Share

chapitre 5

Penulis: Queenoflove842
last update Terakhir Diperbarui: 2025-06-27 00:57:36

~ ʚĭɞ ~

Être marié était une situation à laquelle je ne m'étais pas encore habitué. Sentir sa présence dans la pièce était si gênant, et pourtant auparavant je rêvais de ses caresses sur ma peau. Le soleil s'était levé sur une nouvelle journée pleine de mystères. J'avais bien compris qu'avec moi, les journées ne se finissaient jamais bien, mais bon, j'étais un éternel malchanceux.

Marco s'était réveillé avant moi et avait déjà tout préparé pour notre départ. Il avait troqué son smoking contre un jogging de grand couturier qui devait coûter cher, comme le reste de sa personne. Marco était bien plus riche que ma famille ne pouvait l'être. J'avais profité de son absence dans la pièce pour aller prendre une bonne douche avant d'enfiler des vêtements propres. Après avoir quitté la salle de bain, j'étais retourné dans la chambre où un petit déjeuner m'y attendait. Je ne voulais pas donner à Marco plus de travail avec moi, alors je mangeais tranquillement tout en rangeant le bazar que j'avais mis dans mes affaires. Un petit sourire naquit sur mes lèvres lorsque mes pupilles tombèrent sur l'échographie faite la première fois.

« Que regardes-tu comme ça avec un aussi beau sourire sur les lèvres ? » demanda Marco en prenant place près de moi.

Je souris en me retournant vers lui. J'étais si heureux mais je n'avais pas réalisé que ce bonheur n'était pas seulement le mien mais aussi le sien. Et il méritait d'entendre les battements de cœur de notre bébé. Marco ne comprenait pas vraiment ce que je faisais et ça se voyait dans ses yeux.

« Tiens, c'est l'échographie que j'ai faite avant de venir », dis-je en lui tendant le cliché.

Je ne savais pas comment décrypter ses réactions. Marco était encore une personne si mystérieuse pour moi et ça prendrait du temps avant qu'on s'habitue à la présence de l'autre.

« Est-ce... est-ce que c'est lui ? » demanda Marco, ému aux larmes.

« Oui, il n'est pas encore formé mais c'est bien notre bébé.

— C'est incroyable. Le sentiment d'être père est si grand que je n'arrive toujours pas à y croire », dit-il le sourire aux lèvres, les yeux rivés sur le cliché. « Est-ce que je peux le garder ?

— Bien sûr, tu peux l'avoir. Il y en aura d'autres de toute façon.

— Je veux en faire une collection, c'est décidé.

— Qu'est-ce que tu racontes encore ? C'est n'importe quoi, tu ne peux pas en faire une collection... Enfin fais ce que tu veux.

— Bien sûr que tu me laisses faire. Tu ne peux pas dire non à un beau visage comme le mien. »

Je souris tout en continuant à manger. Marco avait raison : c'était difficile pour moi de lui refuser quoi que ce soit, même si je savais que nous ne partagions aucun sentiment l'un pour l'autre. Marco avait demandé au bagagiste de faire descendre mes valises. Une magnifique voiture nous attendait en bas. J'étais stressé : j'allais vivre dans la même maison que Marco et toute sa famille, et je ne savais pas quel accueil sa mère avait prévu pour moi.

Marco avait insisté pour qu'on fasse un petit détour par l'hôpital avant d'aller chez lui. Le docteur qui m'avait reçu m'avait crié dessus pour mon insouciance. Je savais qu'une grossesse n'était pas quelque chose à prendre à la légère mais avec tout ce que j'avais à gérer, je n'en avais pas fait une priorité. J'étais heureux lorsque le docteur avait dit que mon bébé était en bonne santé. Je ne voulais pas que quelque chose lui arrive. Je le protégerais contre tous ceux qui lui voudraient du mal.

L'hôpital n'était pas très loin de là où vivait Marco et sa famille. Les environs étaient presque déserts, seules deux ou trois maisons s'y trouvaient. La voiture ralentit et s'arrêta devant un grand portail qui s'ouvrit la minute d'après. Elle continua un moment avant de s'arrêter devant l'entrée de la maison où plusieurs employés étaient postés. Le chauffeur descendit de la voiture et vint ouvrir la portière pour nous permettre de sortir. Marco fut le premier à le faire et il m'aida à sortir du véhicule. Mes valises étaient déjà entre les mains de certains domestiques qui se chargèrent de les faire entrer. Marco avait serré ma main dans la sienne, comme pour me rassurer que tant que j'étais avec lui, rien de mal ne m'arriverait.

« Oh vous voilà enfin ! » s'exclama grand-mère tout en se dirigeant vers moi. « Pourquoi avez-vous été si longs ? J'étais inquiète qu'il vous soit arrivé quelque chose.

— Désolé grand-mère, j'aurais dû te prévenir que j'emmènerais Luca à l'hôpital. Tu l'as dit toi-même, nous devons commencer les visites prénatales.

