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Penulis: Freetop812

PROLOGUE

Penulis: Freetop812
last update Terakhir Diperbarui: 2024-12-19 16:34:45

-Irina !

Irina chérie, ouvre cette porte !

Aller, Irina, arrête tes caprices, ce n’est vraiment pas le moment !

Ne lui parle pas comme ça, tu es folle ?

    Ahurie, je me tournai vers la femme aux cheveux blond platine qui me fusillait de ses yeux verts d’occasion, sourcils froncés.

Ta fille s’enferme dans sa salle de bains le jour de son mariage et tu trouves que c’est moi qui délire ? Ça va, maman, t’exagères là !

Tout ça, c’est ta faute, Marya ! m’accusa-t-elle méchamment. C’est entièrement ta faute !

Pardon ? m’offusquai-je. Je te rappelle qu’il n’y avait aucun problème ce matin quand je vous ai laissées pour que tu l’aides à se coiffer ; je ne lui ai rien fait !

J’avais prévenu Irina de ne pas t’inviter à ce mariage, cracha-t-elle. Tu portes la poisse !

Arrête maman, tais-toi ! Tais-toi, tu me pourris la vie, ARRÊTE !

    Je soufflai bruyamment par la bouche, épuisée de toutes ces disputes. Bien qu’Irina et moi soyons sorties du même utérus, notre génitrice n’aurait aucun souci à clamer qu’elle n’a qu’une seule fille, tellement je suis la brebis galeuse de la famille Volkov. 

Irina, ma chérie, est-ce que tout va bien ? C’est bientôt l’heure et tu n’es pas encore prête.

    Sans un mot, j’abandonnai ma mère à la porte de la salle de bains puis j’allai m’affaler dans le lit de ma sœur. Mon regard se porta sur la robe blanche grand couturier encore sur son mannequin et je soupirai de déception. 

    Je le soupçonnais depuis la veille que j’étais arrivée assister Irina ; elle n’allait pas bien. Quand bien même elle et moi ne passons pas beaucoup de temps ensemble en raison de la distance, je pouvais ressentir son angoisse car après tout, nous ne formons qu’un seul corps. Elle affichait une façade heureuse et excitée à l’idée de se marier mais je sentais qu’au fond, ce n’était pas le cas. Parce que je ne comprends pas comment elle peut abandonner son petit-ami qu’elle aimait tant du jour au lendemain pour se marier avec un homme que je sais parfaitement ne pas être son genre.

   La porte de la chambre s’ouvrit à la volée sur un homme aux cheveux grisonnants, flanqué d’un garde du corps. 

Qu’est-ce qui se passe ici ? interrogea-t-il en voyant ma mère collée à la porte des toilettes. Où est ma future belle-fille ?

     Je me redressai immédiatement, abandonnant mon sac à main sur le matelas.

Monsieur Pavarotti, sourit ma mère. Je suis vraiment désolée pour cette attente mais je ne sais vraiment pas ce qui ne va pas. Elle s’est enfermée à clé dans la salle de bains et elle ne répond pas.

Comment ? 

Mais ne vous inquiétez pas, je vais gérer… le mariage aura lieu, ne vous en faîtes pas.

    Restée en retrait, j’observai ma mère muter en idiote devant le vieil homme qui ne semblait pas rigoler du tout : c’est limite si elle ne se couche pas pour qu’il lui marche dessus au risque d’abimer ces chaussures de luxe sur le carreau.

   Pour toute réponse, Monsieur Pavarotti adressa un signe de tête à l’homme baraqué derrière lui. Ce dernier s’avança vers la porte tandis que ma mère s’en éloignait et d’un coup d’épaule brusque, il défonça l’entrée dans un bruit de bois fracassé. Je sursautai à peine face à cette marque de violence, curieuse de savoir ce qui se passait. 

    Seulement, quand ma mère lâcha un cri de surprise frôlant presque l’hystérie, la main posée sur sa bouche, je compris qu’il y avait de quoi s’inquiéter. Je m’approchai d’eux pour regarder par l’intérieur de la pièce et ce que je vis, me cloua sur place. Irina, en peignoir était allongée sur le sol de la salle de bains, inconsciente et une sorte de mousse baveuse s’échappant de sa bouche. Je passai la porte pour remarquer qu’elle avait sa carte bancaire dans la main droite mais plus choquant : une poudre blanche était étalée sur un sachet transparent, soigneusement coupée en fine lignes.

Irina, sanglota ma mère. Oh ma chérie qu’est-ce que tu as fait ?

    Ses paroles me réveillèrent de ma torpeur et je me précipitai automatiquement vers ma sœur pour prendre son pouls et vérifier son état.

