Je le suivis malgré moi, mais en même temps comment lui dire non sans éveiller les soupçons de ses amis. Une fois arrivé dans sa chambre, il ferma la porte derrière lui et s'assit sur son lit. Il m'invita à en faire de même mais je préférai rester debout.
-Tu désirais quelque chose de précis?Lui demandai-je en croisant les bras sur ma poitrine.
-Je voulais te parler un peu. On n'a pas pu trop se voir cette semaine.
-J'
Ken et moi étions devenus de simple amis, sans arrières pensées. Enfin, des arrières pensées subsistaient, en tous cas de mon côté, mais nous ne les mettions plus en pratique, ce qui ne nous empêchait pas de passer beaucoup de temps ensemble, bien plus qu'avant même. Il ne se passait désormais pas un jour sans qu'il m'envoie un message, m'appelle ou passe me voir. Que ce soit cinq minutes ou cinq heures, il venait chez moi dès qu'il était disponible, comme ce jeudi soir de la mi-juin. -Tu nous prépares quoi de bon alors? Me demanda-t-il en se penchant par dessus le bar de ma cuisine.
Après les révélations sur mon passé, Ken et moi n'avions rien mangé. Le hachis avait brûlé et ni lui ni moins n'avions de toute façon beaucoup d'appétit. Ce soir là je me sentais lessivée, j'avais besoin de me reposer mais je n'avais pas envie de me retrouver seule, j'avais donc demandé à Ken de rester dormir avec moi et il avait accepté. J'avais passé une bonne partie de la nuit dans ses bras, entre carresses et câlins tout aussi chaste les uns que les autres. Il avait compris mon besoin de réconfort et me l'avait apporté. Le lendemain lor
La fête avait lieu entre l'appartement de Framal et le toit-terrasse qu'il avait eu l'autorisation d'occuper pour la soirée. Il y avait énormément de monde, hommes ou femmes, et ce fut assez difficile de trouver nos amis, mais nous finîmes par tomber sur Mékra. -Ça va princesse? Dit-il en embrassant longuement Jess. -C'est fou cette capacité que tu as à m'oublier dès que Jess est dans les parages, dis-je à Mékra qui se décolla de mon amie pour me saluer. &nbs
La soirée s'était terminée avec l'apparition des premiers rayons du soleil. J'étais rentrée à pieds avec Ken et Mo' et le chemin qui devait durer un quart d'heure se transforma en balade de plus de 45 minutes durant laquelle nous avions dû nous arrêter à plusieurs reprise tellement il nous était impossible de rire autant tout en avançant. Une fois chez moi je ne pris même pas la peine de me démaquiller. Je me déshabillai et sautai dans mon lit en sous-vêtements prête à me reposer tout le week-end. Ken passa me voir le samedi soir. Je lui ouvris la porte alors que je portais un vieux jogging et un tee-shirt trop large en guise de pyjama. Mes
Anthony m'avait proposé de me ramener et j'avais accepté. Lorsque nous arrivâmes devant la porte de mon immeuble il se mit face à moi. -Je suis vraiment heureux que les choses se passent bien pour toi, me dit-il. -Merci d'avoir voulu qu'on se voit. Je crois que ça m'a fait du bien. -À moi beaucoup moins, mais bon, tant que toi ça va, c'est tout ce qui m'importe. Je lui souris.
Ken reçut le message et je vis son petit sourire en coin de dessiner. Après manger les garçons partirent dans une grande conversation que j'écoutais d'une oreille distraite les yeux rivés sur mon téléphone à la recherche de billets d'avion pour le Portugal. Je ne les avais toujours pas alors que je devais y être dans moins d'un mois et qu'en cette période les billets étaient chers et assez rares.
Le samedi matin, je me réveillai la première et allai directement au salon. Je me préparai une tasse de thé et m'installai sur le canapé. La télécommande était restée sur le bureau, je me relevai pour aller la chercher lorsque je vis l'enveloppe que j'avais trouvé dans ma boîte aux lettres la veille. Je la pris et l'ouvris. Mademoiselle Costa,Je vous remercie de nous avoir fait parvenir votre ouvrage intitulé"D'ici et d'ailleurs".Malgré son intérêt, ce texte ne nous paraît malheureusement pas pouvoir entrer dans notre programme de publication à venir.En vous souhaitant de tro
Le samedi soir Ken avait tenu à passer me voir avant de se rendre à la soirée qu'il avait avec ses amis. -Tu n'arrives plus à te passer de moi ou quoi? Lui dis-je alors que nous nous installions sur mon canapé. -Je voulais te parler d'un truc en fait. -Vas-y. -Comme tu le sais cet été on est en tournée avec les gars. Enfin il abordait