— Je vois. Je suis rassurée d'entendre ça. Alors qu'a dit le docteur ? J'espère que tout va bien avec le bébé.

— Ne vous inquiétez pas, le docteur a dit que notre petit pois était en bonne santé. Nous devons simplement bien prendre soin de Luca et l'empêcher de faire trop d'efforts.

— Ne t'inquiète pas mon chéri, grand-mère est là pour s'occuper de tout », dit-elle tout en nous offrant un immense sourire. « Bien, venez. Tout le monde vous attend dans le salon. »

Mon cœur battait à cent à l'heure après avoir entendu les mots de grand-mère. Que me voulaient-ils encore ? Je ne voulais pas vraiment être dans la même pièce que ma belle-mère, mais je n'avais pas le choix. J'avais suivi Marco dans cette grande maison jusqu'au salon où tout le monde nous attendait.

« Vous êtes là. Nous devons parler », dit le père de Marco.

Marco et moi prîmes place l'un à côté de l'autre et grand-mère fit de même. Je ne savais pas ce qui allait se dire aujourd'hui. J'avais peur. Ils ne m'en voulaient pas ? Je n'étais plus ce garçon sûr de lui, plein d'arrogance et bourré de testostérone.

« De quoi veux-tu nous parler ? » demanda Marco tout en prenant ma main dans la sienne.

« Notre famille va très bientôt s'agrandir, et je suis la personne la plus heureuse de cette maison. Mais je n'oublie pas que notre beau-fils n'est pas encore majeur, et c'est maintenant à nous de veiller à ce qu'il ait une bonne éducation. Je sais très bien qu'avoir un bébé n'était pas dans tes plans, Luca, et pourtant c'est arrivé. Mon fils a pris ses responsabilités en t'épousant, et maintenant c'est à nous, les adultes, de prendre des décisions concernant ta vie. Grand-mère et moi avons décidé que tu retourneras à l'école. Nous voulons que tout cela ne t'affecte pas et que tu puisses continuer tes études sans t'inquiéter du reste. »

Je ne savais pas quoi dire. Reprendre l'école était tentant, mais je n'étais pas sûr d'arriver à supporter le regard des autres sur moi. Mais je faisais maintenant partie de cette famille et je me devais d'avoir la meilleure des éducations. Et puis, moi qui avais peur de ne plus avoir la chance de retourner en cours, je n'avais pas à me plaindre. Et puis Marco était là, et je voulais le rendre fier de moi. Pour ça, je devais travailler dur pour y arriver.

Lanjutkan membaca buku ini secara gratis
Pindai kode untuk mengunduh Aplikasi

Bab terbaru

  • Mon premier et Mon dernier    Chapitre 23

    ~ ʚĭɞ ~ Le téléphone posé sur la petite table de l'hôpital vibrait frénétiquement. Un soupir las traversa la barrière de ses lèvres. Grand-mère, papa, puis maman... Ces noms s'affichaient sur son écran lorsque l'appareil se mit à vibrer. Il ne voulait parler à personne, encore moins à eux. Marco s'était décidé à s'éloigner de sa famille pour le bien de Luca et du bébé. Ils étaient sa famille maintenant, et il se jurait de toujours les faire passer en priorité. Le soleil s'était levé depuis un bon moment maintenant. Luca pouvait quitter l'hôpital, et Marco avait pris sa décision. « Quelque chose ne va pas ? » demanda Luca qui revenait de la salle de bain. Marco se retourna pour faire face au visage de son époux. Luca avait une serviette autour du cou, les cheveux encore humides, ce qui le rendait si craquant. « Tout va bien, ne t'inquiète pas », dit-il en s'arrêtant devant Luca. Il termina de sécher l

  • Mon premier et Mon dernier    Chapitre 22

    ~ ʚĭɞ ~ Tout était redevenu calme dans la pièce, le silence avait repris sa place alors que le jour montrait ses premiers rayons de soleil. Luca émergea d'un sommeil profond et observa un moment le plafond de sa chambre d'hôpital. La veille avait été une journée des plus mouvementées, et maintenant que la pression était retombée, il avait les idées claires. Blotti dans les bras de son mari, le monde semblait lui faire moins peur. « Je serai là, je ne te laisserai pas », murmura Marco à son oreille, lui donnant la force d'accepter sa nouvelle réalité. Luca s'était senti bien, blotti dans les bras de son mari, alors que toutes ses pensées s'étaient tournées vers cette femme - sa mère biologique - qui avait dû vivre loin de son enfant. Il baissa les yeux sur son propre ventre rebondi. Il ne pouvait se l'imaginer : être séparé de son enfant était cruel, il en perdrait la tête si cela lui arrivait. Mais Marco était là, et personne ne ferait de mal à leur bébé. Toujours embrumé, Luca ne

