CHAPITRE 1: UNE PREMIÈRE RENCONTRE ""
Ce matin-là, Elena se leva avec une énergie nouvelle. Elle décida de commencer la journée par une séance à la salle de sport, histoire de maintenir cette forme dont elle était si fière. Devant son miroir, elle s'attarda un instant à examiner son reflet.
Ses longs cheveux châtain clair, légèrement ondulés, étaient rassemblés en une queue de cheval haute. Ses grands yeux verts, pétillants et pleins de vie, contrastaient avec ses lèvres pleines, délicatement rosées, qui donnaient toujours l'impression qu'elle esquissait un sourire.
Sa peau hâlée était naturellement éclatante, et son corps, bien sculpté, témoignait de ses efforts constants : des épaules définies, une taille fine, des jambes longues et musclées, et un ventre plat.
Elle enfila une tenue de sport qui mettait en valeur sa silhouette athlétique : un legging noir taille haute qui épousait parfaitement ses courbes et un top de sport bleu ciel ajusté, laissant deviner une taille élancée et des abdominaux dessinés. À ses pieds, des baskets blanches confortables, prêtes à l'accompagner dans tous ses mouvements. Satisfaite, elle se dirigea vers la salle de sport.
Arrivée à la salle, l'ambiance était déjà animée. La musique rythmée, les machines en marche, et les sportifs concentrés donnaient le ton. Après quelques minutes d’échauffement sur le tapis de course, elle se dirigea vers la zone de musculation. Elle se plaça devant les poids, prête à faire des squats avec une barre plus lourde que d’habitude. L’effort serait intense, mais elle aimait se challenger.
Alors qu’elle se préparait à soulever la barre, elle ne remarqua pas immédiatement le regard insistant posé sur elle. Un jeune homme, grand et bien bâti, l’observait depuis un moment.
Sa carrure imposante, son visage ciselé et son allure décontractée attiraient souvent l’attention dans cette salle, mais là, il semblait totalement captivé par Elena. Il avait des cheveux châtain foncé, légèrement ébouriffés, un sourire en coin qui trahissait une certaine assurance, et des yeux bleus profonds qui semblaient presque la dévorer du regard. Sa tenue, un simple t-shirt gris moulant et un short noir, révélait ses muscles parfaitement dessinés, résultat évident d'heures d’entraînement.
Voyant qu’elle allait commencer son exercice, il s’approcha, son regard plein d'une douce intensité. Lorsqu’il arriva à sa hauteur, il esquissa un sourire charmant, puis attendit le moment opportun pour intervenir, le ton de sa voix doux mais sûr de lui.
— Besoin d’un coup de main avec ça ? dit-il d’un ton chaleureux, tout en désignant la barre avec un petit geste du menton.
Elena, surprise par cette approche, releva la tête vers lui. Elle le détailla rapidement, un peu déstabilisée par son charisme. Un sourire léger étira ses lèvres.
— Merci, mais je crois que je peux gérer, répondit-elle, son regard croisant le sien.
Il ne se laissa pas décourager, et dans un geste fluide, il s’accroupit légèrement à côté d’elle, toujours avec ce même sourire séduisant.
— Je n’en doute pas une seconde, dit-il en gardant son regard fixé sur elle, mais c’est toujours plus sûr avec un spotter, non ? Je peux t’aider à rester concentrée sur ta forme, pendant que je m’occupe du reste.
Le ton était joueur, mais il n’était pas intrusif. Il lui tendit la main, prêt à ajuster la barre au besoin. Il y avait quelque chose dans son attitude, une confiance naturelle, qui fit hésiter Elena un instant. Après tout, l’aide ne serait pas de refus.
Elle hocha la tête, souriant légèrement.
— D’accord, pourquoi pas, répondit-elle, tout en se positionnant pour commencer ses squats.
Il se plaça derrière elle, prêt à intervenir si nécessaire, mais laissant suffisamment d’espace pour ne pas être trop envahissant. Tandis qu’elle commençait ses répétitions, il lui parlait avec douceur, l’encourageant subtilement tout en s’assurant que son regard ne quittait jamais le sien.
