Chapitre 4

Sylvie a cliqué sur la vidéo.

La vidéo montrait intégralement la scène où Louis lui avait arraché la robe.

On pouvait voir clairement sa réaction et la cruauté de Louis.

Et voici les commentaires des internautes :

« Madame Vincent, toujours si conservatrice avec ses tailleurs noirs, est en réalité si libertine. »

« Son corps, sa taille fine... Pas étonnant que Monsieur Vincent l'ait épousée. »

« J'adore ses jambes, fines et droites, ça doit être excitant à toucher. »

« Sa poitrine... formidable. »

« Wow... »

Des propos obscènes.

Le téléphone de Sylvie a sonné.

Sylvie a répondu et entendu la voix glaciale de Louis.

« Sylvie, je ne laisserai personne t'aider pour les photos en ligne. Tu n'as qu'une solution : utilise ton argent pour les supprimer une à une. »

Louis a continué :

« Tu dois payer le prix pour avoir fait du mal à Flora. Je dois donner une explication à son oncle ! »

Louis a raccroché.

Les doigts tremblants, Sylvie a consulté son compte bancaire.

Il n'y avait que cinq millions, c'était son salaire des cinq dernières années dans le groupe Vincent.

Oui, son salaire.

Elle n'avait pas d'actions de l'entreprise, les dividendes allaient à Louis.

Louis lui avait laissé une carte noire.

Sylvie a demandé à un ami d'utiliser les cinq millions et la carte noire pour supprimer les photos et vidéos en ligne.

Mais les blogueurs qui avaient diffusé les vidéos demandaient des prix exorbitants.

Ses cinq millions n'ont suffi que pour sept d'entre eux.

Son ami a tenté d'utiliser la carte noire.

La première transaction a fonctionné.

Mais à la deuxième, la carte a été bloquée.

« Sylvie, la carte est gelée. Ils ne coopèrent pas. Il faudrait des dizaines de millions pour tout supprimer. »

Sylvie a regardé cette carte noire.

Louis lui avait offert cette carte le jour de l'introduction en bourse de l'entreprise.

Il avait dit : « Sylvie, cette carte est sans limite. Je ne veux jamais que tu manques d'argent. Je vais prendre bien soin de toi. »

Les larmes de Sylvie ont brouillé sa vision et sont tombée sur la carte.

Ces cinq dernières années, elle avait vécu et mangé à l'entreprise, sans dépenses personnelles.

L'entreprise lui versait les salaires, donc Sylvie n'avait jamais utilisé cette carte.

La première et seule fois, elle n'avait pu l'utiliser qu'une fois.

Elle pensait à Flora.

Flora utilisait la carte secondaire de Louis pour faire du shopping dans les magasins.

Plus tard, Louis était agacé qu'elle sorte toujours et se plaigne d'avoir mal aux pieds.

Alors il avait ordonné aux marques de luxe de venir chaque mois avec leurs nouvelles collections pour que Flora puisse les choisir.

Son téléphone a vibré : un message de Louis.

« Interdiction d'utiliser mon argent pour supprimer ces photos. Sylvie, même si tu dois te vendre, je ne t'aiderai pas. »

Sylvie s'est essuyé les larmes.

« Vends le brevet. Utilise l'argent pour racheter les photos et vidéos. »

Son ami a été choqué : « Sylvie, tu es folle ! C'est le fruit de dix ans de recherche ! Impossible ! Je vais t'aider, je te le promets. »

Son ami a utilisé toutes ses économies et vendu en urgence ses trois propriétés, pour supprimer toutes les photos et vidéos originales.

Les diffusions ont été aussi supprimées.

En voyant les photos enfin supprimées, Sylvie a repensé aux paroles de son ami :

« Sylvie, je connais ta recherche, dix ans de travail. Cette chose ne doit pas être bradée. Quand elle sera révélée au monde, elle le transformera et vaudra des milliards. À ce moment-là, n'oublie pas de me donner un milliard. »

C'était une blague de son ami, et Sylvie s'est rappelée la cruauté de Louis.

