Elle pensait que sa vie était ordinaire. Jusqu’au jour où elle a croisé son regard. Quand Sophia romano, une talentueuse restauratrice d’art, est envoyée à New York pour restaurer une toile rare, elle ignore qu’elle vient de mettre les pieds dans l’antre du diable. Dante Velasco, milliardaire énigmatique et redouté, règne sur la ville avec un pouvoir absolu. Derrière ses costumes trois-pièces et son empire légal se cache un chef de la mafia impitoyable, capable d’écraser quiconque menace son règne. Mais une nuit, Sophia voit quelque chose qu’elle n’aurait jamais dû voir. Dès cet instant, elle devient une cible. Pourtant, au lieu de l’éliminer, Dante décide de la garder près de lui. Piégée dans une cage dorée, Sophia découvre un monde de luxe, de violence et de désir interdit. Dante est un homme dangereux, et il ne laisse personne s’approcher de son cœur. Mais Sophia est un mystère qu’il ne peut ignorer. Elle éveille en lui une obsession aussi brûlante que destructrice. Alors que les ennemis de Dante se rapprochent et qu’un complot menace de tout détruire, Elena devra choisir : fuir avant qu’il ne soit trop tard… ou succomber à l’homme dont elle ne peut détourner le regard, même si cela signifie brûler vive. Le danger a un nom. La passion aussi : Dante Velasco.
View MoreChapitre 1 – L’invitation du diable
Le bruit du cristal qui s’entrechoque, le murmure des conversations feutrées, le parfum du luxe flottant dans l’air… Sophia Romano se sentait comme une intruse dans ce monde où tout respirait l’opulence et le pouvoir.
Vêtue d’une robe noire élégante mais sobre, elle ajusta nerveusement le bracelet fin autour de son poignet. Elle n’avait jamais mis les pieds dans un endroit pareil. Le Velasco Grand Hotel, un palace privé où seules les élites les plus influentes de New York avaient le privilège de pénétrer, représentait une sphère qui ne lui appartenait pas.
Mais ce soir, elle en faisait partie.
Du moins en apparence.
"Un champagne, mademoiselle ?"
Sophia leva les yeux vers un serveur en uniforme qui lui tendait une flûte dorée. Elle hésita un instant, puis prit le verre avec un léger sourire.
"Merci."
D’un geste discret, elle porta le champagne à ses lèvres, plus pour occuper ses mains tremblantes que par réelle envie de boire. Son regard balaya la salle bondée, cherchant un visage familier. Mais il n’y avait ici que des inconnus, des hommes en costumes hors de prix, des femmes aux robes de créateurs, des regards pleins de secrets.
Elle inspira profondément. Elle devait rester concentrée.
Elle n’était pas ici pour faire la fête.
Son seul objectif ce soir était d’inspecter un tableau exceptionnel que l’un de ses clients lui avait demandé de restaurer. L’invitation qu’elle avait reçue ce matin, accompagnée d’un acompte impressionnant, ne lui laissait pas vraiment le choix.
Un contrat pareil pouvait faire décoller sa carrière.
Et pourtant… quelque chose dans cette soirée lui semblait étrange.
Elle n’arrivait pas à expliquer pourquoi, mais elle avait la désagréable sensation d’être observée.
Un frisson parcourut son échine. Elle jeta un coup d’œil autour d’elle, essayant de repérer l’origine de cette sensation. Rien. Juste des invités qui bavardaient, riaient, sirotaient leur champagne avec une aisance naturelle.
Mais alors qu’elle s’apprêtait à détourner le regard, elle croisa des yeux sombres.
Son souffle se coupa.
À l’autre bout de la salle, un homme l’observait.
Dante Velasco.
Elle le reconnut instantanément. Qui ne connaîtrait pas son visage ?
Dante Velasco n’était pas seulement un milliardaire. Il était une légende. Un nom murmuré avec respect et crainte dans les cercles d’affaires comme dans les bas-fonds de la ville.
Il n’avait pas besoin de parler pour imposer sa présence. Son charisme brut, son regard perçant, la façon dont il se tenait avec une confiance absolue… tout chez lui respirait l’autorité.