— Parfait, continue comme ça… ajoute un peu plus de pression dans les talons, et voilà… tu gères parfaitement, souffla-t-il avec une admiration à peine voilée.
Elena sentit son cœur battre un peu plus vite, et pas uniquement à cause de l’effort physique. Sa présence, ses paroles, tout en lui semblait calculé pour la séduire sans être trop direct. Après quelques répétitions, elle reposa la barre et se redressa, un sourire satisfait sur le visage.
— Merci pour l’aide, dit-elle en le regardant droit dans les yeux.
Il lui rendit son sourire, ses yeux bleus pétillant de malice.
— C’était un plaisir. J’espère que tu me laisseras t’aider à nouveau.
Elena le fixa un instant, amusée par la manière dont il avait réussi à capter son attention sans jamais être trop insistant.
— Peut-être, si tu arrives à suivre mon rythme, lança-t-elle d’un ton joueur avant de s’éloigner légèrement vers la prochaine machine.
Le jeune homme la regarda partir, un sourire toujours accroché à ses lèvres, visiblement conquis.
Alors qu’Elena se dirigeait vers une autre machine, le jeune homme, toujours avec son sourire charmeur, la rejoignit en quelques pas. Il se plaça près d’elle, suffisamment proche pour capter à nouveau son attention, mais sans être intrusif. Il tendit la main avec assurance, son regard plongé dans celui d’Elena.
— Au fait, je m’appelle Lucas, dit-il avec un sourire amusé. Et toi, tu es… ?
Elena, un peu surprise mais flattée par son audace, hésita un instant. Le charisme de Lucas, sa proximité et la douceur de sa voix la troublaient. Il était confiant, mais il y avait quelque chose de sincère dans son approche. Finalement, elle céda à cette énergie séduisante qu’il dégageait.
— Elena, répondit-elle avec un sourire malicieux, ses yeux pétillants d’une touche de défi.
Lucas hocha la tête, répétant son prénom comme pour l’ancrer dans sa mémoire.
— Elena... C’est un beau prénom, ça te va bien, dit-il d'une voix chaude et légèrement provocante, tout en se rapprochant subtilement. Besoin d’aide avec cette machine aussi ?
Elena le regarda, amusée, avant de décider de jouer le jeu. Elle se plaça devant la machine à poulie pour travailler ses bras, mais cette fois-ci, elle avait une idée derrière la tête. Elle se pencha légèrement en avant, prêtant une attention particulière à la manière dont elle présentait son corps. En se penchant, ses fesses, moulées dans son legging noir, étaient mises en valeur, attirant inévitablement le regard de Lucas. Sa poitrine, sous son top ajusté, était également plus visible, créant un effet de séduction à la fois subtil et irrésistible.
Elle attrapa la barre, mais avant même de commencer, elle sentit la présence de Lucas juste derrière elle. Cette fois-ci, il était plus près, assez pour qu’elle sente la chaleur de son corps. D’une main délicate, il ajusta sa posture, ses doigts frôlant légèrement ses épaules, son souffle chaud effleurant la nuque d’Elena.
— Laisse-moi t’aider à te concentrer, murmura-t-il avec une voix basse et envoûtante, ses mains positionnées juste assez près pour intervenir.
Elena sentit son cœur s’accélérer, mais elle aimait ce jeu de séduction qui s’installait entre eux. Elle tira sur la barre, ses muscles se contractant sous l’effort, tandis que Lucas la guidait doucement, ses yeux ne quittant pas son corps.
— Parfait, continue comme ça, lui souffla-t-il. Tu es vraiment impressionnante.
Elle répondit par un sourire en coin, savourant le compliment et l’atmosphère électrique qui se créait autour d’eux. Après plusieurs répétitions, elle relâcha la barre et se redressa, tournant lentement la tête vers lui, leurs visages maintenant à quelques centimètres l’un de l’autre.
— Alors, Lucas, tu es toujours aussi attentionné avec tout le monde ? demanda-t-elle d’un ton légèrement taquin, ses lèvres esquissant un sourire séducteur.