Elle fait une overdose, annonçai-je. Nous devons vite l’aider !

Comment peut-elle se permettre une chose pareille le jour de son mariage, gronda le vieil homme, agacé. C’est pas vrai !

Il faut appeler une ambulance !

Non, certainement pas ! s’opposa en même temps ma génitrice, les yeux brillants de larmes. Il y a les journalistes dehors et je ne veux pas attirer l’attention sur cet incident !

Mais ça va pas, t’es folle ? m’énervai-je. Elle va mourir si on ne fait rien.

Je vais appeler Evans pour qu’il vienne rapidement, fit-elle en pianotant rapidement sur son téléphone. Je ne veux pas de scandale !

    Je serrai les dents, contenant difficilement ma colère. Mon sang bouillonnait et tout ce que j’avais envie, c’était de donner une bonne claque à la femme qui me servait de maman.

Dans ce cas, je vais annuler le mariage, avertit Monsieur Pavarotti. Je ne supporterai pas une minute de plus toute cette… ce désordre !

Non, non, attendez ! implora ma mère. Je vous en prie, je vais trouver une solution, ce mariage va tenir.

    Mais est-ce qu’elle devient folle ? De quel mariage parle-t-elle alors qu’Irina est hors-jeu ? 

Avec tout le respect que j’ai pour vous, Isabelle, ne me faites pas perdre mon temps.

Non, pas du tout ! Je suis sûre que ce nouvel arrangement vous conviendra.

    Je fronçai les sourcils, sentant d’ores et déjà que la suite ne va pas me plaire.

Eh bien, allez-y ! Surprenez-moi !

C’est simple ! Si Irina n’est pas apte à honorer ce mariage, sa sœur le fera en son nom.

    Mon cœur bondit dans ma poitrine alors que mes yeux s’étaient écarquillés. Monsieur Pavarotti se tourna vers moi pour me détailler comme si c’est maintenant qu’il m’apercevait tandis que mon sang ne fit qu’un tour.

La ressemblance est troublante, fit-il remarquer. Quoi que, je la trouve un peu plus corpulente mis à part le fait qu’elle est brune contrairement à sa sœur qui est blonde.

Donnez-moi une heure, adjura ma mère. Juste une heure et vous aurez votre mariée.

    Le vieil homme nous scruta à tour de rôle comme des êtres désespérés avant de tourner les talons pour s’en aller, son garde derrière lui. Je retrouvai en même temps l’usage de mes membres et me levai illico presto pour bondir sur ma génitrice.

C’était quoi ça ? l’apostrophai-je alors qu’elle collait son téléphone portable à son oreille.

Pas maintenant, Marya, me congédia-t-elle. Va commencer à te maquiller, on a plus de temps à perdre…Oui, allo ! Docteur Evans ? Oui, c’est Isabelle Volkov…

    Un rictus m’échappa des lèvres puis j’allai m’accaparer de mon sac à main posé sur le lit avant de dépasser ma mère pour sortir de la chambre. Si elle pense que je suis comme Irina pour me prêter docilement à ses conneries, elle peut toujours rêver.

C’est urgent s’il vous plaît… Marya ! Marya, reviens ici !... Désolée Evans, c’est mon autre fille. Ecoutez, tâchez d’être discret et apportez tout ce dont vous aurez besoin ; on se voit tout à l’heure. Marya ! Marya !

    Je me précipitai dans le séjour puis je me dirigeai vers la cuisine pour emprunter la porte du jardin. Je ne connaissais pas bien la propriété étant donné que c’était celle des Pavarotti ; là où le mariage devait se dérouler mais j’avais eu le temps de faire une petite visite hier. Je tombai sur la grande pièce sophistiquée où des cuisiniers s’attelaient autour de grandes casseroles fumantes qui dégageaient des parfums agréables. Personne ne sembla porter attention à ma présence alors discrètement, je me faufilai entre eux pour atteindre la porte de bois gris qui donnait sur l’extérieur. Mais à peine fus-je sortie qu’un homme en costume fonça sur moi en hurlant.

Je l’ai ! Elle est ici !

    Paniquée et par pur instinct de défense, je me servis de mon sac à main pour l’assommer violemment. Sa tête heurta le mur dans la foulée et il s’affaissa au sol, retourné sur le ventre avec un filet de sang coulant sur sa tempe. 

Oh non ! soufflai-je, horrifiée. Non, qu’est-ce que j’ai fait ?!

    Je me mis à reculer, le cœur battant au même moment où des pas se rapprochaient. Tremblante et appréhensive, je n’osai même pas me baisser pour vérifier s’il était encore vivant.

