Damien était satisfait. Il leur offrit un moment d'intimité en pressant un bouton qui fit monter une vitre teintée, empêchant ainsi Charlie de les apercevoir.
Se détendant, il balaya ses cheveux sur le côté de son cou et commença délicatement à lui déposer des baisers dans le cou.
Son corps se tendit au contact de ses lèvres, tandis qu'il faisait glisser ses doigts sur ses cuisses, s'élevant lentement vers ses zones intimes.
Son pantalon devenait de plus en plus étroit. La jeune femme n'avait jamais expérimenté de telles sensations auparavant.
Elle réalisa avec étonnement que son fiancé ne l'avait jamais touchée de cette manière, aussi sensuellement. Ses caresses éveillaient en elle une chaleur intense au creux de ses reins.
« Enlève ta culotte et donne-la-moi»
lui murmura-t-il à l'oreille d'une voix rauque d'excitation.
Laurie prit quelques instants pour assimiler ses paroles. Ne voyant pas qu'elle s'exécutait, il poursuivit
« Je n'ai qu'un appel à passer, et ce sera la fin pour ton amie. »
Laurie s'activa et se tremoussa sur lui pour pouvoir enlever le bout de tissu qui glissa entre ses jambes
Elle prit l'objet et le déposa dans sa main. Dos à lui, elle ne pouvait pas voir ce qu'il faisait, mais elle percevait qu'il inspirait et expirait.
En effet, Damien inhalait le parfum du tissu, son odeur naturelle, une fragrance qui lui semblait agréable. Il éprouvait le désir de la goûter.
Il glissa le tissu dans sa poche et plongea une main dans son décolleté pour saisir son sein, ce qui provoqua chez elle un léger gémissement de surprise, tant son geste était inattendu.
De l'autre main, il cherchait à s'approcher de son intimité, mais elle resserra les cuisses pour l'en empêcher.
Cette réaction contraria Damien, qui exprima son mécontentement par un grognement. Son instinct animal en avait assez de ses refus. La voiture était à l'arrêt depuis un moment.
« Nous sommes arrivés.»
Leur notifia Charlie
La jolie brune avait les joues en feu, et son cou était teinté de rouge, marqué par les assauts de cet inconnu. Son corps l'avait trahit appréciant ce que l'homme lui faisait.
Le grognement animal de l'homme la fit sursauter et la paralysa.
Il plongea à nouveau sa tête dans son cou, respirant son parfum.
Avec délicatesse, il caressait son dos nu du bout des doigts, avant de réajuster sa robe. Celle-ci était déjà suffisamment révélatrice à son goût et elle n'aurait jamais porté cette robe si elle avait été à lui plus tôt.
Il ordonna à Charlie, par la pensée, d'ouvrir la portière, et celui-ci s'exécuta. Laurie, quant à elle, était envahie par la honte et n'osait pas croiser le regard du jeune homme blond.
Car bien qu'il ne puisse pas les voir, il les a nécessairement entendus se disait Laurie . Elle rougissait davantage alors que Damien lui prit la main et l'incita à le suivre dans son manoir.
Une femme d'un certain âge s'approcha d'eux et prit affectueusement le dénommé Alpha dans ses bras. Ensuite, ce fut au tour de la jeune fille, qui, malgré sa surprise, lui rendit son étreinte.
Il y avait au total dix employés dans la maison. Damien les rassembla tous et déclara
«Je vous présente ma female , elle résidera ici et il est de votre devoir de l'accueillir avec le respect qu’elle mérite.»
À cela, les employés répondent en chœur
«Entendu Alpha.»
La jeune fille, debout à ses côtés, ne comprenait pas pourquoi il avait dit qu'elle résidera dans ce manoir et surtout il avait utilisé le terme female. Cela impliquait-il qu'il la considérait comme un animal?
Ses réflexions furent interrompues par la question de Damien
« Veux-tu manger ?»
«Non, je souhaite quitter cet endroit. »
Damien feignit de n'avoir rien entendu et l'entraîna à monter les escaliers en tirant délicatement sur son bras. Cette maison était immense, comptant plus de pièces que de personnes. Il la conduisit dans la chambre principale, autrement dit, dans sa chambre.
Il l'observa s'émerveiller devant la décoration inspirée de la forêt. Les meubles et les lumières intégrées au plafond créaient une atmosphère splendide. Il avait rêvé toute la soirée de l'accueillir dans son lit.
Il l'attira doucement vers lui et l'embrassa avec tendresse. Lorsqu'il se recula, la brunette semblait troublée, ne s'attendant pas à une telle délicatesse de sa part.
Elle s'éclipsa aussitôt dans une pièce adjacente à la chambre, qui était une salle de bain resplendissante. Cet espace, aux proportions impressionnantes, lui offrait un havre de paix. Elle ferma la porte à clé, régula l'eau à la température idéale, ajouta les produits nécessaires, puis se glissa dans cette baignoire où le silence et l'eau chaude apaisaient ses muscles.
Elle avait besoin de ce temps pour se remémorer chaque détail de cette journée, afin de pouvoir rapporter à la police l'ensemble des événements qui se sont déroulés, une fois qu'elle aura réussi à s'échapper.