Lucas se contenta de la regarder intensément, un sourire en coin, avant de répondre :
— Seulement quand ça en vaut la peine, dit-il en la regardant droit dans les yeux.
Ils continuèrent à discuter brièvement, échangeant quelques plaisanteries légères, jusqu’à ce que leur séance touche à sa fin. En sortant de la salle de sport, Lucas proposa naturellement de raccompagner Elena jusqu’à sa voiture. Ils marchaient côte à côte, leur conversation pleine de sous-entendus et de sourires échangés.
Arrivés devant la voiture d'Elena, Lucas se tourna vers elle, ses mains dans ses poches, mais son regard toujours aussi intense.
— Tu sais, Elena, commença-t-il, je pensais organiser une petite soirée chez moi ce samedi soir. Juste quelques amis, rien de trop sérieux. Ce serait sympa si tu pouvais venir. Tu es la bienvenue.
Elena haussa un sourcil, surprise par l’invitation. Elle croisa les bras, une lueur d’hésitation dans les yeux.
— Une soirée, hein ? Ça sonne bien… mais je ne sais pas si c’est une bonne idée. Je veux dire, on vient à peine de se rencontrer, lança-t-elle avec un sourire taquin, cherchant à voir jusqu’où il irait pour la convaincre.
Lucas, loin d’être découragé, répondit avec un sourire plein de charme.
— On doit bien commencer quelque part, non ? Et puis, qui sait, ça pourrait être l’occasion de mieux se connaître.
Elena le fixa un instant, pesant le pour et le contre, puis elle sourit légèrement.
— Bon, d’accord. Pourquoi pas ? Je viendrai, mais seulement si tu promets que ce sera une soirée "tranquille", dit-elle, appuyant sur le mot avec un clin d'œil.
Lucas leva la main comme pour jurer solennellement.
— Je te le promets. Une soirée tranquille, et je te garantis que tu passeras un bon moment.
Ils se regardèrent quelques secondes de plus, un silence complice s’installant entre eux. Finalement, Elena se glissa dans sa voiture, refermant la portière doucement.
— À samedi, alors, dit-elle en démarrant.
— À samedi, répondit Lucas avec un sourire séducteur.
Alors qu'elle s'éloignait, ils échangèrent un dernier regard dans le rétroviseur, laissant entrevoir la suite de cette connexion naissante.
Un samedi extraordinaire *"" Le samedi soir tant attendu arriva, et Elena, fidèle à sa promesse, décida de se rendre à la soirée organisée par Lucas. Avant de partir, elle prit le temps de l’appeler pour obtenir l’adresse exacte. Lucas répondit rapidement à son coup de fil, sa voix aussi décontractée que d’habitude.— Salut Elena ! J’attendais ton appel, dit-il d’un ton enjoué. L’adresse est 1123 West Hastings Street, Vancouver, BC. C’est un loft, tu ne peux pas le manquer.Elena, souriante, nota l'adresse et raccrocha après lui avoir promis d'arriver dans une heure.Elle s’installa devant son miroir pour parfaire sa tenue. Elle avait choisi quelque chose de particulièrement séduisant pour l’occasion : une robe moulante en satin noir, à fines bretelles, qui descendait jusqu’à mi-cuisse, épousant parfaitement ses courbes. Le tissu brillant accentuait son teint hâlé, et le décolleté plongeant révélait juste assez de sa poitrine pour être à la fois provocant et élégant. Elle compléta sa
Titre : le Délice *"" Alors qu’Elena continuait de parcourir le corps de Lucas avec ses mains, une douceur palpable emplissait l’air de la chambre. La fête, le bruit, les éclats de rire qui venaient de l’étage inférieur s’étaient effacés, comme un fond lointain qui ne les concernait plus. Ils étaient seuls, dans ce cocon de lumière tamisée, où chaque geste, chaque souffle semblait amplifié par la quiétude du lieu.Elena se laissa porter par le moment. Elle caressait la peau de Lucas avec une précision soigneuse, comme si elle voulait graver chaque instant dans sa mémoire. Ses doigts effleuraient ses épaules, descendaient le long de ses bras, puis remontaient sur son torse, créant une sensation de chaleur qui faisait frissonner Lucas. Il la laissait faire, savourant chaque mouvement, chaque pression douce de ses mains contre lui.Leurs yeux se rencontrèrent à nouveau. Il y avait quelque chose de différent cette fois, une intensité qu’ils n’avaient pas partagée jusque-là. Ce n’était pa
