un instant, la situation bascula et Crain la força à reculer et à se défendre. « Lisa et moi étions au lycée ensemble, et je me suis lié d'amitié avec certains de mes collègues. Mais je ne les aurais jamais embauchés si je n'étais pas convaincu de leur compétence. » Elle releva le menton, prête à s
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