Un long silence s’étira entre eux, même si plusieurs mètres les séparaient.
Puis, lentement, Dante se mit en mouvement.
Sophia sentit son cœur s’emballer alors qu’il avançait vers elle. Il se déplaçait avec une fluidité féline, une aisance dangereuse. Comme un prédateur qui s’approche de sa proie.
Quand il s’arrêta à quelques centimètres d’elle, l’air lui manqua presque.
"Vous semblez perdue."
Sa voix était grave, suave, légèrement amusée.
Sophia se força à respirer normalement.
"Je… Je suis là pour le tableau."
Un silence. Puis un léger sourire effleura ses lèvres.
"Bien sûr. Le tableau… ou moi ?"
Elle se raidit.
Il jouait avec elle.
Mais quelque chose dans son regard lui disait que ce n’était pas un simple jeu.
Elle sentit alors une chaleur étrange l’envahir, un mélange de peur et d’attraction qu’elle ne comprenait pas.
Dante Velasco était l’homme le plus dangereux de cette ville.
Et elle venait peut-être de signer un contrat qui la liait à lui d’une manière qu’elle n’avait pas anticipée.
L’air semblait se charger d’une tension invisible alors que Dante Velasco la fixait sans détour. Ses yeux, d’un noir profond, scrutaient chaque détail de son visage, comme s’il cherchait à percer ses secrets les plus enfouis.
Sophia avala discrètement sa salive, tentant de calmer le martèlement de son cœur. Pourquoi lui parlait-il ?Il n’avait sûrement pas l’habitude de perdre son temps avec des inconnues.
"Je suis vraiment là pour le tableau," insista-t-elle, sa voix plus ferme cette fois.
Dante inclina légèrement la tête, amusé par sa tentative de maintenir le contrôle de la situation. Il leva une main, et en un instant, un serveur apparut à ses côtés.
"Apportez-lui un verre de vin rouge. Le meilleur," ordonna-t-il.
Le serveur s’exécuta immédiatement, disparaissant dans la foule.
Sophia arqua un sourcil.
"Je n’ai jamais dit que je voulais boire du vin."
Un rictus effleura les lèvres du milliardaire.
"Non, mais vous en avez besoin."
Elle sentit une pointe d’irritation l’envahir. Cet homme avait une arrogance déconcertante.
"Je suis venue travailler, pas pour boire avec vous," répliqua-t-elle.
"Travailler ? Intéressant." Il croisa les bras, son regard toujours posé sur elle. "Je ne me souviens pas vous avoir engagée."
Elle fronça les sourcils.
"Je ne comprends pas…"
Dante fit un pas de plus vers elle, réduisant dangereusement la distance entre eux. Son parfum boisé, enivrant, vint caresser ses sens.
"C’est moi qui possède ce tableau, Sophia."
Elle sentit un frisson la traverser.
"Impossible. Mon client est resté anonyme."
"Oui, et c’était volontaire," confirma-t-il. "Mais vous êtes bien là pour restaurer La Dame Écarlate, non ?"
Elle hocha la tête, méfiante.
"Alors vous travaillez pour moi."
Sophia sentit son ventre se nouer. Elle n’aimait pas ça. Être sous le contrôle de Dante Velasco signifiait forcément des ennuis.
Le serveur revint, posant délicatement une coupe de vin rouge dans la main de Sophia. Elle hésita, mais Dante leva son propre verre dans un geste presque cérémoniel.
"À notre collaboration," murmura-t-il.
Elle serra les dents, mais porta son verre à ses lèvres. L’alcool caressa sa langue avec une douceur trompeuse.
"Et maintenant ?" demanda-t-elle avec prudence.
Dante posa son verre sur une table proche, puis plongea son regard dans le sien.
"Maintenant, nous allons danser."
Sophia cligna des yeux.
"Pardon ?"
Sans attendre sa permission, il prit sa main dans la sienne. Son toucher était chaud, sûr de lui, contrastant avec la froideur qui émanait de son regard.
"Vous êtes ici, alors autant jouer le jeu," souffla-t-il avant de l’entraîner vers la piste de danse.