Titre : un plaisir incontrôlable *"Après leur moment d'intimité, Elena se recroquevilla légèrement dans les draps de Lucas, profitant du calme après cette vague de sensations. Cependant, très vite, elle sentit une faim croissante se manifester, la ramenant à la réalité. Elle jeta un regard amusé à Lucas, qui souriait aussi, conscient du vide qui se faisait sentir.— J'ai une petite faim, dit-elle en passant doucement ses doigts dans ses cheveux. On dirait que la soirée m'a épuisée.Lucas se redressa sur un coude, amusé.— Ils ont fini toute la nourriture en bas... Je peux aller te chercher une pizza si tu veux. Il y a un restaurant pas loin, je ne serai pas long.Elena, toujours joueuse, lui lança un regard séducteur.— Tu as intérêt à ne pas tarder, sinon je pourrais mourir de faim.Lucas éclata de rire, puis enfila rapidement un t-shirt avant de lui déposer un baiser sur le front.— Ne t'inquiète pas, je fais au plus vite, dit-il en quittant la pièce.Elena se retrouva seule dans l
Chapitre 5 LE POINT DE VUE D'ELENA L’eau chaude ruisselle sur ma peau, et mes pensées se noient dans le souvenir encore brûlant de ce qu’il vient de se passer. Je ferme les yeux, m’appuie contre le mur carrelé, et je sens encore ses mains sur moi, ses lèvres… Damien. Lucas, mon pauvre Lucas. Tu es dehors, quelque part, avec une pizza dans les mains et un sourire sur le visage, pensant à quel point je t’aime. Mais, ici, dans cette salle de bain, je suis une femme en proie à un désir que je n’ai pas ressenti depuis longtemps. Tout a commencé par un regard. Damien et moi n’avons pas dit un mot lorsque Lucas a claqué la porte en partant. Ce silence, pourtant si innocent au départ, s’est chargé d’électricité. Je ne sais même pas qui a fait le premier pas. Peut-être lui, peut-être moi. Mais dès que ses doigts ont effleuré ma main, j’ai su qu’il n’y aurait pas de retour en arrière. Ce n’était pas juste une pulsion. C’était comme si quelque chose d’enfoui en moi se réveillait. Une pa
Après avoir passé la soirée chez Lucas, à rire et jouer le rôle de la petite amie parfaite, j’ai finalement décidé de rentrer chez moi. La route jusqu’à mon appartement m’a semblé interminable, les lampadaires défilant comme des juges silencieux dans la nuit. Une fois arrivée, je suis entrée, j’ai laissé tomber mon sac sur la table et me suis affalée sur le canapé. Le silence de mon appartement était un soulagement. Ici, personne pour me regarder, personne pour me juger. Mais à peine avais-je fermé les yeux que mon téléphone a vibré sur la table basse. C’était Sophie, ma meilleure amie. — Elena !, a-t-elle lancé d’un ton joyeux dès que j’ai décroché. Alors, raconte, comment était ton week-end ? Je me suis redressée sur le canapé, hésitante. Sophie et moi avions l’habitude de tout nous raconter, même les choses les plus folles. Mais ce soir… ce que j’avais à dire dépassait tout ce que je lui avais confié jusque-là. — Parfaitement bien, ai-je fini par répondre avec un petit ri
Je suis rentrée chez moi, fatiguée, mais incapable de me vider l'esprit. Chaque pas résonnait dans le silence de mon appartement, un contraste frappant avec l’agitation intérieure qui me rongeait. Je posai mes clés sur la petite table près de l’entrée et me dirigeai directement vers ma chambre. Les lumières tamisées projetaient une ambiance douce, mais je n’y trouvais aucun réconfort. Mon lit, avec ses draps impeccablement tirés, semblait me juger, témoin muet de mes pensées tourmentées. Je retirai lentement mes chaussures, les laissant tomber au pied du lit. Mon jean suivit, puis mon pull. Je me retrouvai en sous-vêtements, le froid de la pièce me faisant frissonner légèrement. Pourtant, ce n’était pas le froid qui me troublait. Je tirai la couverture et me glissai sous les draps. L’odeur familière de ma lessive me rappelait un semblant de normalité, mais cela ne suffisait pas à apaiser mon esprit. Je m’allongeai sur le dos, fixant le plafond, comme si les réponses que je cherc
