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Chapitre 56
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Quand il a choisi l’autre, j’ai choisi son frère Chapitre 484
Lisa a atteint cette sagesse particulière qui ne vient qu'après avoir traversé de nombreuses épreuves. Même si elle a certaines réserves sur le passé de Léa, sa capacité de tolérance restait immense, une qualité que possèdent seuls les individus profondément sûrs d'eux.Mais Léa a également été témoin du côté plus calculateur de Lisa.Lisa lui a offert de l'argent à deux reprises. Léa reconnaissait que ces gestes montraient une certaine affection et n'était pas opposée à l'idée que l'amour dépende aussi de moyens matériels.Pourtant, pour les riches, donner de l'argent représentait le geste le plus facile, une façon commode d'éviter un engagement émotionnel plus profond. Seul Arthur pouvait comprendre le véritable poids derrière ces cadeaux.Après tout, lorsqu'un enfant souffrait, des parents qui ne lui offraient ni réconfort ni soutien en temps voulu, se contentant de le renvoyer avec de l'argent, pouvaient difficilement être qualifiés de véritablement responsables.Léa avait eu
Quand il a choisi l’autre, j’ai choisi son frère Chapitre 483
Lisa avait l'intention de s'adapter à l'emploi du temps d'Arthur, mais en entendant les paroles de Léa, elle a marqué une pause à peine perceptible. La réponse de Léa était empreinte d'une émotion si sincère que Lisa a ressenti une brève pointe de culpabilité. Mais elle n'était pas du genre à s'attarder sur ces considérations sentimentales ; atteindre son objectif représentait l'essentiel.Elle a rapidement retrouvé son sang-froid et lui a adressé un sourire radieux. « C'est merveilleux, Léa. Repose-toi ici cette nuit. Tout est prêt pour un plus grand confort pour toi. »Léa a souri avec reconnaissance. « Vous avez vraiment fait beaucoup d'efforts. »La satisfaction de Lisa était manifeste. « Pas du tout, ma chère. Appelez-moi tante tout simplement, cela est beaucoup plus intime et approprié. »« D'accord, tante Lisa. »Sur ces paroles, Lisa s'est empressée de préparer des vêtements et d'autres articles nécessaires pour Léa. Bien qu'elle puisse déléguer ces tâches au personnel dom
Quand il a choisi l’autre, j’ai choisi son frère Chapitre 482
Léa a acquiescé avec une sincérité feinte. « Nous aurions dû venir vous rendre visite plus tôt. »Lisa admirait secrètement l'attitude réservée de Léa. Même si elle méprisait intérieurement l'attitude de son fils, elle devait reconnaître qu'Arthur était d'une beauté frappante et a toujours été très populaire auprès des jeunes femmes.Pourtant, Léa gardait une grâce et un sang-froid remarquables en sa présence. Au-delà de son apparente indifférence envers Arthur, c'était simplement dans sa nature : elle ne se laissait pas déstabiliser par des choses superficielles.« Je suis probablement bien moins intéressante à tes yeux », a taquiné Lisa en regardant le jeune couple. « Tu préfères sans doute entendre parler du passé d'Arthur, n'est-ce pas ? »Léa comprenait que Lisa les prenait pour un véritable couple, d'où cette question. Jouant le jeu, et étant donné qu'elle a déjà partagé une partie de son propre passé avec Arthur, il était naturel qu'elle s'intéresse au sien. « Chère tante, v
Quand il a choisi l’autre, j’ai choisi son frère Chapitre 481
Les lingots d'or s'empilaient comme une véritable montagne scintillante, mais ce n'était que le commencement. Adèle a ouvert un autre écrin, tout aussi rempli de précieux métal jaune.Lisa a déclaré avec un enthousiasme non dissimulé : « Tout ceci t'appartient. Je veux te faire une surprise en les présentant ainsi. Je vais les faire emballer soigneusement et Arthur t'aidera à les transporter. »Léa restait sans voix.Jamais Marie ne lui avait adressé ne serait-ce qu'un regard bienveillant.Pourtant, Lisa, qui partageait le même statut social que Marie et ne la portait pas particulièrement dans son cœur, adoptait une attitude radicalement opposée envers elle.Léa mettait du temps à s'habituer à ce traitement si contrasté, presque déroutant.« Madame Lisa, vous m'avez déjà offert un cadeau lors de notre dernière rencontre. C'était déjà trop généreux de votre part. »« C'est complètement différent aujourd'hui ! Tu es venue me rendre visite à mon domicile. Serait-il convenable que j
Quand il a choisi l’autre, j’ai choisi son frère Chapitre 480
Élise avait bien failli y croire, après tout, Mathis la traitait plutôt bien, et elle était la seule femme dans sa vie à ce moment-là.Mais lorsqu'elle lui a suggéré de partir à l'étranger, il n'a même pas cherché à la retenir. À ce moment précis, Élise a brutalement réalisé qu'elle n'était qu'une parfaite idiote.Sa prétendue singularité ne consistait qu'en le fait que Mathis n'avait aucune autre amie que lui. Il ne montrait aucun intérêt particulier pour les femmes et ne cherchait pas à les fréquenter. Elle n'avait obtenu cette apparence de singularité qu'en s'intégrant dans son cercle, en tant que seule femme présente.Et dès qu'elle était partie à l'étranger, Mathis s'était précipité dans le mariage…Élise avait consacré beaucoup de temps à devenir l'amie de Mathis. Elle refusait catégoriquement d'accepter que Léa, qui avait eu de la chance, lui vole tout, anéantissant ainsi tous ses efforts !Cependant, Élise refusait obstinément d'abandonner. Pour affirmer son caractère dist
Quand il a choisi l’autre, j’ai choisi son frère Chapitre 479
Élise s'est figée sur place, une vague de surprise mêlée d'excitation submergeant son être tout entier. « Mathis, qu'est-ce qui te conduit ici à cette heure ? »Sans prononcer un mot, Mathis a franchi le seuil avec une détermination brutale. Sa silhouette imposante projetait une ombre étouffante qui semblait l'écraser de toute sa hauteur, créant une atmosphère presque suffocante.Le corps d'Élise s'est instantanément figé, son esprit cherchant désespérément les mots pour calmer cette tension palpable. Avant qu'elle ne puisse dire un mot, Mathis l'a fermement enlacée par la taille et s'est penché pour déposer des baisers brûlants le long de sa clavicule. Ses lèvres ont amorcé une descente inexorable jusqu'à son cou, ponctuée d'une morsure possessive. Avec une urgence presque sauvage, il a déchiré la fine étoffe de sa chemise de nuit et l'a soulevée pour la faire tomber sur le canapé.Avec une force primitive qui ne laissait aucune place à la résistance, Mathis l'a cloué au sol sous s
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