LOGINChapitre 140 — Les vérités cachéesPOV : ElenaJe marchais dans les couloirs silencieux de l’entreprise, chaque pas résonnant comme un tambour dans ma tête. Mon esprit ne cessait de tourner, obsédé par Amalia et Ben. Tout ce que j’avais cru savoir semblait s’effondrer.Le parking, la voiture vide de Ben, le message du chauffeur… tout n’était que la première couche d’un jeu beaucoup plus complexe. Je sentais que quelque chose clochait. Que je n’avais pas encore vu la vérité entière.Mon téléphone vibra. Un ancien message, envoyé depuis la boîte professionnelle d’Amalia. Il datait de quelques jours seulement, mais je ne l’avais jamais ouvert. Mes mains tremblaient tandis que je le lisais :« Elena… si tu veux comprendre, suis les indices. Je n’ai pas le choix. Je dois te protéger, toi et Ben. Fais-moi confiance. »Mes yeux s’écarquillèrent. Amalia ? Protéger ?Comment une jeune femme terrorisée pourrait-elle avoir un plan ? Je relus le message trois fois. Une seule conclusion s’imposa :
Chapitre 139 : Le Faux AccordLe couloir était silencieux, mais chaque pas résonnait comme un coup de canon dans ma poitrine. Mon esprit tournait à cent à l’heure, essayant de traiter l’impossible : Ben était entre les mains de Varenne, et Amalia… probablement piégée quelque part, surveillée par l’ennemi.Je serrai le téléphone dans ma main, le cœur battant à tout rompre. Je devais agir. Mais comment ? Comment affronter quelqu’un qui semblait anticiper chacun de mes mouvements, qui savait tout… tout ce que je faisais, tout ce que je pensais ?Je pris une profonde inspiration et fermai les yeux un instant. Une seule chose comptait : survivre, protéger Ben, sauver Amalia. Et pour ça… je devais jouer le jeu de Varenne.La rencontreJe poussai la porte du bureau que Varenne m’avait indiqué. L’endroit était sobre, presque froid, mais chaque détail respirait la puissance. Les lumières étaient tamisées, le sol impeccable, les murs décorés d’œuvres coûteuses qui semblaient me juger.Et lui, V
Chapitre 138 - La Poursuite MortelleJe courais dans les ruelles étroites, mon cœur battant si fort que j’avais l’impression qu’il allait exploser. Chaque pas résonnait sur le bitume humide, un rappel cruel que Ben était en danger, qu’Amalia pouvait être perdue à tout moment. Mes mains tremblaient, mais je serrai fermement mon téléphone, les yeux rivés sur les indices que j’avais récupérés grâce aux traces GPS et aux caméras de surveillance.Il y avait quelque chose dans l’air, un silence oppressant, comme si la ville elle-même retenait son souffle. Je savais que Varenne me suivait. Chaque mouvement que je faisais était probablement observé. Chaque décision pouvait déclencher un piège.Je pris une ruelle plus étroite, me collant contre le mur. Mon souffle court se mêlait au bruit lointain des voitures. J’avais repéré un indice : un ticket de métro retrouvé dans la corbeille d’Amalia, daté de quelques heures avant sa disparition. La logique me guidait : si elle avait pris ce train, ell
Chapitre 137 — Le Plan CachéPOV : ElenaLe parking était silencieux. Trop silencieux. Le froid m’enveloppait comme un voile, mais je ne le sentais même pas. Mes mains tremblaient encore de l’adrénaline, mon souffle était saccadé. Je tenais le téléphone de Ben comme si c’était la seule chose qui pouvait me rattacher à la réalité.Je regardai autour de moi. Le chauffeur avait disparu, Varenne avait disparu… mais je savais une chose : ils avaient laissé derrière eux des indices. Ben… il avait toujours pensé à tout. Même maintenant, même en danger, il ne me laisserait pas sans armes.Mon regard tomba sur l’écran fissuré du téléphone. Je le ramassai, l’obscurité du parking me donnant un sentiment de solitude totale. Puis, une lumière vacillante, un message non lu.« Si vous recevez ceci, c’est que je ne peux pas vous parler directement. »Mon cœur s’emballa. Je savais que c’était de lui. Ma respiration se bloqua. Mes doigts tremblaient en ouvrant le fichier attaché.Il y avait des instruc
Chapitre 136 — L’ombre de l’alliéLe silence pesant du bureau me glaçait le sang. Chaque pas résonnait dans le couloir vide, et pourtant, j’avais l’impression d’être observée. Mes pensées tourbillonnaient autour de Ben, de Varenne et de l’ombre menaçante qui semblait planer sur chaque recoin de l’entreprise. Je n’avais aucune certitude, sauf une : je ne pouvais pas reculer maintenant.Je savais que Varenne était plus puissant que jamais, qu’il avait des yeux partout, et que chaque faux pas pouvait me coûter la vie… ou celle de Ben. Mais je devais continuer. Pour lui. Pour Amalia. Pour moi-même.Alors que je passais devant la salle de réunion principale, un léger cliquetis attira mon attention. Quelqu’un était là. J’étais sur mes gardes, prête à me défendre ou à fuir, quand une voix basse et précautionneuse résonna derrière moi.— « Elena… »Je me retournai brusquement et tombai presque sur Mathieu, un membre discret du conseil que j’avais toujours considéré comme distant, presque froi
CHAPITRE 135 Disparaître pour survivrePOV : ElenaJe n’ai rien dit à Ben.C’est sans doute ce qui a été le plus difficile.Le regarder, assis là, les traits tirés, encore marqué par ce qu’il avait traversé… et garder le silence. Faire comme si tout allait bien. Comme si je n’avais pas pris une décision irréversible.Mais je savais une chose avec une certitude glaciale :tant que je resterais visible, tant que je resterais près de lui, Varenne gagnerait.Il ne me voulait pas morte.Il me voulait prévisible.Attachée.Accessible.Et Ben était devenu mon point faible.La décisionJe compris que je devais disparaître le jour même où j’entendis mon nom prononcé à voix basse dans un couloir que je n’étais même pas censée emprunter.— « …elle est déjà fichée. Ce n’est qu’une question de temps. »Je m’arrêtai net, le cœur battant.Ils parlaient de moi.Pas avec colère.Pas avec pitié.Avec cette neutralité administrative qui tue plus sûrement que la haine.Je retournai dans mon bureau, refer