*LE POINT DE D'ELENA*Le soleil filtrait doucement à travers les rideaux, réchauffant ma peau. Je m’étirai lentement, encore engourdie par le sommeil. La nuit avait été courte, mes pensées n’ayant cessé de tourner autour de Lucas et… Damien. Une part de moi se sentait coupable, mais une autre refusait de regretter. Je me levai, traînant légèrement les pieds jusqu’à la salle de bain. Le carrelage froid sous mes pieds me fit frissonner, mais cela m’aida à me réveiller complètement. J’attrapai ma brosse à dents, appliquai une noisette de dentifrice et me mis à brosser mes dents mécaniquement, mes pensées déjà ailleurs. — Damien… murmurai-je à voix basse, secouant la tête pour chasser son image. Pourquoi fallait-il qu’il travaille dans ce restaurant ? Pourquoi fallait-il qu’il soit là, à me regarder avec ce sourire à la fois charmeur et moqueur, comme s’il savait exactement ce que je pensais ? Je rinçai ma bouche, puis allumai la douche. L’eau chaude coula sur ma peau, apaisant lé
*LE POINT DE VUE D'ELENA*Sophie et moi quittâmes le restaurant repues et d’humeur légère. Le soleil déclinait doucement, baignant la ville dans une lumière dorée qui réchauffait l’air. Nous marchions côte à côte, discutant de tout et de rien, tandis que le bruit des voitures et des passants nous enveloppait. — Alors, tu crois que Lucas te prépare une surprise ? demanda Sophie en me jetant un regard malicieux. Je ris doucement. — Lucas et les surprises ? Pas vraiment son style. La dernière fois qu’il a essayé, il avait oublié que j’étais allergique aux roses, alors il m’a offert un bouquet de lys… sans vase. Sophie éclata de rire, presque au point de trébucher. — Sérieux ? Un bouquet sans vase ? C’est une nouvelle catégorie d’effort minimal, ça. Je haussai les épaules, un sourire au coin des lèvres. — Ce n’est pas qu’il ne fait pas d’efforts, c’est juste qu’il n’a pas toujours le sens du détail. — Peut-être que c’est toi qui es trop exigeante, suggéra-t-elle, son ton t
Chapitre 66 : L'InaugurationLe grand jour était enfin arrivé. Le centre était prêt, et l’inauguration tant attendue se profilait à l’horizon. Emma avait vu ce projet grandir, évoluer, se transformer en un lieu d’espoir et de guérison. Et aujourd’hui, elle allait pouvoir le partager avec tous ceux qui avaient contribué à sa réalisation. Les invités affluaient dans le bâtiment rénové, une ancienne bâtisse devenue un lieu lumineux et moderne, rempli de chaleur et de vie. L’entrée était décorée de guirlandes de fleurs et de bannières aux couleurs vives, accueillant les visiteurs dans une atmosphère chaleureuse et bienveillante. Les femmes du centre, certaines en larmes, d’autres souriantes, étaient toutes là, prêtes à célébrer cette nouvelle étape de leur vie.Emma, vêtue d’une robe simple mais élégante, se tenait près de Gabriel, son cœur battant d’excitation. Elle n’aurait jamais imaginé qu’un jour elle serait là, dans ce lieu, entourée de personnes qui partageaient sa vision et son r
