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À Ceux Qui Me LisentđŸ™đŸŒ

Author: Miss X
last update Last Updated: 2025-08-11 04:28:53

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  • SOUS CONTRAT AVEC L’ARROGANT   Chapitre 425

    Le silence qui rĂ©gnait dans la piĂšce Ă©tait si lourd qu’on aurait pu entendre le battement de leurs cƓurs. Liora se tenait debout, les bras croisĂ©s, le regard fixĂ© sur Kael. Devant elle, les dossiers Ă©talĂ©s sur la table semblaient ĂȘtre autant de preuves d’un passĂ© qu’ils avaient tentĂ© d’enterrer.Kael brisa enfin le silence.– Tu savais depuis le dĂ©but, n’est-ce pas ?Sa voix n’était pas accusatrice. Elle Ă©tait fatiguĂ©e, presque rĂ©signĂ©e.Liora ferma les yeux un instant, prit une inspiration profonde, puis rĂ©pondit calmement :– Oui. Mais je ne voulais pas y croire.Kael dĂ©tourna le regard. Les mots semblaient peser sur ses lĂšvres comme des pierres. Il fit quelques pas, les mains dans les poches, cherchant Ă  contenir la tempĂȘte qui grondait en lui.– Alors tout ce qu’on a fait
 tout ce qu’on a risqué  c’était pour rien ?– Pas pour rien, rĂ©pliqua Liora. Pour comprendre. Pour dĂ©couvrir qui tire les ficelles. Et maintenant, on le sait

  • SOUS CONTRAT AVEC L’ARROGANT   CHAPITRE 424

    Un bruit sourd rĂ©sonna dans la salle blanche. Le bourdonnement des machines s’intensifia, les Ă©crans clignotĂšrent, projetant sur les murs des chiffres rouges et des schĂ©mas d’ADN qui pulsaient comme des cƓurs vivants.Liora ouvrit brusquement les yeux, le souffle court, le front couvert de sueur. Ses mains tremblaient. Elle sentit encore les Ă©lectrodes accrochĂ©es Ă  ses tempes, son sang battant Ă  ses oreilles.Kael, sur le lit voisin, remuait faiblement. Son torse se soulevait dans un rythme irrĂ©gulier. Elle appela son nom, d’abord doucement, puis plus fort :– Kael ! RĂ©veille-toi !Il gĂ©mit, bougeant la tĂȘte, avant d’ouvrir lentement les yeux. Ses pupilles avaient une teinte dorĂ©e, presque animale, comme si quelque chose s’était Ă©veillĂ© en lui.– Liora
 oĂč est-ce qu’on est ?– Dans leur centre. Ils ont recommencĂ© leurs expĂ©riences. Sur nous.Elle tira sur ses liens, sans succĂšs. Un bip strident retentit. Une voix fĂ©minine, froide et mĂ©

  • SOUS CONTRAT AVEC L’ARROGANT   CHAPITRE 423

    Le vent hurlait Ă  travers les vitres brisĂ©es de la chapelle. La lampe torche de Kael projetait des ombres instables sur les murs, tandis que Liora fixait encore le dossier ouvert devant elle.Les mots dansaient devant ses yeux, incomprĂ©hensibles et pourtant terriblement clairs : Projet Genesis. Sujet principal : Liora E. Kaelis.Elle inspira profondĂ©ment, tentant de calmer le tremblement de ses mains.– C’est donc ça
 tout ce qu’on a vĂ©cu, tout ce qu’on a traversé  c’était Ă©crit avant mĂȘme qu’on se rencontre.Kael referma lentement le dossier et se redressa. Son visage, habituellement si sĂ»r de lui, Ă©tait marquĂ© par la stupeur.– Liora, ce programme
 j’en ai entendu parler il y a des annĂ©es. C’était un projet gouvernemental secret, censĂ© avoir Ă©tĂ© abandonnĂ© aprĂšs plusieurs Ă©checs.Liora tourna vers lui un regard chargĂ© d’incomprĂ©hension.– Tu savais qu’il existait ?– Pas dans le dĂ©tail. J’ai grandi dans un orphelinat sous contrĂŽle

