Chapitre 3

En voyant la trahison de Louis de ses propres yeux, le cœur de Sylvie s'est serré.

Sylvie a porté Francis dans sa chambre et l'a déposé sur son petit lit.

Elle l'a réconforté de son mieux.

« Francis, trois jours au maximum, et nous partirons. Francis, range tes affaires dans ta chambre. »

Francis a hoché la tête.

Sylvie est sortie et a bien fermé la porte.

Dans le couloir, Louis était là.

Le regard de Louis était glacial, sa voix sombre : « Parlons dans le bureau. »

Quand Sylvie est entrée dans le bureau, elle a trouvé que le bureau de Louis portait les traces de Flora.

Sur le canapé et le tapis, il y avait partout des accessoires pour cheveux, des bijoux, des partitions de piano et des snacks de jeune fille.

Mais auparavant, son bureau avait été réservé à leurs discussions sur les données et les recherches.

Sans qu'elle s'en aperçoive, tout avait changé.

Elle se souvenait de l'époque où, épuisée par sa grossesse avec Francis, elle s'était endormie contre lui.

À son réveil, Louis avait embrassé son front et dit : « Sylvie, ne te fatigue pas trop. Toi et l'enfant, vous êtes ma vie. Je vais bien seulement quand vous allez bien. »

À ce moment-là, elle avait senti que tous ses efforts en valaient la peine.

Parce que Louis lui avait offert un foyer et de la chaleur.

En entrant dans le bureau, Louis a jeté une pile de documents sur Sylvie.

Chaque feuille de confession était écrite en caractères chinois.

« Sylvie, l'école de Flora m'a contacté. Ce sont les aveux des harceleurs : quelqu'un a viré de l'argent de la ville N sur leur compte pour qu'ils maltraitent Flora. La piste mène directement à toi. »

Sylvie n'a rien dit.

Le ton de Louis était glacial : « Je ne divorcerai pas. Cette fois, je vais calmer Flora, mais je ne la laisserai plus jamais s'éloigner de moi. Si tu veux rester avec moi et maintenir notre mariage, abandonne tes intentions malveillantes. »

Sylvie n'avait même pas la force de se justifier. Elle a fait tout son possible pour rester calme.

« Louis, tu seras libre demain ? Viens avec moi au laboratoire. Il y a un problème avec des données, je dois vérifier. »

En entendant que l'entreprise avait des ennuis, Louis a froncé les sourcils.

« Demain matin, je dois accompagner Flora à l'hôpital, ses blessures ne doivent pas laisser de cicatrices. Après avoir déjeuné avec elle, je viendrai au bureau l'après-midi. »

Apparemment, Sylvie était mise en dernier. Elle ne l'avait jamais remarqué avant, mais maintenant, en tant que spectatrice, elle voyait clair.

Lors du concours de violoncelle de Flora, il avait laissée Sylvie seule gérer une réunion avec des partenaires étrangers, juste pour voir Flora jouer.

Quand Flora disait avoir mal, il laissait Sylvie sur le bord de la route, la forçant à prendre un taxi seule chez les Vincent et affronter les aînés.

Quand Flora voulait des raviolis, il réveillait Sylvie en pleine nuit, ignorant qu'elle avait travaillé plus de dix heures et insistant pour qu'elle les prépare pour Flora.

« D'accord... » Sylvie a poussé un long soupir.

Le lendemain à l'aube.

Sylvie s'est réveillée à cause des cris.

Louis a fait irruption dans sa chambre comme un fou,

Et il l'a tirée brusquement hors du lit.

Sylvie a gémi de douleur, ses traits délicats se sont crispés.

Louis lui a serré le poignet très fort.

Ses yeux étaient injectés de sang.

« Sylvie, comment oses-tu traiter Flora comme ça ! »

Francis, à côté d'eux, sanglotait en frappant Louis.

« Lâche maman, méchant papa ! »

Louis a repoussé Francis, et l'enfant est tombé par terre.

Louis a jeté son téléphone sur le lit.

« Sylvie, ces gens ont osé prendre des photos nues de Flora et les ont diffusées en ligne. Maintenant, toute la ville N est au courant. »

« Ah... Monsieur Vincent, Mademoiselle Richard a tenté de se suicider ! »

Louis a immédiatement lâché Sylvie et s'est précipité vers la chambre d'en face.