Chapitre 64 : Une Nouvelle AubeQuelques mois s’étaient écoulés depuis que Gabriel avait proposé à Emma de collaborer sur son projet humanitaire. Durant ce temps, elle avait continué de s’investir pleinement dans son centre, accompagnant des femmes à reconstruire leur vie, tout en veillant à ne pas précipiter ses propres décisions personnelles. Elle se sentait ancrée dans une routine apaisante, mais elle savait qu’une partie d’elle avait envie de plus.Un matin ensoleillé, alors qu’elle se promenait dans le parc près de chez elle, ses pensées divaguèrent vers Gabriel. Depuis leur dernière conversation, il avait respecté ses hésitations, mais ils s’étaient tout de même revus lors de différents événements professionnels. Chaque rencontre renforçait leur complicité. Emma sentait que quelque chose de profond grandissait entre eux, même si ni l’un ni l’autre n’avait encore mis des mots sur leurs sentiments.---Cette journée semblait tout à fait ordinaire jusqu’à ce qu’un message inattendu
Chapitre 63 : L’Appel du FuturLe lendemain du lancement de la nouvelle entreprise des femmes du centre, Emma se réveilla avec un sentiment de sérénité qu’elle n’avait pas ressenti depuis des années. Les derniers mois avaient été une véritable ascension vers quelque chose de plus grand, et elle se sentait prête à affronter tout ce que l’avenir lui réservait. Les applaudissements de la veille résonnaient encore dans son esprit, comme un rappel de la transformation qu’elle avait vécue.Elle descendit les escaliers de sa maison, où ses enfants l’attendaient déjà dans la cuisine. Ils avaient préparé un petit-déjeuner simple, mais le geste la toucha profondément. Ils avaient grandi avec elle à travers toutes les épreuves, et aujourd’hui, elle voyait en eux cette maturité et cette force qu’elle avait elle-même acquises avec le temps.« Tu as été incroyable hier soir, maman », dit sa fille en lui tendant une tasse de café. « On est tellement fiers de toi. »Emma les regarda, les yeux brillan
Chapitre 62 : Un Équilibre FragileAprès plusieurs semaines passées à travailler intensément avec l’équipe internationale, Emma se sentait de plus en plus à l’aise dans son nouveau rôle. Son expertise et sa passion pour aider les femmes en difficulté lui avaient permis de tisser des liens solides avec les différentes équipes locales, et elle voyait enfin son travail prendre une dimension qui dépassait ses attentes.Elle visitait de nouveaux centres, participait à des conférences et donnait des ateliers sur la résilience et la reconstruction de soi. Partout où elle allait, elle était accueillie avec respect et admiration. Pourtant, malgré toutes ces réussites professionnelles, elle ressentait toujours ce léger pincement au cœur : celui de l’incertitude quant à son avenir personnel.---Lors de l’une de ses conférences, Gabriel se trouvait dans l’audience. Depuis leur première rencontre, ils avaient gardé contact, échangeant régulièrement autour de leurs projets respectifs. Il lui avait
Chapitre 61 : L’Envolée vers un Nouveau DépartLe jour de son départ pour rencontrer l’équipe internationale approchait à grands pas. Emma ressentait une certaine excitation mêlée de nervosité à l’idée de cette nouvelle aventure. Elle avait passé ces dernières semaines à préparer ses enfants, leur expliquant qu’elle serait peut-être souvent en déplacement, mais que son cœur resterait toujours avec eux. À leur manière, ils avaient accepté l’idée, fiers de voir leur mère accomplir de si grandes choses.D’ailleurs, ses enfants étaient désormais autonomes, et cela allégeait le poids sur ses épaules. Elle se souvenait encore de l’époque où elle les avait élevés seule, à la fois avec peur et courage, après avoir été abandonnée par leur père. Aujourd’hui, elle voyait dans leurs yeux une force et une résilience qui la remplissaient de fierté. Ils avaient hérité de son combat, de sa ténacité, et cela leur permettrait de construire leur propre avenir, indépendamment des difficultés qu’ils pourr