Marya ! s’exclama ma mère avec épouvante. Mais qu’est-ce que… ? 

    Elle s’accroupit au niveau de l’homme et posa deux doigts dans son cou tandis que je respirais comme une vache, anxieuse. Les secondes passèrent et ma génitrice finit par se redresser, la mine grave. Ses yeux verts étaient dénués de toute expression et sa poitrine contenue dans un bustier sur mesure, se soulevait lourdement à chacune de ses inspirations. J’avais peur, très peur.

Tu as le choix, ma fille, lâcha-t-elle froidement. Tu consens à te marier à la place d’Irina ou tu finis en prison pour meurtre ?

    Une larme solitaire coula sur ma joue et le stress monta crescendo en moi. Mon sac m’échappa de la main alors que ma tête était sujette à des vertiges, puis la minute d’après, je perdis connaissance...

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  • STAND-IN   CHAPITRE 18: HAPPÉE.

    PDV MARYA VOLKOV. —…Quelles sont les prévisions annuelles pour PVRT. TRUCKINGS? —Est-il vrai que votre responsable du personnel sera licencié pour harcèlement? —Comment gérez-vous entre leader d’une si grande entreprise et votre nouvelle vie de couple? Plus stressée que jamais, je tendis la main à l’un des agents de sécurité afin qu’il m’aide à descendre de la voiture sans m’écraser sur le bitume. Pendant ce temps, Asher m’attendait au milieu du brouhaha de reporters, décidé à ne répondre à aucune question. Habitué à ce genre de situation, il demeurait aussi détaché que s’il n’entendait rien tandis que moi, j’avais les jambes en compote et le rythme cardiaque complètement aliéné. Quand j’ai découvert que j’étais l’épouse d’un homme aussi influent qu’Asher, je n’avais pas pensé à cet aspect chiant là de ma nouvelle vie. —Poussez-vous! cria l’un des gardes du corps pour empêcher les paparazzis de m’approcher. Aller, dégagez! —Madame Pavarotti, nous accorderiez-vous un int

  • STAND-IN   CHAPITRE 17: REVIREMENT.

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  • STAND-IN   CHAPITRE 16: EFFAREMENT.

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  • STAND-IN   CHAPITRE 15: EN ARRIÈRE.

    —…Je monte à six millions de dollars. Flynn et moi échangeâmes un regard concertant avant de refaire face à l’homme de la cinquantaine assis devant nous. —Avec tout le respect que je vous dois, Monsieur Rise, ce sera toujours «non», répondis-je. —Alors dites-moi votre prix, jeune homme. Je suis prêt à surenchérir ma proposition. —Comprenez que ce n’est pas une question d’argent, dis-je froidement. C’est votre commande, le problème. —Quel problème? —Vous nous demandez de mettre en place une bombe aussi dangereuse et d’une si grande envergure et vous agissez comme s’il s’agissait d’un simple petit revolver ? répliqua mon cousin. L’homme eut un sourire glacial tout en croisant ses jambes dans le canapé, son cigare fumant entre les doigts. —La jeunesse, fit-il avec flegme. Aucun dévouement. Je me redressai dans mon siège tandis que mon cousin me gratifiait d’un regard du genre: «À ne pas descendre!» —Détaillez, s’il vous plaît, grinçai-je avec un sourire carnassier. —Je su

  • STAND-IN   CHAPITRE 14: SOLITUDE.

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  • STAND-IN   CHAPITRE 13: INCIDENT.

    Je descendis de la voiture puis me dirigeai immédiatement vers la véranda, les idées un peu en vrac. Cinq jours. Irina sortait dans exactement cinq jours et j’étais de moins en moins tranquille. J’étais mitigée entre le fait qu’elle doive assumer son mariage en raison de sa grossesse et l’envie de lui épargner ce fardeau qu’elle a voulu s’éviter en se droguant le jour même de la cérémonie. Cependant, j’étais en train de pencher pour la seconde option. Premièrement, parce qu’il y avait cinquante pour-cents de chance qu’Asher ne soit pas le père de cet enfant et deuxièmement, parce qu’un truc me poussait malgré moi à rester Madame Pavarotti. Je pense que je commençais à m’habituer à sa mauvaise humeur et sa bipolarité pimentée de machiavélisme. Bien sûr que j’avais envie de rentrer à Moscou et reprendre ma petite vie paisible, mais pourrais-je vraiment vivre comme avant après environ deux mois aux côtés d’Asher Pavarotti? —Orrhhh fais chier, soufflai-je en m’arrêtant juste en face

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