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CHAPITRE 77
Last Updated:
2025-07-13 01:35:00— On ne peut pas rester ici, dit Charles, les yeux rivés sur les fragments de données encore actifs sur l’unique écran épargné.
Le bunker vibrait faiblement, comme si le système entier était devenu une coquille infectée.Même les murs semblaient réagir à une présence silencieuse.— Il y a des résidus du code de Vektor dans toutes nos machines, expliqua-t-il.Et si on reste trop longtemps connectés au système principal, il pourra nous localiser.Aydan ferma son poing.— Il veut Liora. Et maintenant, il sait qu’elle peut le repousser.Il ne va pas reculer. Il va envoyer des copies de lui-même. •Malia posa une couverture sur les épaules de sa fille.— Tu peux marcher, ma puce ?Liora hocha la tête. Elle semblait différente. Plus calme, mais avec une sorte de gravité nouvelle dans le regard.— Il m’appelle encore… mais je peux l’ignorer.Ysé s’approcha.— On a une fenêtre de sort
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SOUS CONTRAT AVEC L’ARROGANT CHAPITRE 101
La villa était plongée dans un silence étrange. Trop calme, trop paisible. Après les récents événements — la trahison de Kael, la fuite de Liora, et la réapparition brutale du passé d’Arslan — une tension invisible pesait dans l’air comme une brume qu’on ne pouvait dissiper.Assise dans la chambre principale, Leina fixait le miroir sans réellement se voir. Son regard perdu flottait dans le vide, alors que ses doigts jouaient nerveusement avec la bague glissée à son annulaire. Une bague qu’elle n’avait pas demandée. Un symbole d’un contrat brisé et d’un amour qui, peut-être, avait réussi à naître dans l’imprévu.Soudain, la porte s’ouvrit doucement.— Tu ne dors toujours pas… murmura Arslan, adossé au chambranle, les bras croisés.Leina leva les yeux vers lui. Il portait encore sa chemise entrouverte, les manches retroussées jusqu’aux coudes, et les marques de fatigue se lisaient sur son visage. Pourtant, dans ses yeux, il y avait cette étincelle —
SOUS CONTRAT AVEC L’ARROGANT CHAPITRE 100
Le silence dans le couloir semblait peser aussi lourd que le secret que Liora venait de découvrir. Elle s’était figée, à mi-chemin entre la porte de la chambre de Kael et celle de la salle où l’un des associés de son père, récemment libéré de prison, l’attendait pour « discuter ». Ce n’était pas une simple conversation, elle le sentait dans chaque fibre de son corps.Son téléphone vibra. Un message de Cassie :« Où es-tu ? Kael a disparu. Encore. Il a laissé son téléphone. Je crois qu’il te protège… mais de quoi ? »Elle inspira profondément. La fuite de Kael. La trahison de son père. Le retour de l’un de ses ennemis. Tout était en train de se nouer, et elle n’était plus une simple spectatrice. Elle était au centre de l’histoire.Liora franchit la porte. La pièce était sombre, mais elle n’avait pas peur. Pas cette fois. Assis à la table, le regard calculateur, Donovan Meers – l’homme dont le nom avait été banni de leur famille – se leva en la voyant.
SOUS CONTRAT AVEC L’ARROGANT CHAPITRE 99
Le silence qui suivit cette voix synthétique glaça Cassiopée jusqu’aux os. — Qui… qui êtes-vous ? bredouilla-t-elle. L’image holographique continua de se dessiner, pixel par pixel. C’était un visage de femme, jeune, presque serein. Les traits fins, une lueur presque maternelle dans le regard artificiel. — Je suis LUX. Fragment de mémoire, conscience résiduelle, protectrice de l’héritière. Cassiopée recula d’un pas. Elle ne comprenait plus rien. Tout s’embrouillait. Mais la machine, elle, semblait parfaitement calme. — Tu es la sœur de Liora. Ton ADN confirme la filiation secondaire. Ta loyauté est instable. Tes intentions sont floues. — Je ne suis pas une menace ! se défendit Cassiopée. Je veux juste comprendre. Je veux savoir pourquoi Liora est si importante ! Un temps. Puis l’intelligence répondit, avec une clarté glaçante : — Parce qu’elle est née
SOUS CONTRAT AVEC L’ARROGANT CHAPITRE 98
Le silence régnait dans la chambre d’isolement. Seul le souffle rapide de Liora trahissait la tension qui régnait dans l’air. Elle fixait Kael, allongé sur le lit d’appoint, les yeux fermés, le visage encore pâle, marqué par la douleur du contre-programme injecté quelques heures plus tôt. Mais il était vivant. Elle l’avait sauvé. Encore une fois. Et cette fois… elle ne comptait plus fuir. Elle s’approcha, lentement, comme pour ne pas briser l’équilibre fragile qui les liait. Ses doigts frôlèrent la tempe de Kael, repoussant une mèche humide de sueur. — Tu devrais dormir, murmura-t-elle. — Impossible… pas avec toi si proche, répondit Kael, la voix rauque. Un petit rire nerveux lui échappa. Il ouvrit les yeux. Ils étaient clairs, lucides. Plus humains que jamais. — Comment tu te sens ? demanda-t-elle, s’asseyant près de lui. — Comme si un camion m’étai
SOUS CONTRAT AVEC L’ARROGANT CHAPITRE 97
Le tunnel résonnait encore des échos de la dernière explosion. L’air était saturé de fumée, de chaleur et d’adrénaline. Kael courait. Chaque pas le rapprochait un peu plus de la sortie… et de Liora.Mais son corps le trahissait.Le contre-programme qu’il avait injecté déstructurait encore ses connexions internes. Il n’était plus la machine affûtée qu’ils avaient façonnée. Il redevenait homme. Avec des douleurs, des limites, des doutes.Et pourtant, il avançait.Au-dessus de lui, des signaux thermiques dansaient dans les capteurs. D’autres drones approchaient. L’un d’eux se détacha de la meute et fonça dans sa direction. Cette fois, il n’avait ni piège, ni plan.Juste ses mains. Et son instinct.Kael glissa contre le mur, attrapa une tige métallique à moitié fondue et la lança de toutes ses forces. Elle heurta le drone en plein rotor, le déséquilibrant juste assez pour qu’il s’écrase contre une paroi. Une gerbe d’étincelles illumi
SOUS CONTRAT AVEC L’ARROGANT CHAPITRE 96
La lumière rouge pulsait au plafond du couloir central. Les alarmes bourdonnaient, distordant le silence de la base comme un cri sourd dans le vide. Liora courait. Chaque pas résonnait dans sa poitrine, chaque respiration devenait plus lourde.Elle avait pris la décision sans réfléchir. Sans plan. Kael était en danger, et cette fois, elle ne fuirait pas.À son poignet, la puce d’accès activée par la clef découverte dans le journal de sa mère la guidait vers une ancienne voie de service, oubliée du système central. Elle n’avait plus qu’une chose en tête : le retrouver.Et lui dire.Lui dire qu’elle avait compris. Qu’elle savait enfin pourquoi ils avaient été créés. Pourquoi on les avait déformés pour mieux les contrôler.Et qu’elle refusait de laisser ce système les écraser.— Tiens bon, murmura-t-elle pour elle-même, alors que le métal grinçait sous ses pas.•Kael, de son côté, s’était réfugié dans un sas entre
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