Charlie ne comprenait pas ce qui se passait.Ils patientèrent pendant des heures.On pouvait sentir le stress de Dan, tandis que Daniel, lui, restait d’un calme extraordinaire.— Tu n’as pas peur, grand frère ?, demanda Dan.Daniel tourna doucement la tête vers lui, de la tendresse dans le regard.— Non.— Pourquoi ?Un sourire déforma ses lèvres, révélant ses fossettes.À cet instant, Charlie fut frappé par la ressemblance avec Damien.— Parce que c’est ma sœur. Elle est forte. Je lui fais confiance. Je sais qu’elle n’a rien.— Alors Moi aussi, je lui fais confiance répondit Dan en s’asseyant près de son frère, qui passa un bras sur ses épaules.Ils échangèrent un sourire complice. Quand ils souriaient comme ça, on ne pouvait plus les distinguer l’un de l’autre.Le médecin s’approcha enfin.— On lui a fait un examen général. Elle n’a absolument rien.Daniel esqui
8 ANS PLUS TARD Charlie détestait cette ville. Tout le monde y était toujours pressé. Il y avait des embouteillages à chaque coin de rue, et une foule d’hommes qui traversaient en tous sens. Il venait de freiner brusquement, faisant crisser ses pneus.Malgré tous ses efforts, il avait heurté quelque chose ou quelqu’un. Deux petits garçons accoururent aussitôt. Il descendit immédiatement de sa voiture. Sur le goudron, une petite fille était couchée. Les deux garçons étaient penchés au-dessus d’elle. — Daniella ! Daniella ! criait l’un d’eux en la secouant. Une foule commençait déjà à se former autour. Charlie remarqua le parc tout proche. Elle venait sûrement de là. — Ne la secoue pas comme ça, Dan, dit l’autre garçon. — Vous allez rester planté là ?! Soulevez-la et amenez-la à l’hôpital, ou appelez une ambulance !
Vide.L’appartement était vide. Pas un chat.Damien y avait passé presque trois jours. Une certaine odeur flottait dans l’air, entêtante, imprégnée dans les murs. Elle l’empêchait de partir.Elle avait réussi à lui échapper. Encore une fois.Mais il ne cesserait jamais de la chercher. Même si cela faisait de lui un fou courant derrière un mirage. ***********************************************************Quand la voie légale échouait, il fallait en emprunter une autre , celle que l’argent offrait.Bill se tenait devant ce qu’il restait du fils de son meilleur ami.— Christopher, ça va ?Il voulut s’approcher, mais le garçon recula, comme une bête effrayée.Il allait le faire libérer dès aujourd’hui. Et s’enfuir avec lui, au pays de l’Oncle Sam.Là-bas, ils ne seraient plus recherchés.Tout était prêt. Les hommes aussi. Ils étaient prêts à bafouer toutes les règles pour une poignée de billets. Chaque homme a un prix.
Reprendre en main mon destin . Au moins, si je mourais de la douleur atroce que me causait cette grossesse, je pourrais dire que je l’avais choisi.Devant la voiture, Laurie jette un dernier regard en arrière. Sur le pas de la porte, Emma lui fait un signe d’au revoir de la main , les yeux humides. Son frère la dévisageait. Il ne l’avait jamais vue dans cet état. Pour Emma, c’était comme si elle perdait une seconde fois sa mère.Dès que la voiture démarra, Emma rentra dans l’appartement et se laissa glisser contre la porte, en silence.Dans la voiture, une douleur au ventre transperça brusquement Laurie . C’était insupportable. Derek posa rapidement sa main sur son ventre pour calmer le bébé, mais cela n’eut aucun effet.Laurie du s’allonger sur la banquette arrière, le corps plié de souffrance.C’est alors qu’une voiture les dépassa. Le conducteur n’était nul autre que Damien Colman.Leurs regards , celui de Damien et Der
— Nous allons maintenant décoller. Veuillez vous asseoir et attacher vos ceintures.La voix du pilote résonna dans l’avion. Derek et Laurie, assis l’un en face de l’autre, se regardaient en silence.Elle-même ne savait pas où ils allaient. Il lui rappelait de plus en plus Damien. Dans ses traits, sa démarche, son regard Pourquoi tombait-elle toujours sur des hommes comme lui ?Avait-elle fui Damien pour tomber sur un autre ? Derek, lui aussi, était autoritaire, dominant, obsédé par le contrôle tout ce qu’elle détestait.Derek, lui, savait très bien où ils allaient : dans le village de sa mère. Il y avait acheté une maison, qu’il avait presque entièrement rénovée. Depuis qu’il avait posé les yeux sur Laurie, il l’avait imaginée là-bas. Il lui avait même fait porter des lentilles de contact de la couleur des yeux de sa mère. À présent, elle lui ressemblait comme deux gouttes d’eau.Ses recherches sur le passé de Laurie n’avaient rien d
Couchée sur le lit, recroquevillée comme une petite chose à protéger, elle dormait paisiblement. Il la regardait, pensif, tandis que la pluie faisait rage dehors.Laurie avait tremblé tout au long du trajet, blottie dans ses bras. Cela en disait long sur ce que cet homme lui avait fait subir.Il n’arrivait pas à la dissocier de sa mère. Le regard perdu par la fenêtre,Derek vit la voiture de sa sœur se garer. Il l’attendait. Ils n’avaient plus beaucoup de temps. Damien allait sûrement se mettre à sa rechercher. Il avait cette fâcheuse tendance à s’accrocher au moindre espoir, aussi infime soit-il.Emma, elle, avait déjà senti cette odeur familière. Immédiatement, elle se mit en alerte. Elle sortit son arme, chargée de balles en argent.Elle n’hésiterait pas à tirer. Même s’ils partageaient le même sang, il avait lui-même tenté de la tuer. Ce n’était qu’un coup de chance si elle était encore en vie.Que faisait ce fils de pute ici ? Il était aussi diabolique que leur géniteur. Rien de