Beranda / Mafia / SÉDUIRE EL INFIERNO / Chapitre 25 : Le poids de l’aube

Share

Chapitre 25 : Le poids de l’aube

Penulis: Déesse
last update Terakhir Diperbarui: 2025-09-30 01:08:45

Cristóbal

Je ne dors pas.

Isabella est là, tout près. Sa respiration est lente, presque paisible. Mais je sais qu’elle ne dort pas non plus. Son dos contre mon torse est trop tendu. Sa peau vibre encore, comme si mon empreinte cherchait à s’enfoncer plus profond. Elle croit que je vais partir. Elle n’a pas besoin de le dire. Je le sens dans sa nuque, dans ses silences. Elle attend que je me lève. Que je disparaisse. Comme je l’ai toujours fait.

Mais je reste.

Je fixe le plafond. Les ombres dansent, projetées par la lumière de la lune qui s’infiltre à travers les interstices des volets. La chambre est silencieuse, mais ce silence n’est pas vide. Il est saturé de ce qu’on n’a pas dit. De ce que je refuse d’avouer. Il y a des vérités que je ne sais pas formuler. Des failles que je masque sous le désir, sous le corps, sous la fuite. Mais ce soir, je n’ai pas fui. Je suis là. Je la retiens contre moi, comme si ça pouvait suffire à réparer. Comme si la chaleur de ma paume sur sa peau pouvai
Lanjutkan membaca buku ini secara gratis
Pindai kode untuk mengunduh Aplikasi
Bab Terkunci

Bab terbaru

  • SÉDUIRE EL INFIERNO   Chapitre 87 : La Colère du Père

    Cristóbal La nouvelle m’atteint à Madrid, dans le bureau feutré d’un avocat discrètement corrompu. Un simple bip sur mon téléphone chiffré. Un code. Pas de mots. Juste le vide qui se creuse là où, il y a une heure encore, il y avait une certitude. Ma certitude.Le verre de brandy que je tenais se fige à mi-chemin de mes lèvres. Le monde extérieur , le murmure de la circulation sur le Paseo de la Castellana, les rires étouffés de l’avocat au téléphone , devient soudain une scène muette, plate, insignifiante.Ils l’ont prise.Elle l’a prise.Le silence dans ma tête n’est pas du calme. C’est le vide avant l’explosion. Un vide qui absorbe tout le bruit du monde. Je pose le verre, trop doucement. L’avocat me regarde, un sourcil interrogateur levé. Je lui fais signe de quitter la pièce d’un simple mouvement de la main. Il hésite, lit quelque chose dans mes yeux, et obéit sans un mot.Quand la porte se referme, la fureur arrive.Ce n’est pas une explosion. C’est une vague glacée qui monte d

  • SÉDUIRE EL INFIERNO   Chapitre 86 : Le Bruit et la Fureur

    Richard VaughanL’heure zéro.Dans le SCIF, l’air est statique, saturé d’ondes radio et d’angoisse retenue. Les écrans montrent des images en infrarouge de la propriété, des silhouettes fantomatiques qui se déplacent derrière les murs épais. Sur une autre console, les signes vitaux de Camila, captés par un biocapteur dissimulé dans un bouton, tracent une ligne plate, trop calme, vaguement inquiétante. Les enfants dorment. Du moins, c’est ce que disent les rapports.Ma main est moite sur le combiné sourd. Je n’ai plus rien à ordonner. Le plan est en marche. Frank Decker et son équipe sont en position, des ombres collées aux rochers surplombant la partie la plus ancienne du complexe. L’équipe médicale de Thorne est en attente dans un camion garé à trois kilètres, dans un bosquet d’oliviers. Eleanor est avec eux, silencieuse.L’infiltrée principale, une infirmière nommée Clara, doit déclencher l’opération. Un signal simple : couper le flux d’alimentation secondaire de la nurserie, simula

  • SÉDUIRE EL INFIERNO   Chapitre 85 : La Balance du Sang

    Richard VaughanSix mois.Six mois depuis que le silence du SCIF a été déchiré par trois cris successifs, fragiles et tenaces. Six mois que je vis avec le son de cette naissance en tête. Pas une naissance. Une délivrance triple sous la contrainte. Les rapports laconiques ont confirmé plus tard : deux filles, un garçon. Trois vies désormais inextricablement liées à notre échec.La carte de la propriété est devant moi, usée aux plis. Elle ne montre plus une forteresse à prendre, mais une nurserie sous haute surveillance. Chaque détail compte. L’heure des biberons, les tours de garde aux portes de la chambre des enfants, les rares moments où Christol se permet d’y entrer, pour contempler son œuvre.L’équipe autour de la table porte la fatigue de ces six mois d’attente forcée. Une attente qui ronge.Frank Decker pose ses deux poings sur la table, comme s’il voulait l’enfoncer dans le sol.—Six mois. Elle les a nourris au sein, comme une bonne petite prisonnière. Mais ils sont en diversifi