Chapitre 60 : Une Nouvelle VisionLes semaines qui suivirent la décision d’Emma de se lancer dans l’écriture de son livre furent une véritable épreuve de patience et de persévérance. Plongée dans ses souvenirs, elle naviguait entre des émotions contradictoires. D’un côté, il y avait la douleur de se replonger dans les moments les plus sombres de son passé, et de l’autre, la satisfaction de voir son histoire prendre forme, couchée sur papier, prête à être partagée avec le monde.Pendant ce temps, la routine du centre continuait. Claire et les autres membres de l’équipe avaient pris l’habitude de gérer les affaires courantes avec de moins en moins d’intervention d’Emma. Cela lui laissait plus de temps pour se concentrer sur l’écriture, mais aussi pour réfléchir à son avenir. Elle se demandait souvent si elle devait vraiment s’éloigner du centre, ou si c’était seulement une transition temporaire.Un matin, alors qu’elle feuilletait ses notes dans le petit café où elle aimait s’isoler pou
Chapitre 59 : Le Dilemme du CœurLes jours suivant les conversations avec Thomas et Claire, Emma ressentit un étrange mélange de soulagement et d’incertitude. Elle était rassurée de voir que le centre pouvait continuer à fonctionner sans qu'elle soit impliquée à chaque niveau, mais l'idée de se détacher réellement de ce qu'elle avait bâti la perturbait.Un matin, en se promenant dans les rues calmes près du centre, Emma se retrouva face à une boutique qui attirait son regard. Derrière la vitre, de magnifiques carnets en cuir, des stylos élégants, et des ouvrages anciens l’attiraient. Sans vraiment réfléchir, elle entra dans la boutique. L’odeur du papier et du cuir neuf lui rappelait des souvenirs lointains, des moments où elle se perdait dans ses pensées, seule avec ses écrits.Elle avait toujours aimé écrire. Avant que sa vie ne devienne un tourbillon de responsabilités, elle griffonnait des idées, des réflexions, et même des débuts d’histoires qu’elle n’avait jamais osé terminer. M
Chapitre 58 : Un Nouvel HorizonLes jours suivant la décision d’Emma furent marqués par une étrange tranquillité. Le centre avait retrouvé un semblant de calme, malgré les tensions récentes. Le partenariat avec Marc-Antoine avait été redéfini, allégeant la pression pour une expansion rapide. Emma savait que ce n'était qu'une étape, mais elle ressentait un soulagement palpable. Elle avait réussi à préserver l’essence de son projet, et cela lui donnait de nouvelles perspectives.Cependant, cette tranquillité ne dura pas. Des rumeurs commencèrent à circuler parmi les autres centres avec lesquels ils travaillaient. Plusieurs se demandaient si Emma n’avait pas perdu la volonté d’aller de l’avant, si elle ne risquait pas de laisser passer une opportunité qui aurait pu sauver encore plus de vies. Certains voyaient cela comme un manque d’ambition, tandis que d’autres la comprenaient. Emma savait qu’elle ne pouvait pas plaire à tout le monde, mais elle ne put s’empêcher de douter de ses choix.
Chapitre 57 : L’Épreuve du TempsLes mois suivants furent un tourbillon d’émotions et de défis pour Emma. Le centre, en pleine expansion, nécessitait son attention constante. Les réunions avec Marc-Antoine se multipliaient, et même si elle avait trouvé un compromis, Emma sentait que chaque décision, chaque ajustement la rapprochait de quelque chose de plus grand mais aussi de plus incertain.Un matin, alors qu’elle prenait un café avec Claire dans la petite salle de repos du centre, elle confia ses inquiétudes. Le silence entre elles était pesant, interrompu seulement par le bruit lointain des discussions dans les couloirs.« Je me demande parfois si tout cela en vaut la peine », murmura Emma en regardant dans le vide.Claire lui lança un regard plein de compassion. « Emma, tu as créé quelque chose d’extraordinaire ici. Je sais que ce n’est pas facile, mais les femmes qui passent cette porte comptent sur toi. Leur vie change grâce à ce que tu as bâti. »« Oui, mais à quel prix ? J’ai