Les invités s’écartèrent légèrement pour laisser place au couple inattendu. Sophia sentit son cœur battre à une vitesse affolante alors que Dante posait une main ferme sur sa taille.
"Relaxez-vous, Sophia," murmura-t-il à son oreille. "Ou bien tout le monde verra à quel point vous êtes nerveuse."
Elle se força à respirer normalement. Il menait la danse avec une aisance hypnotisante. Chaque pas était calculé, chaque mouvement précis.
Mais ce n’était pas la danse qui l’inquiétait.
C’était la façon dont elle sentait le danger l’envelopper.
"Pourquoi moi ?" demanda-t-elle à voix basse.
Dante esquissa un sourire en coin.
"Parce que vous ne devriez pas être ici."
Son sang se glaça.
"Que voulez-vous dire ?"
Mais avant qu’il ne puisse répondre, une agitation éclata à l’autre bout de la salle.
Un cri. Puis un bruit sourd.
Un corps venait de s’effondrer au sol.
Le silence tomba comme une chape de plomb.
Sophia tourna la tête juste à temps pour voir un homme en costume noir, le visage tordu par la douleur, une tache rouge s’élargissant sur sa chemise.
"Mon Dieu…" souffla-t-elle.
Un coup de feu venait d’être tiré.
La panique s’empara des invités, des cris éclatèrent. Certains se précipitèrent vers la sortie, d’autres se recroquevillèrent derrière des tables.
Mais Dante, lui, ne bougea pas.
Il se contenta de la serrer un peu plus contre lui.
"Restez avec moi," ordonna-t-il d’une voix calme, presque glaciale.
Sophia sentit son cœur cogner contre sa poitrine.
Elle était venue pour un tableau.
Mais elle venait de plonger tête la première dans une guerre dont elle ne connaissait pas encore les règles.
Chapitre 35 – Pacte avec l’EnnemiDans le silence oppressant de sa cellule, Gabriele fixait le mur. La pièce n’avait rien d’un cachot médiéval. C’était une salle d’interrogatoire froide et moderne, au sous-sol du manoir. Pourtant, l’ambiance y était bien plus glaciale que n’importe quelle prison.Biaggi entra sans un mot, posa un dossier sur la table. Il l’ouvrit avec une lenteur calculée, comme pour étirer l’angoisse.« Tu as transmis des données à qui, exactement ? »Gabriele ne répondit pas.Biaggi le fixa. « On sait que tu as eu trois appels non traçables dans les deux semaines avant l’enlèvement de Sophia. Et on sait que tu as reçu de l’argent. »Toujours aucune réaction.Biaggi ferma le dossier. « Très bien. On va parler à ta sœur, alors. Voir si elle a plus de conscience que toi. »Gabriele serra la mâchoire. « Laisse-la en dehors de ça. »« Alors commence à parler. »Pendant ce temps, dans le bureau de Dante, un homme l’attendait. Grand, cheveux poivre et sel, costume impeccab
Chapitre 34 – L'Ombre de la TrahisonLe lendemain matin, la pluie tombait sur Rome comme un présage. Le ciel gris semblait peser sur les toits de la ville, et même les rues habituellement animées paraissaient plus silencieuses, comme si quelque chose se préparait.Dante se tenait dans la bibliothèque du manoir, penché sur un dossier confidentiel. À côté de lui, Gabriele attendait, les bras croisés, le regard sombre.« Tu es sûr de ce que tu as vu ? » demanda Dante.« Oui. Le signal vient d’un des nôtres. Quelqu’un a transmis ta localisation à une source extérieure… juste avant l’attaque du hangar. »Dante ferma le dossier lentement, puis se redressa. « Alors on a une taupe. »Gabriele hocha la tête. « Et elle est proche. Trop proche. »De son côté, Sophia s’entretenait avec Alessia dans le jardin intérieur. Malgré la pluie, les deux femmes marchaient sous les arcades, à l’abri, échangeant en voix basse.« Tu sens qu’il y a quelque chose qui ne va pas ? » demanda Sophia.Alessia acquie