  • SÉDUIRE EL INFIERNO   CHAPITRE 84 : LES CENDRES APRÈS L'INCENDIE 2

    CAMILAIl croit m’avoir brisée. Il croit que cette… démonstration… va me rendre plus docile. Qu’elle a rappelé à mon corps sa place, et donc à mon esprit.Il se trompe.Il a réveillé la bête.La douceur que je tentais de préserver, pour moi, pour eux, elle est partie. Emportée par les eaux sales de la baignoire. Ce qui reste, c’est une colère froide, tranchante comme un éclat de verre. Une colère qui ne cherche plus à construire un monde parallèle de beauté, mais à sauver ce qui peut encore l’être des griffes du sien.Je ne peux pas l’affronter directement. C’est impossible. Il a tous les pouvoirs, tous les moyens. Mais je peux devenir plus rusée. Plus dangereuse.Je vais accepter le précepteur. Je vais même paraître soulagée. « Enfin, du temps pour moi », vais-je dire d’une voix lasse. Je vais laisser Cristóbal croire qu’il a gagné cette manche. Que je recule.Pendant ce temps, dans les interstices, je vais devenir une espionne dans ma propre maison. Je vais écouter ce que le précept

  • SÉDUIRE EL INFIERNO   CHAPITRE 83 : LES CENDRES APRÈS L'INCENDIE 2

    CAMILALe parfum d’amande douce est devenu une odeur de nausée.Il flotte encore dans l’air, mêlé à une autre odeur, plus acide, plus animale, celle de ce qu’il a laissé sur moi. En moi.Je suis couchée sur le lit, exactement comme il m’a abandonnée. La serviette humide est un linceul froid sur ma jambe. La lumière de l’après-midi a viré à l’orange, puis au gris. Elle dessine maintenant des formes menaçantes sur le mur, des ombres qui ressemblent à des barreaux.Je ne bouge pas.Si je bouge, si je respire trop fort, je vais me briser en mille morceaux de haine et de honte.Tout est là, sous ma peau, comme un incendie qui couve. Une rage si pure, si blanche qu’elle en est presque de la lumière. Elle brûle ma gorge, crispe mes doigts dans les draps froissés. Je le hais. Je le hais avec une intensité qui fait trembler l’air autour de moi. Sa main sur ma bouche. Son souffle dans mon cou. La certitude implacable dans ses yeux gris tandis qu’il… qu’il prenait. Comme on prend un objet. Comme

  • SÉDUIRE EL INFIERNO   CHAPITRE 82 : LA POSSESSION DU RESSAC 2

    CRISTÓBAL— Tu es tendue, murmure-je contre son oreille. Tu devrais te reposer davantage.— Je me reposais, avant que tu n’arrives, dit-elle d’une voix sourde, le visage enfoui dans le tissu.— Tu ne te reposais pas. Tu t’enfuyais. Il n’y a pas d’échappatoire, Camila. Je suis partout où tu es.Je la guide hors de la baignoire, ses pieds laissant des empreintes sombres sur le carrelage. Je ne la lâche pas. Je la dirige vers la chambre à coucher adjacente, une pièce plus petite, plus intime que la nôtre, qu’elle utilise pour ses siestes avec les enfants. Le lit est défait, couvert de coussins. La lumière est dorée.Là, je lâche la serviette. Elle tombe à ses pieds en un tas humide. Elle est de nouveau nue, frissonnante sous la caresse de l’air plus frais. Elle tente de se recroqueviller, mais je pose une main à plat sur son ventre, juste sous le nombril. La paume couvre la marque de ce qu’elle m’a donné.— Regarde ce que tu as fait. Regarde ce corps. Il est à moi. Il a porté mon sang. I

Bab Lainnya
Jelajahi dan baca novel bagus secara gratis
Akses gratis ke berbagai novel bagus di aplikasi GoodNovel. Unduh buku yang kamu suka dan baca di mana saja & kapan saja.
Baca buku gratis di Aplikasi
Pindai kode untuk membaca di Aplikasi
DMCA.com Protection Status