INICIAR SESIÓNChapitre 193 - Quand le silence revientPOV : LioraLe territoire respirait de nouveau.Ce n’était pas un changement brutal, ni un miracle soudain. C’était plus subtil que cela. Comme une blessure qui cesse enfin de brûler, laissant place à une fatigue douce… puis au calme.Je marchais lentement entre les arbres, mon enfant blotti contre moi. Le vent faisait frémir les feuilles, et pour la première fois depuis longtemps, aucun murmure inquiet ne courait derrière mon passage. Pas de peur. Pas de soupçons. Juste des regards levés, calmes, parfois respectueux, parfois encore curieux.Mais plus hostiles.Des loups croisaient mon chemin et inclinaient légèrement la tête. Pas par obligation. Pas par crainte. Par reconnaissance.Je le sentais.Le pack n’était plus en guerre contre lui-même.La vie reprenait forme à travers des détails simples.Les patrouilles se faisaient sans tension. Les voix s’élevaient autour des feux le soir, non plus pour débattre ou accuser, mais pour raconter. Les en
Chapitre — L’équilibre que l’on choisitPOV : LioraLa paix ne fit pas de bruit en arrivant.Elle ne tomba pas du ciel comme une bénédiction éclatante, ni ne s’imposa comme une victoire proclamée à haute voix. Elle s’installa lentement, presque timidement, comme une respiration retrouvée après une longue suffocation.Je le sentis avant même de l’entendre.Le territoire respirait autrement.Les arbres n’étaient plus sur leurs gardes. Les sentiers ne vibraient plus sous la peur. Même les loups — ceux qui avaient longtemps marché le dos tendu, les crocs prêts — semblaient enfin relâcher leurs épaules invisibles.Je me tenais sur la terrasse de pierre, mon enfant contre moi, enveloppé dans un linge clair. Le vent jouait doucement avec mes cheveux, sans urgence, sans avertissement. Juste… présent.Et pour la première fois depuis longtemps, je compris quelque chose d’essentiel :La paix n’est pas l’absence de conflit.C’est une responsabilité.Derrière moi, le territoire s’éveillait douceme
Chapitre 191 : L’aube d’un nouveau règneLe soleil se levait doucement sur notre territoire, et pour la première fois depuis des semaines, je pouvais respirer sans sentir la peur ou l’urgence m’étouffer. Le vent du matin caressait les arbres, portant l’odeur des pins et de la terre humide, et je me tenais là, sur la terrasse de notre meute, un bébé dans mes bras, le regard perdu dans l’horizon. Il dormait paisiblement, sa petite poitrine se soulevant au rythme de sa respiration, et pourtant je sentais déjà le pouvoir qui émane de lui, doux mais puissant, comme un souffle de vie capable de calmer toute agitation autour de nous.Je le regardai, fascinée. Chaque fois que je posais les yeux sur lui, je me rappelais toutes les épreuves que nous avions traversées : les trahisons, les complots, la peur constante pour notre survie. Et maintenant, il était là, innocent, fragile, mais déjà porteur de quelque chose qui dépassait notre compréhension. Mon cœur se serra d’émotion, et je ne pus m’em
Chapitre 190 : Ce que nous avons laissé derrière nous(POV Liora)Le silence n’est plus une menace.Il fut un temps où le calme me mettait en alerte, où chaque absence de bruit annonçait une trahison, une attaque, une perte imminente. Aujourd’hui, le silence est différent. Il respire. Il vit. Il enveloppe le territoire comme une promesse tenue.Je me tiens au bord de la clairière, mon enfant blotti contre moi, son poids léger mais rassurant contre ma poitrine. Le soleil du matin glisse entre les arbres anciens, dorant les feuilles encore humides de rosée. Le territoire se réveille lentement, sans précipitation, sans peur.C’est ainsi que je sais que nous avons gagné.Pas par la force.Pas par le sang.Mais par ce qui reste quand tout le reste s’est effondré.La paix.Je ferme les yeux un instant, inspirant profondément. L’air porte encore les souvenirs de ce que nous avons traversé — les cris, les décisions impossibles, les nuits sans sommeil. Mais ces souvenirs ne brûlent plus. Ils r
Chapitre 189 : Les murmures du clanLa lumière douce du matin filtrait à travers les arbres, effleurant les toits du refuge de notre meute. Je tenais notre enfant contre moi, sentant son souffle régulier et léger, cette petite vie fragile et pourtant déjà si puissante. Le calme qui régnait dans notre maison semblait irréel après toutes les tempêtes que nous avions traversées. Mais, même dans ce silence, je sentais que quelque chose bouillonnait parmi nos loups.Depuis la naissance de notre fils, notre meute avait commencé à se réorganiser. Certains nous regardaient avec admiration, d’autres avec méfiance. Les anciens, ceux qui avaient survécu aux guerres et aux complots, commençaient enfin à comprendre la portée de notre union, de notre force. Mais il y avait toujours des murmures, des regards échangés derrière des oreilles attentives, des soupirs étouffés dans les coins sombres.Je descendis les marches de la grande salle, enveloppant notre fils dans une couverture douce, sentant la
Chapitre 188 — La Vie qui s’éveilleJe me réveillai doucement, le bébé blotti contre ma poitrine. Ses petits soufflements réguliers me rappelaient combien la vie pouvait être douce après tout ce chaos. La lumière du matin filtrait à travers les rideaux, dessinant des ombres douces sur le plancher. Je me laissai un instant porter par la tranquillité, savourant ce moment qui semblait presque irréel après toutes les tempêtes que nous avions traversées.Il gigotait légèrement, et je posai un doigt sur sa main minuscule. Il agrippa mon doigt, et un sourire involontaire se dessina sur mes lèvres. « Bonjour, mon trésor », murmurai-je. La sensation de son corps chaud contre moi, de son cœur qui battait en harmonie avec le mien, remplissait chaque parcelle de mon être d’une sérénité que je n’avais jamais connue auparavant.He entra silencieusement dans la pièce, ses pas assurés mais attentifs. Il observa notre petit fils avec un mélange de fierté et de vigilance, cette lueur de protection qui







