Loin de ce que j’avais imaginé - 3

Miguel : Mais moi, je préfère que ce soit vous qui me raconter. Je veux votre vérité. Vous voulez bien me raconter ?

Mario est agréablement surpris. C’est la première fois que quelqu’un demande vraiment à l’écouter. Mais il hésite à parler. Voyant cela, Miguel lui dit

Miguel : Ecoutez, moi, j’ai une façon simple de travailler. Pour arriver à défendre un client, j’ai besoin de le comprendre. Qu’il soit coupable ou innocent. Je sais que vous m’avez dit que vous préférez rester ici, mais moi, je ne suis pas convaincu que ce soit votre place. Et je veux tout faire pour vous sortir d’ici. Mais je vous demande seulement une chose, faites moi confiance

Le ton doux et rassurant avec laquelle Miguel s’est adresser à lui semble avoir toucher Mario

Mario dans sa tête : Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que je peux lui faire confiance

Mario se redresse un peu plus sur sa chaise, avant de lui dire avec assurance

Mario : Très bien. Je vais vous faire confiance

Mario se met à raconter à Miguel ce qu’il s’est passer ce soir-là, en même temps qu’il raconte, Miguel compare ce qu’il lui dit à ce qui est écrit dans le dossier

Mario : Je dormais tranquillement dans ce qui me servait de chambre quand j’ai entendu un grand bruit dans ma porte. Je me suis réveillé en sursaut pour trouver le fils de ma belle-mère, Eric, debout devant ma porte après l’avoir ouvert et commencer à me crier dessus en disant que j’étais le seul responsable si sa vie était gâchée depuis que je suis arrivée chez eux. Il s’est jeter sur moi et à commencer à me frapper, je n’ai fait que me défendre et empêcher qu’il me fasse trop de mal

Miguel : Hum, je comprends. Mais il est écrit que vous l'avez agresser avec un couteau et il est dit aussi que sa mère et soeur en était témoin

Miguel à le regard plongé dans le dossier qu’il lit en même temps en disant cela.

Mario : C’est faux. Ils ont tous inventé cela pour se débarrasser de moi. Je vous le jure que je ne sais comment il s’est fait cette blessure au couteau, ce n’était pas moi

Mario hausse le ton en disant cela avec conviction. Miguel lève même la tête pour le regarder

Miguel dans sa tête : J’ai même pas besoin de terminer de lire ce dossier pour me rendre compte que ce garçon dit la vérité

Miguel : Je vous crois. Et je vous promets que je vais vous faire libérer.

Miguel dépose même une main sur le dos de la main de Mario en disant cela. La froideur de la main de l’homme qui se pose de façon inattendue sur la sienne fait un peu sursauté Mario

Mario : Vous me croyez ? Vraiment ?

Mario est surpris, il n’a pas pour habitude que les autres le croient aussi facilement

Miguel : Oui, je vous crois. Mais vous ne m’avez toujours pas dit pourquoi vous avez dit que vous aviez passé votre vie en enfer.

Mario retire tout de suite sa main, il se repli sur lui-même

Mario : je n’ai pas envie de parler de cela, maître. De toute façon, ce n’est pas si important pour ce dossier.

Miguel insiste en disant

Miguel : Mais ça l'est pour moi

ce qui a surpris Mario

Mario dans sa tête : Pourquoi c’est important pour lui ?

Mario reste silencieux, Miguel décide de ne pas trop le brusquer pour le moment

Miguel : Très bien. Je ne vais pas insister pour le moment. Je dois partir pour aller me mettre tout de suite au travail. je reviendrais vous voir tous les jours, jusqu’au jour où nous devrons nous présenter devant le juge, ce qui est dans une semaine

Miguel se met déjà débout et commence déjà à ranger ses affaires en disant cela

Mario : Tous les jours, vous dites? Vous serez payé pour cela ?

C’est vrai que normalement, l’état paye un certains nombre d’heure à l’avocat commis d’office et s’il les dépassent, il ne sera pas rembourser

Miguel laisse échapper un petit sourire avant de lui dire

Miguel : Ne vous inquiétez pas pour mes honoraires. A demain, monsieur Lisandro

Miguel tend la main à Mario qui s’était déjà mis débout en disant cela, oubliant totalement que celui-ci ne pouvait pas le voir. Miguel attrape finalement le bras de Mario pour guider sa main juste qu’à la sienne

Mario : A demain, monsieur Araujo

Mario laisse échapper un sourire timide en disant cela

Mario dans sa tête : Sa main est ferme et douce en même temps

Miguel appelle pour qu’on vienne chercher Mario. Le gardien ne tarde pas à venir chercher le prisonnier et lui passer les menottes qu’il lui avait enlever

Après le départ de Mario, Miguel quitte immédiatement la prison pour se rendre dans l’adresse qui est indiqué sur le dossier de son client, l’adresse de la maison la famille Lisandro