Elle a réalisé que ces dix années, elle n'aurait jamais dû les gaspiller pour Louis. Elle regrettait d'avoir aimé Louis.

Sylvie est retournée à la villa.

Dès son entrée, elle a entendu Francis pleurer.

Elle s'est précipitée dans la maison.

Elle a vu Flora, l'air triomphant, gifler Francis.

Instantanément, Sylvie a attrapé le bras de Flora et lui a donné deux gifles.

Sylvie a serré son fils contre elle.

Les pleurs de Flora étaient désespérés.

« Louis, Louis... »

Louis est descendu.

Flora s'est jetée immédiatement dans ses bras.

Louis a vu les marques de gifle sur le visage de Flora, son regard s'est rempli de rage.

Flora a pleuré : « Ce n'est pas la faute de tante ! Elle m'a mal comprise. Francis jouait aux cubes, et dès son retour, Tante s'est mise en colère, a giflé Francis en disant qu'il te ressemblait trop. J'ai essayé de l'arrêter, mais elle m'a giflée deux fois. »

Francis a pleuré : « Papa, c'est Flora qui m'a frappé ! Maman m'a défendu ! »

Louis a dit froidement : « Sylvie ! Tu as vraiment frappé Flora. »

Sylvie a vu que Louis a ignoré le point essentiel et s'est soucié seulement de Flora.

« Louis, tu as vu le visage de Francis ? Je ne l'ai jamais frappé depuis sa naissance, n'est-ce pas ? »

Flora a paniqué, elle a serré son poignet, le bandage saignant soudain.

Le regard de Louis était rempli d'inquiétude.

« Flora, ta blessure s'est rouverte ? »

Flora a hoché la tête en pleurant.

Louis s'est tourné vers Sylvie, la voix glaciale : « Mark, donne-lui dix gifles. Elle paiera dix fois ce que Flora a subi. »

Sylvie n'a pu résister.

L'assistant de Louis a giflé Sylvie dix fois, gauche, droite, jusqu'à ce que du sang perle aux lèvres de Sylvie.

Sylvie couvrait les yeux de Francis, qui a fondu en larmes.

« Papa, ce n'était pas la faute de maman ! C'est cette femme qui m'a frappé ! Maman m'a défendu ! Je te hais ! Je te hais ! »

Sylvie regardait son fils se débattre.

Elle l'a serré et l'a empêché de bouger.

Jusqu'à ce que les dix gifles soient terminées.

Son fils a pleuré de chagrin.

« Maman, je ne veux plus papa. On le quitte. Je ne veux que toi. »

Le visage de Louis a changé, furieux : « Sylvie, c'est comme ça que tu élèves notre fils ? Il a juste cinq ans, tu veux qu'il renie son père ? C'est toi la méchante, Flora ne comprend rien ! Tu ne pourrais pas être tolérante ? »

Sylvie est partie avec son fils.

Mais Louis a ordonné aux gardes de les bloquer.

« Jetez-les dans l'écurie. Qu'ils réfléchissent. »

Ils ont été enfermés dans l'écurie.

Sylvie a vu le regard triomphant de Flora.

Elle a semblé dire sans son : « Louis est à moi ! »

Mais Sylvie savait qu'elle ne voudrait plus jamais de Louis.

La nuit dans l'écurie était froide, et son fils a soudain fait une forte fièvre.

Sylvie a tenté d'ouvrir la porte.

Mais l'écurie était verrouillée.

Sylvie a appelé Louis.

Mais Flora a répondu.

« Sylvie, tu es contente dans l'écurie ? Tu voulais rivaliser avec moi ? Tu as vu, Louis ne te croira jamais. Il m'aime. Pars le plus loin possible avec Francis, sinon je ne vous laisserai pas tranquille. »