LénaL’eau glisse sur ma peau en un filet chaud lorsque je sors de la baignoire, et la vapeur s’accroche encore à mes cheveux, les gouttes formant des perles brillantes qui roulent le long de ma nuque. Léo tend une serviette épaisse, douce comme une caresse, qu’il passe lentement sur mes épaules, mes bras, puis le long de mon dos, avant de la nouer autour de moi. Ses gestes ne sont ni pressés ni innocents, et je sens chaque frottement, chaque contact, comme si ma peau avait gardé en mémoire la chaleur de l’eau… et celle de ses mains.Il m’enveloppe ensuite dans un peignoir de coton blanc, lourd et moelleux, dont la texture absorbe aussitôt les dernières traces d’humidité. L’odeur en est presque hypnotisante mélange de lessive fine et de bois ciré. Sa main s’attarde sur ma taille, comme un ancrage invisible, et me guide vers la chambre. Lui aussi s’est glissé dans un peignoir, ouvert sur son torse encore humide, et la vision me traverse comme une décharge lente, un frisson qui n’a rien
LénaJe me retourne vers lui, mes yeux encore happés par les courbes du salon, et souffle dans un murmure presque timide :— J’aurais juste besoin d’un bon bain… je suis épuisée.Il sourit, un de ces sourires qui ne disent pas seulement oui, mais je vais faire mieux que ça.— Pas de problème. Tu vas l’avoir.Ses doigts trouvent ma main et la referment doucement autour de la sienne. Pas de geste brusque, mais une fermeté qui ne laisse aucun doute : je le suis. Nous quittons le salon pour un couloir large, inondé d’une lumière dorée qui glisse depuis les grandes fenêtres. Dehors, le jardin s’étend comme une toile, ponctué de petits halos de lumière, et le parfum de la terre encore chaude du jour filtre à travers les vitres entrouvertes.Chaque pièce où il m’entraîne semble avoir été pensée pour plaire aux sens : la salle à manger, immense, avec une table de bois sombre capable d’accueillir vingt convives ; le lustre, en cascade de verre, diffuse une lumière chaude qui caresse les boiser
LénaSon corps écrase encore le mien, et je sens son cœur cogner contre ma poitrine, fort, régulier, comme s’il voulait m’imposer ce rythme jusqu’au plus profond de moi. Sa chaleur me pénètre de partout ; ses mains, ancrées sur mes hanches, creusent ma chair, me clouant à ce matelas où je me sens à la fois prisonnière et terriblement vivante. Son parfum se mêle au mien, saturant l’air d’une lourde fièvre.Je reste suspendue, le souffle haché, incapable de dire si mes tremblements viennent de la chaleur qu’il dégage ou de cette pulsation qui continue de battre entre mes cuisses. Un gémissement m’échappe, long, glissant entre mes dents serrées. Mes doigts se perdent dans ses cheveux, les tirent légèrement, et mes jambes restent nouées autour de sa taille, le retenant comme si la moindre distance m’arracherait un morceau de moi.Il se redresse pourtant, lentement, son regard planté dans le mien. Cette lueur sombre, presque sauvage, fait courir un frisson jusqu’à ma nuque. Ses lèvres entr
LénaSon regard me transperce, ne vacille pas. Lentement, il se lève, et chacun de ses pas semble rétrécir l’air entre nous. La salle entière se condense autour de nous, disparaissent les chandeliers, la table, le parfum du vin, tout s’efface au profit de la chaleur qui monte. Mon souffle se cale sur le sien, irrégulier, plus court, presque haletant. Mes doigts se crispent sur les accoudoirs, cherchant un appui que je ne trouve pas, tant mon corps s’éveille déjà.— Léo… murmuré, fragile, irrésistible.Il ne répond pas. Ses doigts viennent chercher ma joue, descendent le long de ma mâchoire, caressent avec une lenteur calculée. Mon menton se relève sous sa pression douce mais ferme, et ses yeux plongent dans les miens avec une intensité qui me coupe le souffle. Puis ses lèvres se posent sur les miennes. Un baiser dense, chargé, profond, où se mêlent la douceur et la brûlure du désir. Le goût du vin, la chaleur de sa bouche, sa langue qui s’impose… tout me fait vaciller. Un gémissement
LénaL’eau glisse sur ma peau en un filet chaud lorsque je sors de la baignoire, et la vapeur s’accroche encore à mes cheveux, les gouttes formant des perles brillantes qui roulent le long de ma nuque. Léo tend une serviette épaisse, douce comme une caresse, qu’il passe lentement sur mes épaules, mes bras, puis le long de mon dos, avant de la nouer autour de moi. Ses gestes ne sont ni pressés ni innocents, et je sens chaque frottement, chaque contact, comme si ma peau avait gardé en mémoire la chaleur de l’eau… et celle de ses mains.Il m’enveloppe ensuite dans un peignoir de coton blanc, lourd et moelleux, dont la texture absorbe aussitôt les dernières traces d’humidité. L’odeur en est presque hypnotisante mélange de lessive fine et de bois ciré. Sa main s’attarde sur ma taille, comme un ancrage invisible, et me guide vers la chambre. Lui aussi s’est glissé dans un peignoir, ouvert sur son torse encore humide, et la vision me traverse comme une décharge lente, un frisson qui n’a rien
LénaJe me retourne vers lui, mes yeux encore happés par les courbes du salon, et souffle dans un murmure presque timide :— J’aurais juste besoin d’un bon bain… je suis épuisée.Il sourit, un de ces sourires qui ne disent pas seulement oui, mais je vais faire mieux que ça.— Pas de problème. Tu vas l’avoir.Ses doigts trouvent ma main et la referment doucement autour de la sienne. Pas de geste brusque, mais une fermeté qui ne laisse aucun doute : je le suis. Nous quittons le salon pour un couloir large, inondé d’une lumière dorée qui glisse depuis les grandes fenêtres. Dehors, le jardin s’étend comme une toile, ponctué de petits halos de lumière, et le parfum de la terre encore chaude du jour filtre à travers les vitres entrouvertes.Chaque pièce où il m’entraîne semble avoir été pensée pour plaire aux sens : la salle à manger, immense, avec une table de bois sombre capable d’accueillir vingt convives ; le lustre, en cascade de verre, diffuse une lumière chaude qui caresse les boiser