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Chapitre 36 : La guerre médiatique
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2025-09-06 01:41:46La convocation judiciaire arriva chez Alexandre Valois en début d’après-midi, un banal courrier recommandé qui fit l’effet d’une décharge électrique. Il était en pleine réunion avec ses équipes de communication, discutant d’une nouvelle campagne publicitaire pour un de ses clients majeurs. Le son de son téléphone, posé sur la table, vibra bruyamment, affichant le nom de sa mère. Son visage, jusque-là détendu, se crispa immédiatement. Il s’excusa d’un geste bref, sortit de la salle de conférence et décrocha.
« Alexandre, mon chéri, il y a une enveloppe ici pour toi, une lettre d'un avocat. J'ai un mauvais pressentiment, on dirait un document officiel. »
« De quel avocat ? » lâcha-t-il, la voix brusque.
« C’est marqué Maître Mayer… pour Maï
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QUAND LA LUMIÈRE S'EST ETEINTE Chapitre 37 : L'espoir inattendu
L'air vicié du café lui picotait les narines. Pour échapper aux notifications incessantes et aux regards de ses amis, Maïa avait choisi de se réfugier dans un petit établissement près du studio. Elle était assise, son téléphone éteint posé sur la table, la tête baissée, les mains serrées autour de sa tasse de thé Earl Grey. Elle se sentait vide, comme un coquillage brisé abandonné sur la plage. La campagne de dénigrement orchestrée par Alexandre avait fait son œuvre. Des articles, des commentaires, des mêmes, tous la dépeignaient comme une manipulatrice, une menteuse. Maïa avait l'impression d'être observée, jugée par des millions de paires d'yeux invisibles. Chaque respiration était un effort.C'est là qu'il est apparu. Il était grand, avec une stature à la fois imposan
QUAND LA LUMIÈRE S'EST ETEINTE Chapitre 36 : La guerre médiatique
La convocation judiciaire arriva chez Alexandre Valois en début d’après-midi, un banal courrier recommandé qui fit l’effet d’une décharge électrique. Il était en pleine réunion avec ses équipes de communication, discutant d’une nouvelle campagne publicitaire pour un de ses clients majeurs. Le son de son téléphone, posé sur la table, vibra bruyamment, affichant le nom de sa mère. Son visage, jusque-là détendu, se crispa immédiatement. Il s’excusa d’un geste bref, sortit de la salle de conférence et décrocha.« Alexandre, mon chéri, il y a une enveloppe ici pour toi, une lettre d'un avocat. J'ai un mauvais pressentiment, on dirait un document officiel. »« De quel avocat ? » lâcha-t-il, la voix brusque.« C’est marqué Maître Mayer… pour Maï
QUAND LA LUMIÈRE S'EST ETEINTE Chapitre 35 : Le début du combat
Le temps, après le dépôt de la plainte, se fit étrangement lent pour Maïa. Chaque jour ressemblait à une attente silencieuse, un calme trompeur avant la tempête annoncée par Maître Mayer. Maïa s'était installée chez Chloé, dans un petit studio douillet au fond du jardin. C’était son nouveau refuge, un cocon de paix qui contrastait avec l'orage qui grondait à l'extérieur. Les journées s'étiraient, ponctuées de gestes simples et rassurants. Le matin, elle se réveillait avec le chant des oiseaux, loin du silence pesant de son ancien appartement. Chloé, toujours prévenante, la laissait se lever à son rythme, déposant parfois une tasse de thé fumante devant la porte du studio, un signe muet de soutien qui réchauffait le cœur de Maïa bien plus que la boisson elle-même.Maïa s'&eacut
QUAND LA LUMIÈRE S'EST ETEINTE Chapitre 34 : La résilience
Le soleil se levait sur l’horizon, peignant le ciel de teintes rose et orange, un tableau apaisant qui jurait avec la nuit d’horreur qu’elle venait de traverser. Maïa ouvrit les yeux. La sensation de la couverture de Chloé sur son corps était un ancrage, un rappel que la veille n’était pas un rêve. Les bleus sur son bras et son visage la brûlaient, mais la douleur était un signal, un message de son corps qui lui disait qu’elle avait survécu.L’appartement était étrangement silencieux, un contraste frappant avec la violence sonore d’Alexandre. Maïa se redressa doucement, le dos raide, chaque muscle protestant. Chloé était déjà debout, ses cheveux blonds noués en un chignon désordonné. Elle préparait le café en fredonnant une mélodie douce, comme si rien ne s'était passé. La normalit&
QUAND LA LUMIÈRE S'EST ETEINTE Chapitre 32 – Le point de non-retour
Le weekend s’annonçait tranquille, pensait Alexandre, le sourire calculé aux lèvres. Il s’approcha de Maïa, ses gestes légers mais chargés de sa présence habituelle, et murmura :« Maïa… j’ai prévu quelque chose d’extraordinaire pour nous ce soir. Juste toi et moi. »Maïa leva les yeux, un mélange de patience et de tension dans le regard. Elle sentait déjà l’ombre d’un piège dans cette phrase. « Alexandre… j’avais prévu de passer la matinée avec Chloé et Léa. Mais… nous pourrons profiter de notre soirée à mon retour. »Son ton était mesuré, doux mais ferme, un avertissement subtil : elle ne céderait pas à l’isolement qu’il tentait d’imposer.Alexandre fronça les sourcils, son expression se durcit légèrement. Une ombre de colère traversa ses yeux : « Tu… tu constates vraiment que tu mets ta cousine et ton amie en priorité par rapport à ton couple ? »Maïa inspira lentement, sentant la tension grimper mais refusant de reculer. Elle n’allait pas se laisser piéger par la culpabilisation.
QUAND LA LUMIÈRE S'EST ETEINTE Chapitre 33 – La fuite finale
Chaque pas qu’elle faisait était un rappel des coups, des bousculades, des menaces d’Alexandre. Elle serra les dents, sentant les larmes monter, mais refusant de céder à la panique. Ce n’était pas le moment.Chloé la guida jusqu’au canapé et l’aida à s’asseoir doucement. « Maïa… j’aurais aimé dire que je t’avais prévenu que retourné avec cet homme était une erreur mais te voir dans cet état me brise vraiment le cœur. » dit-t-elle, la voix tremblante de peur et de colère. Maïa détourna le regard, incapable de parler immédiatement. Ses yeux reflétaient la douleur physique et psychologique. Chaque respiration semblait un effort, chaque mouvement une petite bataille contre les souvenirs de l’agression.Léa, alertée par Chloé, entra dans la pièce, les sourcils froncés. « cet idiot a encore osé lever la main sur toi ! mais quel genre d’homme est-il pour frapper ainsi une femme ? » Maïa hocha légèrement la tête, sans encore prononcer un mot. Elle devait reprendre son souffle, rassembler ses
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