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Chapitre 20
Terakhir Diperbarui:
2025-06-28 22:02:41
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Mon premier et Mon dernier Chapitre 20
~ ʚĭɞ ~ « Qu'est-ce qu'il fait encore ici ? Vous aviez dit que vous alliez les séparer rapidement. - Je sais ce que j'ai dit, mais mon fils est tellement borné qu'il a même quitté la maison. - Votre fils ne vous écoute plus, quel échec ! » Je soupire tout en détournant le regard. Marco avait raison, je n'aurais pas dû venir. Que pouvais-je faire d'autre ? Je voulais tellement soutenir Leonardo à ce moment-là. Tout avait changé depuis ce jour. Un mois s'était écoulé. Entre-temps, la famille de Marco s'était rendue chez Leonardo . Ses parents avaient appris pour sa grossesse et ces derniers avaient plutôt bien pris la nouvelle. Sa mère ne le lâchait plus et maintenant, il attendait le mariage. Je n'avais pas assisté à tout ça. Marco m'avait simplement tout raconté et j'étais vraiment heureux pour mon ami. Ma belle-mère avait bien accueilli Leonardo dans la famille, contrairement à mon arrivée. Lui avait droit à une fête. Marco ne voulait pas que je sois là, mais j'avais fait à ma tê
Mon premier et Mon dernier Chapitre 19
~ ʚĭɞ ~ Je frappai doucement à la porte de la chambre d'amis, le cœur battant. « Leonardo... s'il te plaît, ouvre-moi. » Ma voix tremblait légèrement, empreinte d'une inquiétude que je ne parvenais pas à dissimuler. De l'autre côté, aucun bruit. Seul un silence lourd, étouffant. Je savais qu'il était là. Je l'avais vu s'enfermer ici, le visage décomposé par la peur. « " Leonardo..." Je reposai ma main contre le bois, m'appuyant presque contre la porte. "Je ne pars pas. Pas avant que tu ne m'ouvres."» Un long moment passa. Puis, enfin, un léger clic. La porte s'entrouvrit, révélant le visage pâle de Leonardo, ses yeux rougis par les larmes qu'il refusait de laisser couler. Sans un mot, je me faufilai à l'intérieur et refermai derrière moi. « "Je ne savais pas..." murmura-t-il, la voix brisée. "Je ne savais pas que c'était lui."» Je m'assis à ses côtés sur le lit, sentant son corps trembler. Je voulais lui dire quelque chose, n'importe quoi, pour le rassurer. Mais les m
Mon premier et Mon dernier Chapitre 18
ʚĭɞ Je soupire, heureux. Un jour venait de se lever. Ça faisait un mois que Leonardo m'avait demandé de l'aide, et maintenant, on pouvait dire que nous étions amis. J'avais appris à le connaître et c'était définitivement quelqu'un de bien. Il était simplement en manque d'amour. J'observe silencieusement le plafond de notre chambre, Marco accroché à moi. Mes joues virent au rouge. Ça faisait aussi plus d'un mois que nous avions commencé à vivre seuls, et que Leonardo avait pris l'habitude de me rejoindre dans le lit au milieu de la nuit. C'était lui qui avait pris la décision de dormir sur le canapé, mais je crois que nous devions en parler. Je détestais le voir dormir aussi inconfortablement. C'était le week-end, et aucun de nous deux n'allait quitter cette maison. Alors, je voulais apprendre à connaître l'homme que j'avais épousé et qui était le père de ce bébé qui grandissait dans mon ventre. Il me serra un peu plus contre lui, provoquant de violents battements dans mon pauvre
Mon premier et Mon dernier Chapitre 17
~ ʚĭɞ ~ « Je suis prêt. Mais j'aurai besoin de ton aide. » Mon visage s'illumina suite à ses mots. J'étais heureux qu'il pense enfin à son bébé. Je ne pouvais pas lui en vouloir d'avoir eu peur ou des pensées sombres. Leonardo n'était définitivement pas celui que les autres décrivaient. Sous cette façade arrogante se cachait un garçon vulnérable, perdu dans un tourbillon d'attentes et de pression. « Es-tu déjà allé voir un docteur ? As-tu commencé les visites prénatales ? » demandai-je, impatient de pouvoir l'aider. « Attends... Calme-toi et parle plus doucement », murmura-t-il en rougissant légèrement. Je réalisai alors que j'avais parlé trop vite, trop fort, comme si mon excitation débordait malgré moi. « Je n'ai encore rien fait. J'avais trop peur d'y aller seul. Si je le fais, alors tout deviendra réel... et c'est ça qui me terrifiait. » Je hochai la tête, comprenant parfaitement ce qu'il ressentait. L'idée de voir un médecin, d'entendre les battements de cœur de cet
Mon premier et Mon dernier Chapitre 16
~ ʚĭɞ ~ Je savais que je n'aurais pas dû agir de la sorte avec lui. Il était le seul qui avait vu de la souffrance dans mes yeux, le seul qui ne m'avait pas jugé. Au contraire, il m'avait tendu une main que j'avais rejetée. J'avais bien trop peur pour accepter cette vérité. J'avais dépassé mes limites et me voilà à en payer les conséquences. Lorsqu'il a prononcé ces mots, la vérité que je redoutais tant m'a fait l'effet d'une gifle au visage. Mes parents allaient me renier si je leur parlais de ma grossesse. Je n'étais pas Luca. Lui, il avait la force de supporter tant de choses que je ne saurais faire. J'observais les bâtiments de cette grande ville qui m'avait vu naître défiler devant moi, alors que mon inquiétude grandissait à petit feu. Ma mère, assise à mes côtés, me sortit de ma torpeur en me tapotant la cuisse. « Tu m'écoutes ? » me demanda-t-elle tout en reportant son attention sur sa tablette. « Je suis désolé, maman, j'avais la tête ailleurs », m'excusai-je tout en baiss
Mon premier et Mon dernier Chapitre 15
~ ʚĭɞ ~ Le week-end se passa bien. J'ai aidé pour la décoration du salon. Tout n'était pas encore prêt, et Marco voulait que j'y aille à mon rythme. Cette maison était la nôtre, et je voulais qu'elle soit magnifique et chaleureuse. Je me sentais toujours mal pour Marco, qui avait dû quitter sa famille par ma faute. Si je n'étais pas rentré dans sa vie, tout ça ne se serait jamais passé. J'étais égoïste. Pour moi, seul mon enfant comptait, et rien d'autre. Je me sentais en paix, loin de cette maison étouffante. Je pouvais enfin respirer, je me sentais bien, même si j'aurais voulu que grand-mère soit ici avec nous. Ce matin, toute la maison semblait déjà réveillée. Je souris en sentant le poids de Marco contre moi. Lui qui s'était couché la veille sur le canapé se retrouvait blotti dans mes bras. Je m'empresse de sortir. C'était le premier jour de la semaine, et j'appréhendais déjà de revoir Leonardo. Je devrais peut-être m'excuser : après tout, il faisait ce qu'il voulait de so