  • Mon premier et Mon dernier    Chapitre 21 : Marco

    ~ ʚĭɞ ~ J'observe mon téléphone et aucun nouveau message. Je m'inquiète. Luca n'avait pas voulu que je reste à ses côtés, me forçant à aller travailler. Je devais rester calme. Luca était en sécurité puisqu'il était chez mes parents. Grand-mère était là pour le protéger des mauvaises langues, mais j'avais cette boule dans la gorge qui me disait le contraire. « Qu'est-ce qui t'inquiète ? » demanda Alessandro, assis en face de moi. « Non, rien. Je ferais mieux de rentrer, j'ai assez laissé Luca en bas avec ma mère. » « Je sais que tu t'inquiètes, il ira mieux. Et puis, il est là pour Leonardo et non pour agacer ma belle-sœur. » Je soupire tout en secouant la tête. De toute manière, nous devions rentrer chez nous. Je n'étais plus à l'aise dans la maison de mes parents. Je préférais rentrer plutôt que de laisser Luca supporter ma mère. Je range mes affaires dans ma sacoche avant de quitter le bureau de mon père. La fête était sûrement finie puisque je n'entendais plus les rires

  • Mon premier et Mon dernier    Chapitre 20

    ~ ʚĭɞ ~ « Qu'est-ce qu'il fait encore ici ? Vous aviez dit que vous alliez les séparer rapidement. - Je sais ce que j'ai dit, mais mon fils est tellement borné qu'il a même quitté la maison. - Votre fils ne vous écoute plus, quel échec ! » Je soupire tout en détournant le regard. Marco avait raison, je n'aurais pas dû venir. Que pouvais-je faire d'autre ? Je voulais tellement soutenir Leonardo à ce moment-là. Tout avait changé depuis ce jour. Un mois s'était écoulé. Entre-temps, la famille de Marco s'était rendue chez Leonardo . Ses parents avaient appris pour sa grossesse et ces derniers avaient plutôt bien pris la nouvelle. Sa mère ne le lâchait plus et maintenant, il attendait le mariage. Je n'avais pas assisté à tout ça. Marco m'avait simplement tout raconté et j'étais vraiment heureux pour mon ami. Ma belle-mère avait bien accueilli Leonardo dans la famille, contrairement à mon arrivée. Lui avait droit à une fête. Marco ne voulait pas que je sois là, mais j'avais fait à ma tê

  • Mon premier et Mon dernier    Chapitre 19

    ~ ʚĭɞ ~ Je frappai doucement à la porte de la chambre d'amis, le cœur battant. « Leonardo... s'il te plaît, ouvre-moi. » Ma voix tremblait légèrement, empreinte d'une inquiétude que je ne parvenais pas à dissimuler. De l'autre côté, aucun bruit. Seul un silence lourd, étouffant. Je savais qu'il était là. Je l'avais vu s'enfermer ici, le visage décomposé par la peur. « " Leonardo..." Je reposai ma main contre le bois, m'appuyant presque contre la porte. "Je ne pars pas. Pas avant que tu ne m'ouvres."» Un long moment passa. Puis, enfin, un léger clic. La porte s'entrouvrit, révélant le visage pâle de Leonardo, ses yeux rougis par les larmes qu'il refusait de laisser couler. Sans un mot, je me faufilai à l'intérieur et refermai derrière moi. « "Je ne savais pas..." murmura-t-il, la voix brisée. "Je ne savais pas que c'était lui."» Je m'assis à ses côtés sur le lit, sentant son corps trembler. Je voulais lui dire quelque chose, n'importe quoi, pour le rassurer. Mais les m

  • Mon premier et Mon dernier    Chapitre 18

    ʚĭɞ Je soupire, heureux. Un jour venait de se lever. Ça faisait un mois que Leonardo m'avait demandé de l'aide, et maintenant, on pouvait dire que nous étions amis. J'avais appris à le connaître et c'était définitivement quelqu'un de bien. Il était simplement en manque d'amour. J'observe silencieusement le plafond de notre chambre, Marco accroché à moi. Mes joues virent au rouge. Ça faisait aussi plus d'un mois que nous avions commencé à vivre seuls, et que Leonardo avait pris l'habitude de me rejoindre dans le lit au milieu de la nuit. C'était lui qui avait pris la décision de dormir sur le canapé, mais je crois que nous devions en parler. Je détestais le voir dormir aussi inconfortablement. C'était le week-end, et aucun de nous deux n'allait quitter cette maison. Alors, je voulais apprendre à connaître l'homme que j'avais épousé et qui était le père de ce bébé qui grandissait dans mon ventre. Il me serra un peu plus contre lui, provoquant de violents battements dans mon pauvre

Bab Lainnya
Jelajahi dan baca novel bagus secara gratis
Akses gratis ke berbagai novel bagus di aplikasi GoodNovel. Unduh buku yang kamu suka dan baca di mana saja & kapan saja.
Baca buku gratis di Aplikasi
Pindai kode untuk membaca di Aplikasi
DMCA.com Protection Status