Sylvie, restée sur place, a vu Flora allongée sur le lit, le poignet tranché, du sang rouge qui coulait sans arrêt et tombait par terre.

Le visage de Sylvie est devenu blême.

Elle a couvert les yeux de son fils.

« Francis, écoute, reste dans la chambre et ne sors pas. »

Cette fois, Flora a joué sa vie.

Sylvie n'avait aucune idée du prix qu'elle allait payer.

Louis a porté Flora pour aller à l'hôpital.

Les gardes du corps ont forcé Sylvie à monter dans une autre voiture.

Les voitures ont roulé à toute allure, jusqu'à un hôpital de la famille Vincent.

Louis s'est précipité à l'intérieur, portant Flora dans ses bras.

Sylvie a remarqué qu'il avait oublié qu'il était lui-même un excellent chirurgien.

Moins de trente secondes l'entrée de Louis dans sa chambre, Flora s'était tranché le poignet, ce qui avait justement été découvert par Aline, la femme de ménage.

La quantité de sang perdu ne pouvait pas mettre la vie de Flora en danger.

Sylvie a été traînée jusqu'à la salle d'opération.

Le regard de Louis était glacial.

« Puisque tu aimes tant prendre des photos, très bien ! »

Louis s'est approché et, devant les gardes du corps et la foule, a déchiré violemment les vêtements de Sylvie.

La robe de Sylvie s'est déchirée, exposant instantanément sa peau blanche comme la neige.

Elle grelottait de froid, et elle a tenté de remettre ses vêtements.

Mais Louis l'a plaquée contre le mur, serrant fermement les poignets de Sylvie pour l'empêcher de bouger.

D'un regard glacé, il a dit : « Sylvie ! Ce que tu as fait à Flora, je te le rendrai au centuple ! »

Sylvie tremblait et avait la gorge serrée.

« Louis, je suis ta femme, la mère de ton enfant. Tu me fais ça devant tout le monde ? »

Louis a écrasé Sylvie encore plus fort contre le mur froid, ignorant la foule qui se rassemblait autour d'eux. Il a déchiré tous les vêtements de Sylvie, et les vêtements sont tombés par terre.

Instantanément, Sylvie a vu les flashs des appareils photo – diffusions en direct, photographies, enregistrements vidéo.

Louis a esquissé un sourire cruel : « Sylvie, tu as détruit la réputation de Flora. Alors je t'expose devant toute la ville ! »

Sylvie, livide, a tenté de se couvrir avec ses mains, mais en vain.

Louis lui a saisi les poignets au-dessus de sa tête.

Il a laissé délibérément la foule voir clairement le corps de Sylvie.

Les spectateurs ont photographié avec encore plus d'enthousiasme.

Tout le monde savait qui était Louis.

À ce moment, les larmes de Sylvie ont coulé.

Elle s'est souvenue du Louis d'il y a cinq ans :

Quand sa robe s'était déchirée légèrement, il avait immédiatement enlevé sa veste pour l'envelopper. Même si rien n'avait été exposé, il était terriblement inquiet.

Mais maintenant, cet homme l'a détruite sans hésitation pour une autre femme.

Quand Louis l'a lâchée, Sylvie est tombée au sol.

Les mains tremblantes, elle a rapidement enfilé ses vêtements.

Et elle voulait partir immédiatement.

La voix froide et cruelle de Louis a retenti :

« Sylvie, maintenant tes photos sont partout sur Internet. J'ai fait retirer celles de Flora. Les tiennes... eh bien... débrouille-toi ! »

Sylvie a ri amèrement, la main sur sa poitrine.

Sans un mot, elle est partie.

Elle repensait à la première fois qu'ils avaient fait l'amour :

Il avait embrassé le grain de beauté sur la poitrine de Sylvie en disant : « Sylvie, à partir de maintenant, je serai le seul à voir ton corps. Personne d'autre n'aura le droit de te toucher. »

Assise dans la voiture, Sylvie a ouvert son téléphone et a vu les actualités :

« Madame Vincent a un grain de beauté rouge sur la poitrine. »

« La belle au grain de beauté. »

« Un corps de rêve ! »

« Génial ! »

« ... »