เข้าสู่ระบบLe vieil homme quitta la salle. À peine avait-il franchi la porte que les voix s'élevèrent à nouveau. - C'est quoi ça ? demanda Théo. Tu es le fils du Boss ? - Je suis bleu. Qu'est-ce qui se passe Raymond ? interrogea Alexandre. Les questions s'enchaînaient l'une après l'autre.- Je comprends vos inquiétudes, laissez-moi vous expliquer un peu la situation. Raymond expliqua un peu les faits.- Tu veux nous dire que la balle que t'a prise était destinée au vieil homme ? s'étonna Alexandre.- Oui, c'est ça. - C'est quand même surprenant, te présenter à tout le monde comme étant son fils, c'est un signe que tu es intouchable et lui-même l'a dit.- Regarde comment tout le monde te regarde, nous allons faire simple. Lève-toi, ordonne quelque chose et nous allons voir. - Théo arrête ! exclama Alexandre.- C'est juste pour voir s'il a une autorité comme celle du vieil homme.- Bien sûr qu'il en aura. Mais pas maintenant. - C'est quoi l'étape suivante ? Qu'est-ce qui se passera maint
Il baissa la tête, deux gouttes de larmes jaillirent de ses yeux, il avait mal, très très mal. - Je suis quand même curieux, qu'est-ce qui vous a motivé à continuer avec votre lutte. Je veux dire, vous êtes en prison, que voulez-vous faire exactement ? Voulez-vous défendre ceux qui se trouvent à l'extérieur ?- Non, les prisonniers.- Les prisonniers vous dites ? s'étonna le vieil homme. Mais qui es-tu finalement ? murmura-t-il.- Oui, les prisonniers. Le jour de ma venue, ici, j'ai été tabassé par un prisonnier. Mais j'ai été secouru par d'autres. Et ceci a continué. On s'est pris le temps de se connaître, ils ont été victimes de l'injustice. Dieu seul sait combien de personnes ici se trouve dans cette situation, combien de personnes ont été victime d'un système pourri, combien de personnes ont été menacé, amener à faire la prison à la place de quelqu'un d'autre sans sous. Ces prisonniers, qui m'ont aidé, m'ont donné une raison de me battre avec la mort de Sergio. J'ai une famille
En ville, l'ambiance était suspendue, les musiques étaient mises en pause, les bruits étaient réduits comme si un événement se déroulait. Les piétons se pressaient les pas. Les motocycles et les voitures roulaient dans le calme, sans clignoter, sans musique, tout était calme. Contrairement aux calmes qui enveloppaient la ville, l'ambiance était au rendez-vous dans le casino de Pablo. Les machines clignotaient, les cartes se distribuaient, les bruits s'élevaient entre joueurs et entre serveurs. Dans la salle VIP, les membres du cartel qui avait piégé Raymond se trouvaient là. Tous, assirent autour de l'une des grandes tables, ricanaient, criaient, discutaient de tout. Leurs bruits se rythmaient aux verres remplis de champagne, accompagné des cartes et des pièces du jeu. Soudain, un sujet particulier entra en jeu. Eux tous s'arrêtèrent d'un coup, comme si ce sujet ne devait plus être soulevé, comme s'ils l'avaient déjà enterré. - Pourquoi aborder encore ce sujet ? demanda Pab
La nuit avait été longue, très très longue, Alexandre, Théo, Diego et Léon n'avaient pas pu faire l'œil de la nuit, c'était comme si un virus était repenti dans leurs cellules, tous les quatre étaient restés en éveil, sans même clignoter l'œil. À chaque fois qu'ils fermaient l'œil, ils renvoyaient Raymond, allongé au sol, se vidant de son sang. Très tôt le matin, alors qu'eux tous s'étaient réunis autour de leur table habituelle, ils échangeaient de regard, un regard dont même les mots ne pouvaient pas exprimer. Soudain, tous les prisonniers se levèrent.- Qu'est-ce qui se passe ? demanda Alexandre en se retournant. Levez-vous, le boss est là. Les autres se levaient aussi, ce dernier rejoignit directement leur table.- Vous pouvez vous asseoir, ordonna-t-il. Ils se regardaient, surprirent. - Je tenais à vous annoncer une très bonne nouvelle, commença-t-il, votre ami s'en est sorti. Il va bien. À tour de rôle, ils affichaient chacun un large sourire, c'était la nouvelle t
Contrairement aux autres cellules, la chambre du vieil homme était dotée de tout ce qu'un appartement moderne pourrait avoir. Elle était vaste, équipée de deux canapés, d'un lit deux places. Une petite table était au centre, sur elle, on pouvait voir quelques bouteilles de whisky, accompagnée de cartons de cigarettes. Dans un coin, se trouvaient des livres, pas n'importe quels livres, des livres purement érotiques ou des livres qui racontaient une histoire d'amour à couper le souffle. La douche se trouvait à gauche, sécurisée par une porte transparente. Depuis qu'il avait franchi sa cellule, le vieil homme n'arrêtait pas de faire vas et viens, il se posait des questions qui engendraient encore des questions.- Qui est ce Jeunhomme ? se demanda-t-il, pourquoi m'avoir secouru ? Il était tourmenté. Finalement, il se pencha sur sa table et saisit son téléphone portable, il le déverrouilla, chercha un numéro qu'il lança. - J'aimerais vous voir, dit-il avant de raccrocher. Quelq
Trois mois plus tard... Debout dans la douche commune, nue, Raymonde prenait calmement son bain lorsque Roberto et ses hommes apparurent derrière lui. Les autres prisonniers qui se trouvaient aux alentours saisirent leurs tenues et sortirent. L'un des hommes de Roberto ferma la porte, histoire de ne pas interrompre la scène qui allait se produire. Depuis trois mois, qu'il attendait ce moment-là. - Où sont-ils ? moqua Roberto, ces hommes qui se font appeler tes alliés. J'ai tellement attendu ce moment mon pauvre et tendre avocat de pacotille. Raymond ne broncha pas, il se concentra sur l'eau qui coulait tout au long de son corps. - C'est pas à toi que je parle ? gronda Roberto. Énervé, il sortit un couteau et d'un geste rapide, poignarda Raymond. Ce dernier s'agrippa contre le mur. - Crève, menaça Roberto, sale enfoiré. Lentement, Raymond s'écroula au sol, se vidant de son sang. Roberto et ses hommes sortirent de la salle de bain, laissant ce dernier au sol, inconscient