Chapitre 33 – Le Pacte des CendresLe jour de l’annonce officielle arriva plus vite que prévu. Le manoir avait été nettoyé, les corps enterrés, les vitres remplacées. Mais l’atmosphère n’était plus la même. Quelque chose avait changé. Moins de peur. Moins de tensions. On sentait que les fondations d’un nouvel ordre se posaient lentement.Sophia, vêtue d’une robe sobre mais élégante, observait son reflet dans le miroir. Alessia entra sans frapper, tenant une boîte noire à la main.« C’est pour toi. » Elle lui tendit la boîte. « Cadeau de la famille. »Sophia l’ouvrit. À l’intérieur, un collier fin en or blanc, orné d’un petit pendentif : un aigle, symbole des Moretti.« Tu fais partie du clan, maintenant. Qu’on le veuille ou non. »Sophia haussa un sourcil. « Et toi, tu le veux ? »Alessia sourit en coin. « Disons que je préfère t’avoir comme alliée que comme rivale. »Dans la grande salle, tous les membres encore fidèles étaient réunis. Les familles alliées avaient envoyé des représen
Chapitre 32 – Le Prix du SilenceLe manoir portait encore les cicatrices de la nuit. Des éclats de verre brisés, des murs criblés de balles, des taches de sang oubliées au pied des escaliers… et pourtant, un silence étrange régnait, comme si la demeure retenait son souffle après l'ouragan. Sophia marchait lentement dans le couloir principal, son doigt glissant sur les murs comme pour ressentir chaque blessure laissée par la guerre.Dante, de son côté, était dans la pièce qui servait de salle de réunion aux Moretti. Autour de la grande table en acajou, seuls restaient les plus fidèles : Gabriele, Tomaso, Biaggi, et Alessia. Tous avaient les traits tirés, les corps encore tendus, les yeux marqués par la fatigue.« Il faut reconstruire, » dit Dante, la voix basse. « Non seulement le manoir, mais notre code, notre manière de régner. »Gabriele hocha la tête. « Beaucoup ont fui cette nuit. Ils croient que le clan est fini. »« Alors on leur montrera le contraire, » répondit Dante. « Mais s
Chapitre 31 – Le Cœur des TénèbresLe hall du manoir vibrait sous les rafales de balles. Les convives, réveillés en sursaut, se précipitaient dans les couloirs, hurlant comme des bêtes prises au piège. Des lustres en cristal tanguèrent, projetant des éclats de lumière sur les visages déformés par la peur. Au centre de cette tourmente, Dante et Sophia restaient immobiles, dos à dos, tirant avec précision, protégeant leurs arrières.« Couverture ! » hurla Gabriele en pressant la gâchette d’un fusil à lunette.Dans un éclair de plomb, deux assaillants titubèrent et tombèrent. Lorenzo Biaggi, à sa droite, riposta à son tour, palpable concentration dans le regard. Tomaso se glissa en ombre fluide dans un coin, éliminant un troisième ennemi approchant.Sophia, le cœur battant, ajusta sa visée sur un quatrième attaquant. Un homme masqué, l’arme braquée sur Dante. Elle tira. Écho sourd. L’homme s’effondra, sa lame tombant au sol, glissant sur le marbre. Le silence revint quelques secondes, su
Chapitre 30 – Le Chant des CendresLe vol de nuit vrombissait silencieusement au-dessus de la Méditerranée. Seules les lumières scintillantes de la côte sicilienne trahissaient la présence de la terre sous leurs pieds. À bord du jet privé, l’atmosphère était électrique : Dante examinait une carte numérique du manoir visé, tandis que Sophia répétait discrètement les techniques de tir apprises, le canon froid pressé contre sa cuisse.Ils avaient divisé leur petit commando en deux groupes. Dante, avec Biaggi et Luca, attaquerait l’entrée principale ; Sophia, accompagnée de Gabriele et de Tomaso, ferait irruption par la façade arrière, supposée moins surveillée. Alessia assurerait la coordination depuis un poste avancé, reliée par un canal crypté.« N’oubliez pas : pas de quartier, » rappela Dante, le visage dur. « Ici, on ne négocie pas. On exécute. »Sophia acquiesça sans un mot. L’adrénaline la tenait en éveil, chaque fibre de son être prête à l’action. Elle repensa un instant à la pai
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