  • SOUS CONTRAT AVEC L’ARROGANT   CHAPITRE 422

    Le soir tombait lentement sur la ville, Ă©tirant ses ombres sur les vitres du manoir. Liora, assise sur le bord du lit, fixait un point invisible sur le mur. Son esprit Ă©tait ailleurs, Ă©garĂ© dans les souvenirs qu’elle avait essayĂ© d’enfouir depuis trop longtemps. Tout semblait si calme autour d’elle, mais Ă  l’intĂ©rieur, c’était une tempĂȘte silencieuse.Kael entra sans frapper, ses pas lourds trahissant son agitation. Il s’arrĂȘta Ă  quelques mĂštres, observant son profil immobile.– Tu n’as pas bougĂ© depuis des heures.– J’avais besoin de silence, rĂ©pondit-elle d’une voix Ă©teinte.Kael s’approcha lentement, posant une main sur son Ă©paule.– Le silence, c’est dangereux quand on a trop de choses dans la tĂȘte.Liora tourna enfin le visage vers lui. Ses yeux brillaient d’un mĂ©lange d’émotion et de fatigue.– J’ai reçu un message
 de mon pĂšre.Kael fronça les sourcils.– Ton pĂšre ? AprĂšs toutes ces annĂ©es ?Elle hocha la tĂȘte.

  • SOUS CONTRAT AVEC L’ARROGANT   CHAPITRE 421

    La nuit tombait sur la ville comme un voile sombre et impĂ©nĂ©trable. Les lampadaires allumaient Ă  peine la rue, crĂ©ant des ombres mouvantes sur les murs dĂ©crĂ©pis. Liora marchait Ă  cĂŽtĂ© de Kael et de Daren, chaque pas rĂ©sonnant dans le silence pesant. Son esprit Ă©tait en Ă©bullition : la rĂ©vĂ©lation de Daren, la marque originelle, le lien avec la Source
 Tout cela l’angoissait, mais elle sentait une force nouvelle couler en elle, un mĂ©lange de peur et de dĂ©termination.Kael, marchant quelques pas devant, jetait des coups d’Ɠil prudents autour d’eux. Sa main effleurait l’arme qu’il portait Ă  la ceinture, prĂȘte Ă  agir au moindre signe de danger. Daren, lui, semblait Ă©trangement calme, presque trop. Liora sentait un frisson parcourir son dos.– OĂč allons-nous exactement ? demanda-t-elle, brisant enfin le silence.– À l’ancien temple, rĂ©pondit Daren, la voix basse. C’est lĂ  que la Source rĂ©side. C’est lĂ  que tu apprendras Ă  maĂźtriser ce pouvoir
 avant qu’ils ne te

  • SOUS CONTRAT AVEC L’ARROGANT   CHAPITRE 420

    Le jour se levait Ă  peine sur la ville meurtrie. Des Ă©clats de lumiĂšre filtraient Ă  travers les nuages lourds, teintant les toits d’une lueur argentĂ©e. Liora, encore affaiblie, observait le ciel depuis la fenĂȘtre du refuge oĂč Kael l’avait conduite aprĂšs l’attaque. Son cƓur battait Ă  un rythme instable. Elle revoyait encore les silhouettes armĂ©es, les cris, les Ă©clairs de lumiĂšre qu’elle n’avait su contrĂŽler.Elle avait failli tout dĂ©truire. Et cette idĂ©e la hantait.Kael entra dans la piĂšce, un plateau Ă  la main. Il s’arrĂȘta en la voyant, figĂ©e devant la fenĂȘtre.– Tu n’as pas fermĂ© l’Ɠil, constata-t-il doucement.– Je n’arrive pas Ă  dormir, rĂ©pondit-elle sans se retourner. Chaque fois que je ferme les yeux, je revois
 ce que j’ai fait.Il s’approcha, posa le plateau sur la table et s’arrĂȘta juste derriĂšre elle.– Tu n’as rien fait de mal. Tu t’es dĂ©fendue.– Non, Kael. Ce n’était pas de la dĂ©fense. C’était autre chose. Quelque ch

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