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Chapitre 7

Author: Anniel Chen
Adrien a affiché un visage sombre, puis il a déclaré d'un ton ferme : « Camille ! En tant que maître de cette maison, je t'ordonne de boire cette soupe ! »

Éléna avait déjà descendu les bagages et elle semblait se diriger vers la porte.

Pris de panique, Adrien a fait un pas rapide vers Camille. Il a saisi le bol de soupe, lui a pincé les lèvres et a commencé à lui forcer à boire. « Je ne crois pas qu'une simple soupe puisse te tuer. »

Camille, sans force pour résister, a été contrainte d'avaler une grande quantité de cette soupe sucrée aux châtaignes.

Ce n'est qu'après que le bol ait été vidé qu'Adrien a cessé.

Ses jambes ont fléchi et Camille s'est affaissée sur la chaise. Elle avait été étouffée par la soupe, au point que ses yeux se sont remplis de larmes, son nez a coulé, et elle a toussé sans arrêt.

Adrien ne lui a même pas adressé un regard, il s'est retourné et est parti poursuivre Éléna.

Il a réussi à calmer Éléna, qui, les yeux rouges, s'est blottie dans ses bras.

En passant près de Camille, Adrien lui a lancé froidement : « Ce n'est rien, tu n'as pas besoin de faire ta fragile. »

La gorge de Camille était tellement enflée qu'elle ne pouvait plus émettre de son intelligible. Elle a seulement réussi à articuler faiblement : « Appelle le 15… sauve-moi. »

Adrien a froncé les sourcils : « Tu vas bientôt être maman, tu devrais être plus raisonnable. »

« Va t'excuser auprès d'Éléna. »

L'esprit de Camille était embrumé, et finalement, à cause de la suffocation, elle a perdu connaissance en s'évanouissant.

Adrien ne s'était pas attendu à ce qu'une simple soupe sucrée aux châtaignes mette la vie de Camille en danger.

Dans l'ambulance, Adrien avait le visage pâle et tremblait de tout son corps. « Camille, ne me fais pas peur ! »

Camille avait été conduite en salle d'urgence, et ce n'est qu'après cinq heures qu'elle en est sortie.

Le médecin, en retirant son masque, a soupiré d'étonnement : « Si elle était arrivée quelques minutes plus tard, même un miracle n'aurait pas suffi à la sauver. »

« La patiente avait des antécédents allergiques, tu n'es pas au courant ? »

Adrien est resté sans voix. Il savait cela, pourtant il l'avait forcée à boire cette soupe qui aurait pu lui coûter la vie.

Il s'est senti submergé par le remords. Il était resté au chevet de Camille jusqu'à ce qu'elle reprenne connaissance.

Sa gorge était toujours enflée et douloureuse.

Adrien a tenu sa main dans la sienne et lui a demandé doucement : « Si les marrons avaient un effet aussi grave, pourquoi ne l'as-tu pas dit plus tôt ? »

Mais comment aurait-elle pu le dire ? Aurait-elle dû s'agenouiller pour le supplier ?

Quand il a vu qu'elle le regardait fixement, Adrien a détourné les yeux, mal à l'aise.

Son téléphone a sonné. Après une hésitation, il a répondu : « Camille va bien, ne te culpabilise pas, ne pleure pas. »

Puis il a tendu le téléphone à Camille : « Éléna tient à s'excuser en personne. »

Camille a approché le téléphone de son oreille.

Éléna a changé de ton : « Camille, j'ai entendu dire que tu as failli mourir ? Adrien ne m'a dit que quelques mots, à ton avis, qui est le plus important pour lui ? »

« Je sais que tu es allergique aux châtaignes. Je l'ai fait exprès. Tu peux appeler la police, mais tu n'as aucune preuve. »

Camille a serré le drap et, d'un geste violent, a jeté le téléphone par terre.

Adrien s'est levé d'un bond.

« Camille ! Éléna voulait juste s'excuser, pourquoi restes-tu aussi inflexible ? »

Camille a crié de toutes ses forces : « Va-t'en ! »

Adrien, le visage sombre, a dit : « J'ai engagé une infirmière pour prendre soin de toi, tu ferais bien de te calmer ces jours-ci. » Il a ramassé les morceaux du téléphone cassé et a quitté la chambre.

Le même jour, Camille a signé une décharge et est sortie de l'hôpital.

De retour dans la maison qu'elle avait aménagée avec soin pendant cinq ans, elle s'est sentie accablée. Chaque détail, de l'emplacement à la décoration, en passant par le canapé et même la poubelle, avait été choisi par elle.

Au centre du salon, la photo de mariage d'Adrien était toujours accrochée au mur. Sur la photo, ils souriaient tous les deux tendrement.

Mais en réfléchissant, Camille a réalisé qu'Éléna était enceinte à cette époque.

Elle a saisi un vase posé sur la table basse et l'a violemment lancé contre le cadre photo.

Avec fracas, un immense cadre est tombé lourdement, soulevant un nuage de poussière.

Un domestique est arrivé à la suite du bruit. Camille lui a indiqué d'un geste sec : « Nous allons refaire ces photos, brûlez celles-ci. »

Elle a ajouté d'une voix ferme : « Toutes les photos dans cette maison doivent être brûlées. »
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