Chapitre vingt-huit

CALEB

Tout au long du vol, tout mon corps bourdonnait d'excitation et d'anxiété à l'idée de voir ma femme. Je ne pensais pas qu'elle me manquerait autant ou que je serais si impatient de la revoir. Constamment entouré de gens qui me craignent, veulent me tuer ou font semblant de se soucier de moi, j'ai réalisé qu'Ava était une bouffée d'air frais, une petite bougie vacillante dans ma vie très sombre.

Puis, quand je suis venu face à face avec elle, je ne pouvais même pas la toucher. Je voulais la serrer dans mes bras et lui dire à quel point elle me manquait, mais je ne voulais pas lui faire peur. J'étais sur le point de lui demander si je lui manquais, mais j'ai pensé contre. Pourquoi je me manquerais-je alors qu'elle avait toujours peur de ma présence ? Elle devait être heureuse que Valérie et moi ne soyons pas à la maison.

J'avais imaginé une nuit très agitée, mais quand je suis arrivé dans ma chambre, l'odeur d'Ava était partout, ce qui est compréhensible, puisque j'avais passé des